Le Gouvernement burkinabé a érigé de nouvelles règles dans la passation des marchés publics, afin de booster les investissements, a appris APA lundi auprès du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement.
Cette nouvelle donne trouve son fondement dans « le faible taux d’absorption des financements, les financements perdus ou annulés, le coût du service de la dette, le retard constaté dans l’exécution des projets, la défaillance des prestataires constatés surtout dans ses secteurs, les abandons de chantiers », selon la ministre Rosine Coulibaly/ Sori.
Le ministère a indiqué que le pays subissait la perte de plusieurs financements internationaux, du fait des lourdeurs administratives.
Environ 32 milliards de F CFA de financement sont actuellement hypothéqués
Pire, certains projets et programmes arrivaient à échéance avec un taux de d'exécution financière de moins de 15%, obligeant le Burkina Faso à reverser aux partenaires des ressources considérables.
Avec les nouvelles règles, les seuils de passation des commandes publiques sont rehaussés en tenant compte de la nature de la prestation et de l'autorité contractante.
Il est également recouru à des conditions allégées portant sur la réduction des délais d'approbation des contrats, la réduction des délais d'approbations des travaux des commissions d'attribution des marchés, par le rehaussement du seuil d'approbations desdits travaux à 3 milliards de F CFA.
Les conditions allégées s'appliquent aux secteurs de la santé, des infrastructures, de l'énergie, de l'éducation, de l'agriculture, de l'eau, de l'enseignement supérieur ainsi que de l'humanitaire.
TT/of/APA