Les journaux burkinabè reçus à APA jeudi matin, présentent des Unes variées où l’on retrouve des sujets relatifs à la politique, mais aussi à des faits divers.
"3 filles excisées à Ouagadougou : L’exciseuse aux arrêts, l’iman de Wayalghin (quartier au centre de Ouagadougou) activement recherché", arbore à sa Une le journal Le Quotidien qui informe que le sujet a fait l’objet d’une conférence de presse, la veille.
A ce propos, Aujourd’hui au Faso rapporte que "la gendarmerie nationale recherche un iman et une exciseuse", avant de renseigner que les trois fillettes excisées sont scolarisées et ont un âge compris entre 6 et 12 ans.
Selon le commandant de brigade, Adama Benon, cité par le journal, suite à une enquête, les recherches ont conduit à deux suspects, à savoir la mère d’une des victimes et son oncle paternel.
Et c’est pourquoi, le journal privé Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) titre : "Lutte contre la pratique de l’excision : Deux parents retenus par les FDS (Forces de défense et de sécurité), un iman et son exciseuse recherchés".
Le même journal revient sur les récentes inondations survenues dans la capitale burkinabè, en affichant à sa Une : "Pluie du 9 août 2016 à Ouagadougou : 1 mort et des dégâts matériels importants".
En politique, le quotidien national Sidwaya évoque le séjour du président du Faso en Afrique centrale, soulignant que Roch Marc Christian Kaboré, rentré hier mercredi de sa visite au Tchad et au Congo, a fait à la presse un point de son séjour.
Le journal cite, en première page, le président Kaboré qui a souligné la "nécessité pour l’UA (Union africaine) de s’investir dans la résolution des crises".
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso mentionne à sa Une : "Roch chez Déby et Sassou : On a discuté résolution des crises en Afrique".
L’hebdomadaire satirique le Journal du jeudi (JJ), pour sa part, parle du "pouvoir Kaboré" qui, selon lui, "manque de lisibilité politique’’.
JJ, dans sa rubrique ‘’Digest’’, se demande également : "L’opposition manque-t-elle de couilles ?’’, précisant que "pour mériter son statut, l’opposition a encore besoin de prouver sa virilité dans un Burkina où la tentation est toujours présente dans les faits et gestes des tenants du pouvoir et de leurs lieutenants’’.
ALK/od/APA