Le gouvernement du Burkina Faso vient de mettre en place une cellule de veille, en vue de gérer les cas d’inondations enregistrés ces derniers jours dans le pays, a-t-on appris jeudi, de source gouvernementale.
Selon cette source, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Maurice Dieudonné Bonanet a fait au Conseil des ministres, tenu hier mercredi à Ouagadougou, une communication relative aux précipitations enregistrées ces derniers jours dans le pays.
Il en ressort que cinq régions du Burkina Faso (Centre, Sahel, Centre-Nord, Centre-Est et Est) ont enregistré de fortes précipitations.
‘’Le gouvernement a mis en place une cellule de veille sous la direction du Premier ministre, Chef du gouvernement’’, peut-on lire dans le compte rendu de la réunion hebdomadaire des ministres.
Le texte précise que le conseil des ministres a instruit les gouverneurs et les Hauts commissaires pour ‘’l’activation effective de toutes les structures intervenant dans la gestion des secours, notamment le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) et ses démembrements aux niveaux régional, provincial et communal’’.
Le gouvernement dit déplorer les pertes en vies humaines enregistrées lors de ces inondations et exprime toute sa solidarité et sa compassion aux populations sinistrées.
Le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, après avoir visité des zones inondées de capitale burkinabè, a invité mercredi, les Ouagalais à curer les caniveaux, toute chose qui pourrait éviter ou atténuer les cas d’inondation en cas de pluie.
A Ouagadougou, les inondations sont récurrentes dans certains quartiers de la ville. Les causes sont, entre autres, l’inexistence de caniveaux d’évacuation d’eau de pluie et le mauvais comportement de certains habitants.
Dans la plupart des cas, ces caniveaux prévus dans la réalisation des infrastructures routières, ont été bouchés du fait de l’action des populations riveraines.
Le 10 juillet dernier, le Centre hospitalier universitaire-Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), le plus grand hôpital du pays, a été inondé, causant des dégâts matériels et des désagréments chez les malades et leurs accompagnants.
Le 1er septembre 2009, la capitale burkinabè avait enregistré une grande inondation, avec en prime plusieurs maisons écroulées, des morts et de nombreux dégâts matériels.
ALK/cat/APA