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Albert Mabri Toikeusse : « nous sommes là pour indiquer la volonté de la Côte d’Ivoire de continuer sa relation avec le Burkina»
Publié le mardi 26 juillet 2016  |  FasoZine
7ème
© aOuaga.com par Marc Innocent
7ème Conférence des Grandes Chancelleries d’Afrique Subsaharienne Francophone et de France
Mardi 24 Mars 2015. Abidjan. Le ministre d`Etat ivoirien Albert Mabri Toikeusse, représentant le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara, a présidé la cérémonie d`ouverture de la 7ème des Grandes Chancelleries d’Afrique Subsaharienne Francophone et de France que la Côte d`Ivoire abrite pour la seconde fois.




Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Albert Mabri Toikeusse a séjourné à Ouagadougou du 22 au 23 juillet dernier. A la tête d’une délégation, il était à Ouagadougou pour l’installation du nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Burkina et la préparation du 5e Traité d’amitié et de coopération (TAC) qui doit se tenir du 28 au 29 juillet 2016 à Yamoussoukro. Avant qu’il ne rencontre le président du Faso dans la soirée du vendredi 22 juillet, il s’est prêté aux questions des journalistes à sa descente d’avion.


Fasozine : Dans quel cadre s’inscrit votre présence à Ouagadougou?

Albert Mabri Toikeuse : Je suis tout d’abord heureux d’être à Ouagadougou, une ville que nous connaissons et que nous aimons bien. Nous y sommes, pour installer notre ambassadeur qui a été nommé dernièrement et qui du coup a présenté ses lettres de créance ce jeudi. Nous sommes là aussi pour saluer les autorités, pour leur indiquer la volonté de la Côte d’Ivoire de continuer sa relation avec le Burkina. Comme nous le savons, depuis des décennies, nos deux pays sont très proches. Les autorités s’apprécient, les peuples également se connaissent et c’est en réalité le même peuple. Donc c’est pour renforcer tout cela qu’une délégation m’accompagne au nom du président Alassane Ouattara, pour cette mission de 48 heures.

Pourquoi avoir mis un long temps pour remplacer un ambassadeur ?

Il n’y a pas eu tant de temps. Vous savez qu’il y a eu une période de transition au niveau du Burkina et en sortant de cette période, il fallait que tout se normalise, que toutes les structures soient en place. (…) Mais en réalité, il n’y a pas eu assez de temps, nous sommes là tout comme le Burkina a son ambassadeur à Abidjan depuis maintenant quelques jours.

Ce n’est pas courant que vous vous déplacez pour installer un ambassadeur…

En effet, c’est surtout pour prouver la fraternité qui nous lie. Je l’avais déjà indiqué, nous sommes le même peuple et chaque fois que les visites mutuelles d’autorités permettent de renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre le Burkina et la Côte d’Ivoire, eh bien il faut le faire. Et je crois que c’est ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui et je me réjouis d’être celui qui soit là en ce moment historique.

Propos recueillis par Guy Serge Aka
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