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Burkina: le principal parti d’opposition règle ses comptes avec le pouvoir
Publié le vendredi 5 aout 2016  |  AIB
Suspension
© aOuaga.com par Séni Dabo
Suspension du 2e vice-président de l`UPC : le parti donne les raisons
Jeudi 21 avril 2016. Ouagadougou. Des responsables de l`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ont animé une conférence de presse sur la suspension de son 2e vice-président, Louis Armand Ouali. Photo : député Amadou Sanon, 3e vice-président de l`UPC




Ouagadougou - Le président du Faso Roch Kaboré aurait eu en fin juillet, un entretien téléphonique avec l’ex président Blaise Compaoré. Selon l’Union pour le progrès et le changement, «c’est inconséquent de diaboliser le jour» l’opposition pour son rapprochement avec l’ancien parti au pouvoir et «de négocier la nuit» avec le père-fondateur dudit parti.

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, pouvoir) «ne rate pas une occasion pour accuser l’Union pour le progrès et le changement (UPC), de s’être retrouvée à l’Opposition avec des partis de l’ancien régime. C’est inconséquent de diaboliser un parti politique le jour et négocier avec son père-fondateur la nuit», a écrit mercredi Amadou Sanon.

Le troisième vice-président de l’UPC faisait allusion à l’entretien téléphonique qu’aurait eu en fin juillet, le président Roch Kaboré avec son prédécesseur Blaise Compaoré (exilé en Côte d’Ivoire), en marge d’un sommet entre les deux pays.

Le ministre des Affaires étrangères burkinabè Alpha Barry s’était empressé de démentir sur la télévision nationale du Burkina, cette information de l’Agence de presse africaine (APA).

«L’UPC trouve insensée et inopportune la sortie du ministre Alpha Barry. Ce démenti n’intéresse pas les Burkinabè. Ce qui les intéresse, ce sont les résultats des travaux du traité d’amitié et de coopération et non les appels téléphoniques du Président Kaboré».

Le MPP (55 députés sur 127) arrivé au pouvoir en novembre 2015, est né en janvier 2014 de la démission des membres influents du parti du président Blaise Compaoré, chassé par la rue en octobre 2014.

Son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, 18 députés) a rejoint l’UPC (33 députés) de Zéphirin Diabré (candidat malheureux à la dernière présidentielle) dans l’opposition.

Agence d’Information du Burkina
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