LOME, Le Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE) a tenu vendredi à Lomé sa 8e session du Conseil des gouverneurs, en présence du directeur exécutif, Félix Bikpo, et les ministres de l’économie et des finances des 14 pays membres.
La rencontre de Lomé a permis de prendre d’importantes décisions relatives au fonctionnement, au développement des activités et à l’avenir du Fonds. La session a également examiné le rapport du Conseil d’administration.
Le ministre togolais de l’Economie et des finances, Adji Otèth Ayassor, président en exercice du Conseil des gouverneurs depuis juin 2015 a affirmé que la 8e session se tient au moment où la croissance économique du continent Africain est au ralenti, en raison de la baisse du prix des matières premières, notamment du pétrole, et du ralentissement de l’activité des grandes économies partenaires de l’Afrique.
"En dépit de ce contexte économique difficile et d’une situation sécuritaire préoccupante, en 2015, pour la deuxième année consécutive, la croissance économique a dépassé 6%, portée par les investissements dans les infrastructures, une consommation privée vigoureuse et de bonnes performances agricoles qui, hélas, pourraient être affectées par la sécheresse dans plusieurs de nos pays, cette année", a relevé le ministre sur l’économie du pays.
Le Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE) est une institution financière internationale spécialisée dans la promotion des investissements publics et privés. Il a été créé en février 1977 à Kigali et a son siège à Cotonou au Bénin.
Le fonds a pour mission de contribuer au développement économique et social des Etats membres à travers la réalisation de leurs projets d’investissements. Il regroupe 14 pays africains, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.