Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement tient les 25 et 26 juillet 2016 à Ouagadougou son 1er Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année. Placé sous le thème : « Droit d’accès à l’eau et à l’assainissement : quelle contribution efficiente des programmes post-2015 ?», ce conclave vise à trouver des solutions pour rendre effectif le droit d’accès à cette denrée au Burkina Faso.
«L’eau, c’est la vie », dit-on couramment ! Pourtant, cette denrée n’est pas à la portée de tous les burkinabè. En témoigne parfois la difficulté d’accès en période de canicule, surtout dans la capitale burkinabè. Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement travaille d’arrache-pied pour que l’objectif « Zéro corvée d’eau » pour tous soit une réalité.
C’est dans ce cadre que tous les acteurs du secteur sont réunis en Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) les 25 et 26 juillet à Ouagadougou. Durant ces deux jours, ils vont examiner et adopter le rapport-bilan des activités 2015, la programmation d’activités 2016, les perspectives 2017-2018 et réfléchir à la contribution des programmes post-2015 à l’atteinte du droit d’accès à l’eau et l’assainissement.
Pour ce qui est du bilan des activités de 2015, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, a indiqué que depuis le lancement du programme présidentiel d’urgence en mars 2016 par le président du Faso, 409 forages neufs sur 1 153 prévus ont été réalisés, 156 sur 202 forages ont été réhabilités, 18 847 latrines familiales et 160 latrines scolaires construites. « Soit un taux global d’exécution de 35% », a souligné M. Ouédraogo.
Les résultats enregistrés en 2015 en matière d’approvisionnement en eau potable en milieu rural sont de 65% contre 64,1% en 2014. Le taux d’assainissement est passé de 9% en 2014 à 12% en 2015. « Pour le milieu urbain, le taux d’accès à l’eau potable est de 89,9% contre 87% en 2014 et celui de l’assainissement affiche 34,2% contre 32% en 2014 », a précisé le ministre. En matière de mobilisation des ressources en eau, on note l’achèvement des travaux de construction des barrages de Gazandouré dans le Koulpelgo , de Sarré dans le Bazèga , de Péélé dans la région du Centre et celui de Piighin dans le Plateau Central.
Il y a certes, des acquis, mais de nombreux défis restent à relever. L’on peut citer, la mobilisation, la gestion, la préservation et la valorisation durable des ressources en eau. « La lutte contre la pollution, la gestion efficiente des infrastructures, la protection des systèmes existants et le renforcement de la coopération internationale en matière d’eau », a aussi relevé comme défis, le premier responsable de l’Eau et de l’Assainissement.
Pour atteindre ces objectifs fixés, son département, de son avis, envisage l’option de rendre systématiques lors des études, des propositions de variante de fondation en béton ou en maçonnerie. Toutefois, il a invité ses collaborateurs à s’armer de courage et d’ardeur pour une célérité des activités de 2017.
Fleur BIRBA
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