Le président Kaboré suggère à Maroc Télécom d’opérer «des plans d’urgence» au Burkina

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Publié le mercredi 27 juillet 2016 | AIB

© Présidence par D.R
Le Président du Faso, ministre de la Défense nationale et des anciens Combattants, chef suprême des armées, Roch Marc Christian Kaboré, a présidé la cérémonie de clôture de la première session du Conseil d’Administration du Secteur ministériel (CASEM) du ministère de la Défense le vendredi 22 juillet 2016

Ouagadougou-Le président du Faso Roch Kaboré a demandé mardi à Maroc Télécom, principal acquéreur en 2006 de l’Office national des télécommunications (ONATEL), «de réfléchir à des plans d’urgences pour accélérer les infrastructures de télécommunications» au Burkina Faso.

Le président du Faso «m’a donné ses orientations pour développer et accélérer le développement de (Maroc) Télécom. Il m’a demandé de réfléchir à des plans d’urgences pour accélérer les infrastructures de télécommunications dans le pays», a affirmé mardi à l’issue d’une audience, le président du directoire de Maroc Télécom,Abdeslam Ahizoune.

«C’est ce que nous allons faire très vite dans la concertation avec les pouvoirs publics, de sorte à ce que les objectifs et les fruits de notre investissement dans l’ONATEL qui est une société nationale dans laquelle il y a des intérêts publics importants, soient partagés par tous», a assuré M. Ahizoune.

«Aujourd’hui les technologies de l’information constituent un facteur essentiel, un levier du développement économique et social pour toutes les catégories de la société du Burkina Faso. Que ce soit la jeunesse, le citoyen ordinaire, le commerçant, les entreprises, l’administration, les services, les technologies de l’information sont absolument essentielles», a-t-il poursuivi.

Rappelons que le 29 décembre 2006, Abdeslam Ahizoune avait assisté à Ouagadougou, à la signature de l’acte de cession qui conférait 51% des actions de l’Office national des télécommunications (ONATEL) à Maroc Télécom, pour environ 144 milliards de FCFA.

Face aux critiques nourries d’une partie de l’opinion nationale, l’entreprise marocaine s’était engagée à faire de l’ONATEL (téléphone fixe et internet) et de sa filiale Telmob (téléphonie mobile), des entreprises de référence au sein de l’Afrique de l’Ouest.

fo-ndt/taa