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Burkina : un journaliste d’investigation élu à la tête de la CENI
Publié le mardi 26 juillet 2016  |  Xinhua
CENI
© aOuaga.com par Séni Dabo
CENI : Newton Ahmed Barry, nouveau président
Lundi 25 juillet 2016. Ouagadougou. Le journaliste Newton Ahmed Barry a été élu nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)




Newton Ahmed Barry, co-fondateur et rédacteur en chef du bimestriel d'investigation "L'Evènement", a été élu lundi soir, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), au titre de la communauté musulmane.
M. Barry a travaillé comme journaliste reporter à la radio nationale (publique) et à la télévision nationale (publique) avant de créer avec d'autres partenaires "L'Evènement".
Le journaliste très critique du régime défunt de Blaise Compaoré, remplace à ce poste Me Barthélemy Kéré, qui a passé cinq années à la tête de la CENI.
Après un vote à main levée, le poste de deux vice-présidences est assuré respectivement par Mme Barry Traoré Delphine et Kéré Adama, tandis que les deux rapporteurs sont Tasséré Savadogo et Ilboudo Bénoit.
Après l'élection, le ministre en charge de l'Administration territoriale, Simon Compaoré a souligné que la prestation de serment du nouveau bureau est prévue pour mercredi prochain au Conseil Constitutionnel.
"Je voudrais d'abord saluer l'unanimité et la fraternité avec laquelle ce nouveau bureau a été mis en place, je pense que cela va beaucoup faciliter nos travaux qui vont suivre parce que nous sommes chargés d'arbitrer les élections et pour arbitrer, il faut que l'on soit soudé", a déclaré M. Barry après son élection.
"Ce qui est important avec ce nouveau bureau qui constitue à peu près la quatrième génération des Bureaux de la CENI, c'est évidemment la question fondamentale (du vote) des Burkinabè de l'étranger. C'est un gros enjeu sur lequel on doit travailler", a-t-il souligné.
Félicitant l'ancien bureau pour le travail bien fait, M. Barry a fait remarquer que "rien n'est facile dans la vie. On est condamné à faire mieux que ceux à qui on succède".
Le retour à un régime démocratique au Burkina Faso dans les années 1990 a conduit le pays à organiser régulièrement des élections du type référendaire, présidentiel, législatif et municipal.
Pour ce faire, et pour chaque type d'élection, le gouvernement est amené à mettre en place des Commissions électorales. La présidence de la CENI est attribuée de façon tournante soit aux communautés religieuses (musulmane, catholiques, protestante), soit à la société civile. Fi
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