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Burkina : des partis politiques appelés à se conformer à la loi (officiel)
Publié le mardi 2 aout 2016  |  AFP
CENI
© aOuaga.com par Séni Dabo
CENI : Newton Ahmed Barry, nouveau président
Lundi 25 juillet 2016. Ouagadougou. Le journaliste Newton Ahmed Barry a été élu nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Photo : Simon Compaoré, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure




Ouagadougou - Le gouvernement burkinabè a sommé mardi un
tiers des partis politiques du pays à régulariser leur situation vis-à-vis de
la loi d’ici le 31 août pour éviter leur "suspension" ou leur "dissolution".
Quelque 42 partis sur les 145 que compte le Burkina Faso, soit près d’un
tiers des formations politiques, sont dans l’illégalité, a indiqué le
ministère en charge des Libertés publiques dans un communiqué.
Certains partis politiques "n’ont plus organisé de congrès ou d’assemblées
générales pour renouveler, comme le prévoit la loi, leurs directoires depuis
au moins deux ans pour certains, six ans pour d’autres", a dénoncé le
ministère dans ce communiqué, les appelant à le faire d’ici au "mercredi 31
août 2016", au risque de s’y voir contraindre par la loi.
Ces partis pourraient également faire l’objet d’une "suspension" ou d’une
"dissolution pure et simple", a précisé à l’AFP le directeur des Libertés
publiques, Kayaba Aristide Béré.
Le Burkina Faso, pays pauvre enclavé d’Afrique de l’ouest, a adopté un
système politique intégral avec liberté de création des partis et formations
politiques depuis le retour du pays à la démocratie après une quinzaine
d’années de régimes d’exception.
Mais de nombreuses voix s’élèvent pour demander la limitation du nombre de
partis politiques afin d’éviter l’émiettement de l’échiquier politique et la
dispersion de l’électorat.
Une loi adoptée en 2008 interdit le "nomadisme" ou la "transhumance"
politique.
Moins d’un an après sa création en janvier 2014, le Mouvement du peuple
pour le progrès (MPP) du président Roch Marc Christian Kaboré, un ancien
cacique du parti du président déchu Blaise Compaoré, a remporté les élections
générales organisées fin novembre 2015 au Burkina Faso.



roh/eak/mda
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