Gourcy - Les membres du Cadre de Concertation Provincial (CCP) ont tenu leur première session de l’année le lundi 8 août 2016. C’était dans la salle de réunion du Haut-commissariat à Gourcy sous la présidence du Haut-commissaire Hawa Marie Albane Kaboré.
Pour cette session, la première de l’année en cours, les échanges ont porté essentiellement sur la programmation et le bilan à mi-parcours de l’exécution des Plans Annuels d’Investissement des communes (PAIC) au titre de l’année 2016. Après l’ouverture de la session par le Haut-commissaire, c’est Auguste Namono, représentant de la Direction Régionale de l’Economie et de la Planification (DREP/Nord) qui a présenté aux participants la programmation des cinq communes de la province. M. Namono a indiqué que 540 115 908 francs CFA devraient être mobilisés en vue de réaliser 53 activités dans les secteurs sociaux, le soutien à la production et la gouvernance locale. Dans cette enveloppe, les charges sont reparties entre les communes, l’Etat et les autres partenaires financiers dans l’ordre respectif de 22,5%, 30,34% et 47,16%. Le présentant de la DREP a précisé qu’à ce jour, 23 actions pour un montant budgétaire engagé de 169 631 686 sont réalisées ou sont en cours de réalisation sur les 53 prévues, soit un taux de réalisation de 43,40%. Au cours de la présentation il est ressorti que l’ensemble des communes (Bassi, Boussou, Gourcy, Lèba et Tougo) affichent au 31 Juillet 2016 un taux d’exécution financière de 31,41%. Au terme de la présentation du bilan, les membres du cadre ont échangé sur la faible capacité d’autofinancement des communes et le non-respect des engagements par les prestataires de services ce qui constitue des difficultés majeures limitant le développement des collectivités. L’Association Monde Rural (AMR/B) partenaire au développement de la province a saisi l’opportunité du cadre de concertation pour égrener ses contributions au bien-être des populations au cours des vingt dernières années. A en croire Amadou Wangré le coordonnateur national, ce sont environs 2 milliards 500 millions de nos francs qui ont été injectés dans les secteurs tels que la promotion de la gouvernance locale, la décentralisation, et des droits humains, la lutte contre l’extrême pauvreté et enfin dans la souveraineté alimentaire. Il faut noter que cette session qui a connu la présence effective des préfets, des directeurs et chefs de services, des responsables d’ONG, de projets et d’associations a été marqué le retour des maires nouvellement élus qui ont repris la gestion des communes après l’épisode des délégations spéciales.
Aziz KIEMDE