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© Autre presse par Jeanine Kambiré
Le Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité Nationale (HCRUN) a rencontré les responsables la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) dans l’après-midi du 20 juillet 2016 au siège de la fédération à Ouaga 2000 |
Ce mercredi 20 juillet 2016 dans la soirée, le Haut conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN), avec à sa tête son président, Benoit G. Kambou, s’est rendu au siège de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB). Cette démarche avait pour ambition, selon son premier responsable, de présenter cette institution aux associations islamiques et à la communauté musulmane. Mais également de solliciter leur soutien dans l’accomplissement de la tâche qui leur a été confiée.
Pour Benoit G. Kambou, cette visite outre la présentation de sa structure, s’inscrit dans le souci de sa structure de prendre en compte l’avis de tous acteurs nationaux. « La réconciliation nationale n’est pas l’apanage d’une institution, c’est l’affaire de tout le monde » a-t-il précisé. Cette visite avait également pour but de prendre des conseils auprès du présidium de la FAIB, mais surtout « obtenir leur disponibilité à collaborer avec son institution».
De l’avis de M. Kambou, la réconciliation est une question qui se situe dans la durabilité, raison pour laquelle il estime qu’il faut aller à « pas feutré pour définir les outils qu’il faut afin de faire en sorte qu’à l’avenir le bourreau et la victime puissent établir un dialogue entre eux ». Au sortir de cette rencontre, il a été décidé que la nature de la collaboration, théorique ou pratique entre les deux entités seront définie par les deux parties.
La FAIB, par la voix de l’imam Aboubacar Yiogo, membre du présidium, a laissé entendre que c’est avec gaité qu’elle accepte cette perche tendue par le Haut conseil en charge de la réconciliation et de l’unité nationale.
« Nous sommes disponibles à les accompagner dans leur tâche. Nous allons nous atteler à les aider à faire diffuser leur message ainsi qu’à faire connaitre leur institution » a dit l’imam Yiogo.
Cependant, il estime que pour mener à bien sa mission, le HCRUN gagnerait à prendre largement de temps dans le traitement des dossiers.
Cette visite à la FAIB, n’est que la première d’une série qui devrait conduire l’équipe de Benoit G. Kambou chez les autorités coutumières et celles chrétiennes. C’est dans ce cadre que le HCRUN a échangé ce jeudi 21 juillet 2016, avec les responsables de la Fédération des églises et Missions évangélique (FEME).
Guy Serge Aka
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