Les recrues du contingent 2015 ont achevé leur formation. Jugés aptes à exercer le métier des armes, les 1 086 jeunes nouveaux militaires ont reçu leurs épaulettes, le 29 juillet 2016 au camp Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso.
Ce sont 1 086 jeunes soldats qui ont été jugés aptes à servir les forces armées nationales. Ces nouveaux militaires sont issus des centres de formation de l’armée de Ouagadougou, de Dori et de Bobo-Dioulasso. Ils étaient au nombre de 1 100 à débuter en février 2016 l’apprentissage aux métiers des armes, qui a duré 6 mois. La formation visait à faire d’eux des soldats, des combattants et de bons citoyens. Elle a porté sur la formation militaire générale, la mission opérationnelle et la formation physique et sportive. Au cours de la formation, 13 apprenants ont été radiés pour des raisons diverses et un est malheureusement décédé. Les 1 086 ont reçu leurs épaulettes, le 29 juillet 2016 au camp Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. Au cours de la cérémonie, il y a eu peu de discours, mais beaucoup de démonstrations. Les jeunes militaires ont ainsi étalé ce qu’ils ont appris au cours des 180 jours. Ils ont fait plusieurs démonstrations, dont celles de techniques de soutien à la paix, de traque des grands bandits ou de fouilles. Et contrairement aux autres cérémonies de sortie, des balles d’exercice ont même été utilisées et leurs crépitements ont créé quelques frayeurs au sein du public venu les soutenir. Selon le chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel-major Raboyinga Kaboré, des modules ont été introduits à la formation pour faire face aux défis sécuritaire. Il s‘est dit satisfait des résultats atteints. Les jeunes soldats, à l’instar de Abdallah Ben Drabo, se sont réjouis de la formation et se sont dits prêts à combattre pour la patrie, même au prix de leur vie. Le chef de corps du Groupement d’instruction des forces armées, le chef de bataillon Cyprien Kaboré, a appelé les jeunes soldats à toujours agir en militaire professionnel et à toujours se former, pour l’entretien et le perfectionnement de leurs connaissances, pour le succès des armes au Burkina Faso. M. Kaboré a souhaité de la hiérarchie militaire la dotation à temps des moyens dédiés à la formation et la mise en place d’une structure de contrôle chargée d’harmoniser les pratiques et le suivi rigoureux et homogène des programmes de formation dans les différents centres d’instruction.
Adaman DRABO