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© Ambassade par D.R
Le nouvel ambassadeur du Burkina en Côte d`Ivoire, Mahamadou Zongo, a présenté ses lettres de créance au président ivoirien Alassane Ouattara le jeudi 21 juillet 2016 à Abidjan |
Ouagadougou- Après près de deux années de relations diplomatiques «brouillées» par des tractations politico-juridiques consécutives à la chute de l’ancien président Blaise Compaoré, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire viennent de «normaliser» leur coopération par la nomination d’ambassadeurs de part et d’autre.
Nommé en conseil des ministres du 20 juillet 2016 comme Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire près la République de Côte d’Ivoire, Monsieur Mahamadou Zongo, Maître de conférences en sociologie a présenté jeudi ses lettres de créance au président ivoirien, Alassane Ouattara, indique un communiqué du Service de Presse de l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire.
Le même jour à Ouagadougou, c’est l'ambassadeur ivoirien accrédité au Burkina Faso, Kapieletien Soro, qui a présenté ses lettres de créance au président Roch Marc Christian Kaboré.
En mars 2015, le gouvernement de Transition avait rappelé dix ambassadeurs dont celui en poste en Côte d’Ivoire Justin Koutaba, reprochant à certains d’entre eux, «un activisme politique débordant».
Depuis ‘’la fin de mission’’ du diplomate Abdou Touré en juillet 2015, l’intérim à l’ambassade de Côte d’Ivoire au Burkina Faso était assuré par la chargée d’affaires.
Selon des observateurs, ces nouvelles nominations visent à «réchauffer» l’axe Ouagadougou-Abidjan, «en panne» depuis l’exil en Côte d’Ivoire, de l’ex président burkinabè Blaise Compaoré, placé sous le coup d’un mandat d’arrêt international, émis dans le cadre des enquêtes sur la mort, en 1987, du président Thomas Sankara.
Elles interviennent également trois mois après l’annulation par Ouagadougou, d’un mandat d’arrêt international contre le président du parlement ivoirien Guillaume Soro, suspecté d’être de connivence avec des putschistes proches de M. Compaoré.
«Aujourd’hui les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina sont excellentes. La preuve : nos gouvernements vont se retrouver au grand complet à la fin de ce mois (juillet) à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) dans le cadre du traité d’amitié et de coopération. Ce sera une rencontre au sommet », a affirmé en mi-juillet, le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Alpha Barry, lors d’une visite en Côte d’Ivoire.
ndt/taa
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