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Burkina: "La relance économique est le dernier des soucis" des autorités post-transition, selon les députés de la 2ème force politique
Publié le mercredi 27 juillet 2016  |  Alerte-info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Suspension du 2e vice-président de l`UPC : le parti donne les raisons
Jeudi 21 avril 2016. Ouagadougou. Des responsables de l`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ont animé une conférence de presse sur la suspension de son 2e vice-président, Louis Armand Ouali. Photo : député Moussa Zerbo, porte-parole adjoint de l`UPC




Les députés de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), deuxième force politique burkinabè estiment que la "relance économique est le dernier des soucis" des nouvelles autorités post-transition, a déclaré mardi à Ouagadougou l’élu Moussa Zerbo, face à la presse.

"Les mesures de relance économique" des nouvelles autorités installées après l’élection couplée présidentielle/législatives du 29 novembre 2015 "sont extrêmement faibles, seulement dix milliards francs CFA y sont consacrés", a déploré M. Zerbo, indiquant que le "gouvernement ne maîtrise pas les dépenses publiques, comme le prouvent les décrets d’avances pris alors que les dépenses étaient connues avant la première loi de finances rectificatives".

Le ralentissement de l’activité économique relève de la responsabilité du gouvernement du banquier Paul Kaba Thiéba qui, au lieu d’éponger la "dette intérieure, continue dans le tâtonnement en prenant des décisions improvisées pour calmer la tension sociale", a poursuivi M. Zerbo, signifiant que le groupe parlementaire UPC "s’est abstenu" lors du vote de la deuxième loi de finances rectificatives qui s’est tenu lundi.

Le groupe parlementaire UPC qui s’est également abstenu de voter la loi sur le foncier, a estimé qu’"il fallait au préalable sensibiliser les populations et les exécutifs locaux et un fichier cadastral informatisé, pour plus de transparence", a dit son président Alitou Ido, notant que son équipe "a voté contre le projet de loi portant allègement des procédures de passations des marchés publics, parce que cette loi ouvre la porte à la corruption et au pillage systématique des ressources nationales".

Par ailleurs le groupe parlementaire UPC "a contribué au vote de 21 lois" au cours de cette première session qui a duré six mois, a précisé M. Ido, dénonçant le fait que les "questions orales adressées au gouvernement" qui suscite un débat d’intérêt national "prennent l’allure de questions écrites".

Composé de plus d’une trentaine de députés, le groupe parlementaire UPC, qui se dit "républicain", compte consentir l’impôt, voter les lois et contrôler l’action du gouvernement avec "responsabilité", a conclu son président Alitou Ido.

BBO


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