La Cour de cassation du Burkina Faso a rejeté vendredi la demande de liberté provisoire déposée par les avocats de Djibril Bassolé, l'ancien chef de la diplomatie de Blaise Compaoré qui est incarcéré dans le cadre des enquêtes sur la tentative de putsch de septembre 2015, a-t-on appris de source judiciaire.
Selon le premier président de la Cour de cassation, Thérèse Traoré Sanou, la requête est "recevable en la forme", mais "mal fondée".
"Nous n'avons pas demandé directement la mise en liberté provisoire", a précisé Me Dieudonné Bonkoungou, l'un des avocats de M. Bassolé. Il a souligné que si la Cour a estimé que les actions des avocats étaient bien fondées, ça leur permettrait d'espérer une remise en liberté provisoire.
"On peut encore commencer devant le juge d'instruction, on peut saisir la Chambre de contrôle et on peut encore revenir ici", a-t-il répété.
Le général de gendarmerie Djibril Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré chassé du pouvoir en 2014, a été incarcéré pour son implication présumée dans la tentative de putsch menée par le général Gilbert Diendéré le 16 septembre 2015.