La coalition nationale des acteurs économiques pour un commerce équitable a, au cours d’une conférence de presse, le mardi 26 juillet 2016, à Ouagadougou, appelé au respect des innovations portées aux statuts de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso pour un environnement économique équitable.
Pour une Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) au service de tous les acteurs économiques, la Coalition nationale des acteurs économiques pour un commerce équitable veille au grain. C’est ce que les membres de ce regroupement de commerçants ont fait savoir, le mardi 26 juillet 2016 à Ouagadougou, lors d’un point de presse. A en croire leur porte-parole, Harouna Gouem, ils entendent suivre de près l’application effective des réformes entreprises au sein de leur structure faîtière et dont ils ont été partie prenante, au lendemain de l’insurrection populaire d’octobre 2014. L’objectif étant, selon lui, d’aboutir à la mise en place définitive d’une assemblée consulaire représentative de tous les acteurs économiques. Ces modifications concernent principalement le statut de la CCI-BF et la tenue des élections consulaires. Il a, à cet effet, rappelé l’augmentation du nombre d’élus consulaires qui passe désormais de 123 à 151, l’entrée de nouveaux acteurs au sein des instances dirigeantes, le déploiement de la CCI-BF dans les régions, la participation des élus à l’animation consulaire, l’instauration du principe de l’alternance et l’amélioration de la gouvernance. « Ces réformes sont d’un grand intérêt pour le monde des affaires et nous souhaitons leur mise en application effective », a souligné le porte-parole de la coalition. Pour ce qui a trait à la tenue des élections consulaires, les animateurs de la conférence ont dit leur attachement au respect des conditions d’éligibilité arrêtées d’un commun accord.
Une institution solide
Il s’agit de l’âge du président fixé à 70 ans maximum, son élection pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois et le poste de directeur général qui se fera par appel à candidature. C’est à ces conditions a insisté M. Gouem que l’institution sera « solide, pérenne et viable car, une grande majorité des acteurs économiques comme les PME/PMI, les artisans, les acteurs de l’économie dite informelle, étaient mis de côté sinon ignorés par certains élus de la chambre consulaire ». Aux préoccupations des journalistes à propos du nombre des membres de la coalition, du point de leurs actions et des acquis engrangés, les commerçants se sont voulus rassurants. Plusieurs rencontres avec le ministre de tutelle ont été initiées et ont abouti à des acquis « non négligeables », a dit Ibrahim Ouédraogo de la fédération nationale des associations du secteur informel. Il en veut pour preuve, les 47 postes obtenus pour le compte du secteur informel, l’âge du président qui a été retenu au terme de tractations tous azimuts, etc. Quant au nombre de leurs membres, il a donné le chiffre de 236 associations à travers le pays. La coalition nationale des acteurs économiques pour un commerce équitable a vu le jour selon ses fondateurs en 2015 avec pour objectif de fédérer les énergies pour la défense des intérêts de l’ensemble des opérateurs économiques et pour une économie nationale prospère.
Voro KORAHIRE
Souhaibata BARRY
(Stagiaire)