A l’occasion d’une conférence de presse organisée le 19 juillet 2016, les initiateurs de la West african entrepreneurship and innovation fondation ont annoncé le lancement officiel de ses activités, le 21 juillet 2016.
A partir du 21 juillet 2016, les jeunes innovateurs et entrepreneurs pourront compter sur un nouvel outil pour financer leurs projets. Il s’agit de la «West african entrepreneurship and innovation foundation» (WAEIF), dont le démarrage officiel des activités aura lieu ce jour-là sous le thème : «Sources de financement de l’entreprenariat innovant jeunes». Le comité directif de la WAEIF a présenté les missions de leur association aux journalistes, le mardi 19 juillet 2016. «A travers notre association, nous voulons mobiliser les ressources nécessaires à la promotion de l’esprit d’entrepreneurs depuis les start-up en passant par les artisans jusqu’au renforcement des capacités des jeunes entreprises existantes en vue de leur éclosion au Burkina et dans la sous-région ouest- africaine», a expliqué le président de la WAEIF, Isidore Sinkondo. Pour bénéficier d’un financement, les innovateurs devront postuler à un appel à candidature en ligne. Selon le comité de direction, les domaines concernés sont l’agriculture, l’élevage et les technologies de l’information et de la communication. En quoi, cette initiative est-elle innovante par rapport aux autres fonds de soutien à l’entreprenariat des jeunes ? Pour le vice-président, Boukary Ouédraogo, l’une des particularités de la WAEIF réside dans le mécanisme de suivi des bénéficiaires. «Nous sommes conscients que le manque de suivi constitue un handicap pour les différents fonds de soutien à l’initiative des jeunes. C’est pourquoi, chaque bénéficiaire sera associé à un mentor qui va lui prodiguer des conseils et même faire la promotion de son projet au plan international», a-t-il ajouté. En plus du mécanisme de suivi, la «West african entrepreneurship and innovation foundation» envisage la mise en relation des innovateurs burkinabè et leurs homologues à travers le monde grâce à son réseau. Elle entend également organiser de grandes rencontres où des inventeurs africains viendront partager leurs expériences avec les Burkinabè.
Nadège YE