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© JIRSD par Tasséré Savadogo
Obsèques de Gérard Kango Ouédraogo : Ouahigouya prend la relève Dimanche 6 juillet 2014. Ouahigouya. Après Ouagadougou, la dépouille mortelle de Gérard Kango Ouédraogo a été transférée à Ouahigouya, à 180 km au nord de la capitale burkinabè, pour la suite des obsèques |
Ouahigouya - En vue de constater l'effectivité de la gratuité des soins dans sa région, le gouverneur du Nord, Hassane Sawadogo, a effectué une sortie, le jeudi 11 août 2016 au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Gondologo, en banlieue ouest de Ouahigouya. Il a, en outre, visité le dépôt de la Centrale d'achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG), sis au secteur n°13 de la ville.
La mesure gouvernementale consistant à offrir des soins gratuits aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans est en bonne marche dans le septentrion burkinabè. Le constat a été fait par le gouverneur de la région, Hassane Sawadogo, le 11 août 2016 à Gondologo, au secteur n°12 de Ouahigouya. Accompagné de ses proches collaborateurs et des responsables de la santé du Nord, il a pu toucher du doigt les réalités au niveau du CSPS de la localité et encourager l'ensemble du personnel. ‹‹ Nous sommes sortis ce matin pour voir l'effectivité de cette mesure gouvernementale et saisir l'occasion pour féliciter les acteurs ››, a justifié le gouverneur. Le dispensaire a été le premier à être visité par les hôtes du jour. Aux agents de santé, ils ont expliqué l'objet de leur sortie et fait le tour des locaux. La salle d'attente était bondée. Plusieurs femmes, bébés dans les bras, patientaient. Pauline Koussoubé est venue soigner son enfant âgé d'un an qui vomit. Visage décontracté, elle a avoué n'avoir rien déboursé. Même son de cloche chez Safiata Sawadogo lorsqu'elle a déclaré que son bébé atteint de paludisme a reçu des soins gratuits. A l'unanimité, les deux mères ont salué cette mesure gouvernementale qui vient soulager la population. Après le dispensaire, le cap a été mis sur la maternité. Là, quelques femmes enceintes sont en attente d'être consultées. Sourire aux lèvres, Latifa Sigué a confié qu'elle est à sa troisième consultation prénatale mais n'a encore rien payé. Dans les échanges avec les visiteurs, les agents de santé ont dévoilé leurs conditions de travail et affirmé que la gratuité a eu un impact positif sur la santé de la population. L'infirmier chef de poste, Marc Bassolé, a indiqué qu'avec la mesure, le taux de fréquentation du centre a considérablement grimpé. Entre autres difficultés, on a relevé le manque de numéros de téléphone pour certaines femmes, l'augmentation du volume de travail des agents et la rupture de certains consommables médicaux. Le gouverneur et sa délégation ont aussi fait escale au dépôt de la CAMEG en vue de s'imprégner des conditions d'approvisionnement et de conservation des produits pharmaceutiques. A entendre le chef magasinier, Ousséni Ilboudo, la sortie des produits est devenue fréquente avec la gratuité si fait que des ruptures sont généralement constatées. Après la visite, le gouverneur s'est dit édifié. ‹‹ J'avoue que ce que j'ai vu m'a beaucoup émerveillé. Nous avons constaté que la mesure a contribué énormément à améliorer l'accès aux structures sanitaires. On a aussi constaté que le dépôt de la CAMEG est bien entretenu et que la conservation des produits est de très bonne qualité ››, s'est réjoui le premier responsable de la région. C'est pourquoi, il a tenu à réitérer ses remerciements au gouvernement pour ‹‹ cette idée lumineuse de la gratuité des soins ››.
Mady KABRE
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