Les députés burkinabè ont amendé pour la deuxième fois en six mois, la loi de finances 2016. Le texte instaure de nouvelles taxations sur les boissons, les jeux de hasard et le foncier, pour financer les objectifs de développement du programme présidentiel.
Défendue devant les parlementaires par la ministre de l’Économie, des Finances et du développement, Rosine Sori-Coulibaly en personne, la nouvelle mouture du budget de l’année s’équilibre en recettes et en dépenses à 1 945 milliards de F CFA (environ 2,96 milliards d’euros).
Un choix que la ministre explique en partie par la volonté du gouvernement d’avoir une attitude prudente dans la gestion des finances publiques. Ainsi, cette loi de finances rectificative permet d’apurer l’incidence financière du texte 081 — adopté durant la Transition politique sous la pression des syndicats — relatif au statut général des fonctionnaires, dont le coût est estimé à 40 milliards de F CFA.
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