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© aOuaga.com par A.O
Le Premier ministre Yacouba isaac Zida est allé remercier le Mogho Naaba et la communauté musulmane pour leur contribution à la réussite de la transition le 24 décembre 2015 à Ouagadougou |
Le Haut Conseil pour la réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN) s’est rendu ce vendredi 22 juillet 2016 au palais du Mogho Naaba Baongho. L’objectif de cette visite voulue par l’institution que dirige Benoit Kambou, était de présenter « à l’empéreur des Mossés » les missions du Haut conseil et sollicité sa collaboration.
L’équipe du HCRUN dirigée par Benoit Kambou, a expliqué au Mogho Naaba les trois raisons de leur visite de ce vendredi. Il s’agit d’abord de lui présenter l’institution afin qu’elle puisse avoir plus de visibilité, ensuite lui décrire les missions de l’institution et enfin lui demander ses encouragements, ses appuis et sa collaboration pour l’accomplissement des missions.
« C’était un plaisir et un honneur pour nous de rencontrer le Mogho Naaba. Il nous a prodigué des conseils tout en soulignant que notre mission est lourde et délicate et qu’à cet effet, nous pouvons compter sur son appui et ses encouragements » a dit Benoit Kambou à sa sortie d’audience.
Aussi, la forme de collaboration avec le Mogho Naaba sera définie par les deux parties dans les prochains jours.
La présente visite chez le Mogho Naaba vient clore la série de visite du HCRUN entamée en début de semaine qui l’a conduite successivement chez l’Archevêque de Ouagadougou, la fédération des associations islamiques du Burkina(FAIB) et la Fédération des Eglises et missions évangéliques.
Installés en février 2016, l’équipe du HCRUN a pour missions, entre autres, de mettre en œuvre les recommandations formulées par la Sous-commission Vérité, justice et réconciliation nationale et de créer les conditions favorables à la réconciliation, à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Ils doivent aussi assurer le traitement des 5 065 dossiers enregistrés et rechercher et situer les responsabilités de crimes et toutes autres violations graves des droits humains à caractère politique non encore élucidées de 1960 à 2015.
Dimitri Kaboré
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