Le gouvernement burkinabè a sommé mardi 2 août un tiers des partis politiques du pays à se conformer à la loi d'ici le 31 août sous peine de « suspension » ou de « dissolution ».
« Certains partis politiques n’ont pas organisé de congrès ou d’assemblées générales pour renouveler leur bureau depuis deux ans, pour d'autres depuis plus de six ans », explique Kayaba Aristide Béré, le directeur des Libertés publiques. Selon les autorités, cela est totalement contraire à la loi de 2001 et aux statuts de certains partis.