L’Initiative pour le développement des sports et des loisirs (IDSL) a déroulé le tapis rouge pour les meilleurs footballeurs de la saison 2015 /2016, le vendredi 13 août 2016 à Ouagadougou. Au cours d’une cérémonie sobre mais plein de symbole, les initiateurs ont offert des trophées et du « cash » aux athlètes du Fasofoot qui se sont le mieux illustrés tout au long de la saison.
La moisson continue pour le jeune Yacouba Mando du Rail Club du Kadiogo. Autant dire que 2016 est une année de collection pour le garçon. Au sortir d’une saison bien remplie et couronnée du titre de champion national et de vainqueur de la coupe du Faso, l’étoile montante de la famille orange et noire ne cesse de séduire les différents jurys des organisations qui récompensent les meilleurs sportifs de la saison. Ainsi, après avoir été distingué successivement à la nuit des lauréats et à Fasofoot Award, l’enfant de Kaya est de nouveau porté au firmament à la cérémonie de Sabot d’or. Il est sacré meilleur joueur de l’année. A côté de lui, d’autres acteurs qui se sont également bien illustrés au cours de la saison, se sont vu également récompensés. Il s’agit de Aboubacar Sawadogo, meilleur gardien (aussi du RCK), Nasser Lawali (Kozaf) meilleur buteur avec 11 buts et meilleur joueur de nationalité étrangère dans le championnat national, Razak Bénin (USCO) meilleur espoir, Kamou Malo (RCK) meilleur entraîneur. Les titres de meilleurs défense et meilleure attaque ont été attribués respectivement à l’Union Sportive de Ouagadougou (USO) avec 12 buts encaissé durant toute la saison et au Racing Club de Bobo-Dioulasso (RCB) avec 35 réalisations.
En plus des acteurs de champ, les organisateurs de Sabot d’or ont aussi eu des égards envers des personnalités qui font dans la promotion du sport. C’est ainsi que des Sabots d’honneur ont été attribués à Justin Daboné, journaliste sportif au journal L’Observateur Paalga, Francis Liliou, médecin de sport, la ligue de football professionnel en tant que meilleure structure d’organisation du football.
Des attestations d’encouragement pour leur participation à l’animation dans les stades ont été décernées aux mamans ASFA-Y, USO, AS-SONABEL et USFA.
La cérémonie de la troisième édition s’est achevée à la grande satisfaction du promoteur, Issiaka Ilboudo. Toutefois, l’homme trouve qu’il lui reste d’énormes défis à relever. « Trois ans ce n’est rien dans la vie d’un évènement. L’année prochain,e nous aurons le Sabot d’Or de la presse sportive. Les journalistes sportifs font un travail exceptionnel pour mettre les autres acteurs sous le feu des projecteurs, il faut à un moment donné aussi qu’on pense à vous.
Nous pensons aussi aux Sabot d’or de l’intégration dans l’espace UEMOA. Aujourd’hui les chefs d’Etats parlent de l’intégration des peuples et le football est un véritable vecteur. Dans les années à venir, nous ferons de Ouagadougou la capitale de la célébration du football ouest-africain afin de réunir les meilleurs footballeurs de l’espace. Ce sera une invite à la jeunesse pour qu’elle sache qu’elle est leader et elle doit poser des actes qui vont dans le sens du développement de leurs pays ».
C’est avec modestie que les lauréats du jour accueillent leurs titres. Pour Kamou Malo, meilleur coach de la saison « le choix humain est toujours aléatoire. C’est peut-être le fait que je suis champion national et détenteur de la coupe du Faso qu’on me donne ce titre. Je pense plutôt que c’est l’organisation du club qu’il faut saluer. C’est un travail collectif et si à l’intérieur on vous donne un prix individuel vous ne pouvez que magnifier le collectif ». Mando lui, ne se voit pas au sommet comme pourrait le faire croire son titre. « Il me reste beaucoup à faire » a-t-il confié. Il ne cache d’ailleurs pas ses envies d’aller renforcer ses capacités dans un autre club hors du pays.
B. Léopold YE