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«Blaise Compaoré a fait du Burkina, un Etat puissant, craint et respecté», selon le journaliste Adama Ouédraogo
Publié le samedi 6 aout 2016  |  AIB
Burkina
© aOuaga.com par Séni Dabo
Burkina : dédicace d`un livre sur le règne de Blaise Compaoré
Vendredi 5 août 2016. Ouagadougou. Le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss a dédicacé son tout premier ouvrage sur le règne de l`ancien président du Faso, Blaise Conpaoré, intitulé "Blaise Compaoré : de l`ascension à la descension"




Ouagadougou - Le président Blaise Compaoré, chassé par la rue en octobre 2014, a pourtant réussi à faire du Burkina, «un Etat puissant, craint et respecté», a affirmé vendredi le journaliste en liberté provisoire Adama Ouédraogo (Damiss), lors de la dédicace de son œuvre consacré à l’ancien chef d’Etat.

«Malgré les crimes économiques et les crimes de sang qui ont caractérisé son régime, Blaise Compaoré a fait du Burkina, un Etat puissant, craint et respecté», a déclaré vendredi Adama Ouédraogo dit Damiss, lors de la dédicace de son premier livre: «Blaise Compaoré, De l’Ascension à la Descension».

Selon le présentateur de l’ouvrage, Aboubacar Dao, le capitaine Blaise Compaoré est arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987, à la suite «des erreurs» commises par son mentor Thomas Sankara.

Il a ajouté que M. Compaoré a pu se maintenir au pouvoir, en supprimant les Comités de défense de la Révolution (CDR), les Tribunaux populaires de la Révolution (TPR) et en réhabilitant la chefferie coutumière et les fonctionnaires licenciés.

D’après M. Dao, les larges privilèges que le président Compaoré a accordés à son cercle familial, l’assassinat en 1998 du célèbre journaliste Norbert Zongo et sa séparation avec ses anciens compagnons (aujourd’hui au pouvoir), expliquent entre autres, sa chute brutale le 31 octobre 2014.

Le président Blaise Compaoré qui a voulu modifier la Constitution pour gouverner au-delà de 28ans, a été chassé du pouvoir lors des journées insurrectionnelles des 30 et 31 octobre 2014, lesquelles ont occasionné une trentaine de morts.

Pour le journaliste Adama Ouédraogo, «Même si Blaise Compaoré est parti par la petite porte, il faudra retenir aussi son mérite et surtout le fait qu’il ait accepté de démissionner, même si c’est sous la contrainte pour faire moins de victimes».

Son œuvre comporte 183 pages et est préfacée par le journaliste critique Newton Ahmed Barry, récemment élu président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

En rappel, M. Ouédraogo a été incarcéré du 14 décembre 2015 au 5 février 2016, pour son implication présumée dans le putsch déjoué du 16 septembre 2015, orchestré par des officiers proches de M. Compaoré.

Il bénéficie depuis lors d’une liberté provisoire pour raison de santé.

Agence d’information du Burkina
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