Lutte contre les MGF : Sika Kaboré réaffirme son engagement

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Publié le dimanche 14 aout 2016 | FasoZine

© Autre presse par DR
Lutte contre les MGF: Sika Kaboré réaffirme son engagement

En 2015, sur 159 filles et femmes mutilées, 5 sont décédées. Pour l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré, ces chiffres traduisent «la persistance d’une pratique dont les conséquences sont aussi désastreuses les unes que les autres à court, moyen et long terme sur la santé et le bien-être de la fille, de la jeune fille et de la femme». Le samedi 13 août 2016, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, elle a réaffirmé sa détermination à lutter contre cette pratique.

Cette rencontre avec les hommes et femmes de média a été organisée pour «lever toute équivoque» sur l’implication personnelle de la Première dame dans la lutte contre l’excision. «Il s’agissait pour moi de réaffirmer mon engagement dans ce combat», affirme Mme Kaboré. La démarche fait également suite aux récents cas excisions découverts à Ouagadougou.

Tout en reconnaissant que la tendance en ce qui concerne la pratique de l’excision est à la baisse, l’épouse du chef de l’Etat, par ailleurs présidente d’honneur du Conseil national de la lutte contre la pratique de l’excision, estime que «nous devons continuer la lutte. Ce pourquoi je réaffirme mon soutien total aux actions de promotion de l’élimination définitive de l’excision au Burkina Faso ». A en croire Mme Kaboré, aucun effort ne sera ménagé afin de faire de cet objectif une réalité.

Par ailleurs, c’était également l’occasion pour la Première dame de lancer un appel à tous les acteurs intervenants dans cette lutte. «J’invite tous les secteurs ministériels impliqués dans la lutte pour l’abandon de l’excision, les partenaires techniques et financiers, les ONG et associations, les autorités religieuses et coutumières à persévérer dans leurs efforts », a-t-elle lancé.

En outre, une exhortation a été faite à l’endroit des populations, afin qu’elles dénoncent tout acte d’excision «pendant qu’il est encore temps» en vue de sauver les victimes éventuelles.

«Nous avons beaucoup d’activités que nous menons ensemble. Au titre de cette année, nous mettrons l’accent sur la sensibilisation, à tous les niveaux. Et à côté de cela, il sera question de mener des actions qui tentent à sauvegarder un certain nombre d’acquis déjà engrangés», soutient Sika Kaboré.