Inondations à Ouagadougou : quatre morts et près de 2 000 sinistrés

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Publié le vendredi 22 juillet 2016 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par Belko Diallo
La pluie tombée dans la nuit du 1er au 2 août 2015 a provoqué des inondations dans les quartiers Bissighin et Rimkièta de Ouagadougou

Les inondations provoquées par pluies diluviennes tombées ces derniers jours au Burkina Faso ont fait, à Ouagadougou, quatre décès et prés de 2.000 sinistrés, a-t-on appris vendredi, de source proche de la municipalité de la capitale burkinabè.

Selon le maire de Ouagadougou Armand Pierre Béouindé qui faisait le bilan des dernières inondations, au cours d’un point de presse, il y a eu, en plus des morts et des ménages sinistrés, de nombreux dégâts matériels dans les 12 arrondissements de la ville.

Le maire, entouré des maires d’arrondissements, a indiqué que les sinistrés ont été relogés dans des écoles. Il a jouté que les sinistrés ont reçu des kits d’urgence de la part de la commune, de l’Etat et des personnes de bonne volonté qui ont offert 30 tonnes de riz, une centaine de nattes et de l’huile.

Armand Béouindé a en outre affirmé que les opérations de recensement sont menées sur le terrain afin de prendre en compte toutes les victimes.

Comme mesures de prévention des inondations, le bourgmestre de Ouagadougou a préconisé le curage des caniveaux et le déguerpissement des installations anarchiques sur les canaux d’évacuation d’eaux.

Pour M. Béouindé, ces mesures ont porté leurs fruits à l’hôpital Yalgado car avec le curage des caniveaux et le déménagement des installations anarchiques, l’infrastructure hospitalière n’a pas été inondée par la forte pluie du mercredi 20 juillet.

Selon les services de météorologie du Burkina, Ouagadougou a enregistré en trois jours 140 mm de pluie et la majeure partie du pays n’a pas été épargnée par ces fortes précipitations.

Le 10 juillet dernier, le Centre hospitalier universitaire-Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), le plus grand hôpital du pays, a été inondé, causant des dégâts matériels et des désagréments au niveau des malades et leurs accompagnants.

L’une des plus grandes inondations du pays avait eu lieu le 1er septembre 2009 quand plusieurs maisons s’étaient écroulées dans la capitale burkinabè, sans oublier des morts et de nombreux dégâts matériels.

ALK/cat/APA