Le Burkina Faso a lancé, à Dédougou (Ouest), les travaux de construction de sa deuxième centrale solaire d’un coût de 38 millions d’euros (25,1 milliards de FCFA), a appris APA lundi auprès du ministère en charge de l’Energie.
Cette initiative est à mettre à l’actif du groupe canadien Semafo à travers sa filiale, Windiga Energy. Semafo exploite la mine d’or de Mana.
Dotée d’une puissance de 20 MW et d’une capacité de production de 33 million kWh /année, cette centrale vient en appoint à celle de Zagtouli (Centre), construite en juin dernier.
Le projet qui bénéficie de l’appui financier de la Banque africaine de développement (BAD) de la Société financière internationale (SFI) et de l’appui technique de Siemens, porte sur une durée de 25 ans au terme de laquelle la centrale serait rétrocédée à l’État burkinabé pour un franc symbolique.
La centrale dont les premières livraisons dans le réseau de SONABEL sont prévues dans le courant du second semestre de 2017, sera érigée sur 70 hectares et comprendra 85 200 panneaux photovoltaïques.
Le Burkina Faso connaît un déficit électrique d’environ 140 mégawatts qui se traduit par de fréquents délestages (entre février et juin) alors que les besoins croissent en moyenne de 13 % l’an.
En perspective, la Banque mondiale compte financer au Burkina Faso la construction d’une centrale thermique de 50 mégawatts, pour une enveloppe de 80 à 100 millions de dollars.
TT/cat/APA