Une journée nationale de protestation sous forme de sit-in en fin août, assortie d’une grève de 24 heures ; c’est le clou de la rencontre que le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a tenue le mardi 9 août 2016 avec les hommes de médias.
Face au silence des autorités relatif à la satisfaction de leurs préoccupations, les militants du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) se sont réunis en assemblée générale, le 28 juillet 2016, et ont décidé qu’il était temps de passer à l’action. Quelques jours après, soit le 9 août de l’année courante, ils ont convié les hommes de médias, sous une pluie battante, pour partager avec eux les grandes lignes des activités à venir.
Pour le syndicat, au regard de l’insatisfaction et du manque de volonté constatées jusque-là dans la résolution des préoccupations des travailleurs des médias publics et pour amener le gouvernement à les examiner sérieusement, une journée nationale de protestation sous forme de sit-in au cours de ce mois, assortie d’une grève de 24 heures, est prévue. Ces actions seront précédées d’activités préparatoires, notamment une conférence publique dans les jours à venir.
Les revendications du SYNATIC sont relatives, entre autres, à l’adoption d’un statut particulier, au reclassement des agents bloqués en B1, A2, et A3 depuis 2004, à l’élaboration d’un plan de carrière pour permettre aux contractuels des Editions Sidwaya et de la RTB de passer les concours professionnels, au rétablissement des rémunérations «injustement coupées» depuis 2012 et à « l’arrêt des intimidations et des pressions de tout genre sur les journalistes dans le traitement de l’information dans le strict respect des règles d’éthique et de déontologie». Le syndicat affirme que les réponses données par son ministère de tutelle jusque-là à ces revendications « sont vagues et sans échéances précises. »
Akodia Ezékiel Ada