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1976, année de drames en Haute-Volta (actuel Burkina Faso)

Notre Temps -  18/9/2016 -  L’année 1976 a été une année de fortes émotions pour les Voltaïques de l’époque, comme ce témoignage d’une de nos correspondances particulières • 23 morts sur l’axe Ouaga-Kongoussi. Le 7 mars 1976, sur l’axe Ouagadougou-Kongoussi, un véhicule Super Goélette, qui avait quitté la capitale du haricot vert pour Ouagadougou, a perdu son contrôle à l’abordage d’un pont et a déversé corps et biens au fond d’un ravin. On a dénombré 23 cadavres affreusement calcinés, chiffre alors inédit dans les annales routières de notre pays. Comble de malheur, la quasi-totalité des victimes étaient des femmes, ces femmes dont l’ONU venait justement de proclamer la décennie. Les pauvres victimes appartenaient toutes « au Projet conjoint Haute Volta/Unesco pour l’égalité d’accès de la femme et de la jeune fille à l’éducation » et on était la veille du 8-Mars, journée qu’on ne présente plus. Ces femmes, fonctionnellement alphabétisées, venaient se produire à Ouagadougou en tant que témoignages vivants des merveilles que faisait le projet. Et voilà que le destin en avait décidé autrement ! • Un grand incendie à la gare de train Au petit matin du 6 juillet 1976, contrairement à son habitude, la sirène se fait entendre à plusieurs reprises après le premier chant du coq. Un incendie aux dimensions dantesques s’emparait de Brasilia1, l’immense entrepôt sis à la gare ferroviaire de Ouagadougou, et destiné au stockage sous douanes des marchandises importées. Le magasin et tout son contenu furent consumés. On évalua les dégâts à environ 1,3 milliard de francs CFA. • Catastrophe aérienne Le 14 septembre 1976, un hélicoptère de l’armée nationale ramenait des Hauts-Bassins (l’Ouest du pays) le capitaine Jean-Luc Couldiati, ministre de l’Information et des Postes et télécommunications, qu’accompagnaient quatre de ces principaux collaborateurs. On fit halte à Houndé pour embarquer un sixième passager en la personne du chef d’escadron Bondé Bagnamou, commandant la Gendarmerie nationale. Puis on reprit les airs pour Ouagadougou. L’appareil était à quelque dix minutes de sa destination, précisément à la verticale du village de Poa, quand, à la tombée du jour survint un orage. Orage fatal : vaincu par les éléments déchaînés, l’hélicoptère s’abima dans la brousse environnante. Tard dans la nuit, les recherches permirent de retrouver l’épave. On en retira cinq cadavres : le capitaine ministre Jean Luc Couldiati, le commandant de la Gendarmerie Bondé Bognamou, Appolinaire Ouoba, directeur de cabinet, André Mignet Kambiré, conseiller technique, et Bernard Konkobo, directeur du Service de l’information. Il y eut deux miraculés qui sont Patrice Koné, le pilote de l’appareil, et Mamadou Simporé, directeur général de l’Office des postes et télécommunications.

De toi à moi : des curiosités dans le dossier CAMEG

Notre Temps -  15/9/2016 -  Quelle est la durée du mandat des administrateurs de la CAMEG ? Pour le Dr Bocar Kouyaté, l’ancien président du conseil d’administration de la CAMEG, leur mandat devait s’achever en 2017 (soit 3 ans). Pour nous faire une idée précise sur cette question, nous avons pu nous procurer une copie des statuts originels de la CAMEG datant de 1998. Il est stipulé en son article 9 que le mandat des administrateurs est de 2 ans renouvelable une fois. Ensuite, l’article 15 précise que toute modification des statuts doit être approuvée par le comité de supervision. Enfin, comme il est de coutume pour les associations, tout changement des organes ou des statuts doit être notifié au ministère en charge de l’administration territoriale. Mais le Dr Kouyaté évoque une modification des statuts en 2000 qui aurait changé le mandat des administrateurs de 2 à 3 ans renouvelable une fois. Le comité de supervision a-t-il approuvé ces textes ? Aucun élement ne tend à le prouver dans le dossier. Au ministère de l’administration territoriale, cette version des statuts est également introuvable, selon nos sources. Curieusement, les statuts dits de 2000 dont nous avons obtenu également copie ont les mêmes signataires à la même date (le 23 janvier 1998) que les statuts authentiques de 1998. On se retrouve donc avec deux statuts de 1998 avec des contenus différents. Est-ce un tripatouillage ? Autre chose, il faut se demander si Me Jean Charles Tougma, qui défend aujourd’hui l’ancien DG, dispose d’un contrat d’assistance avec la CAMEG. Lors d’une conférence de presse au siège de la CAMEG et en présence des travailleurs, un confrère lui avait demandé si effectivement son contrat avait une valeur de 30 millions de FCFA. Pour toute réponse à cette question, l’avocat s’était emporté. Selon nos informations, deux cabinets d’avocats (Me Harouna Sawadogo et Me Souleymane Ouédraogo) disposent d’un contrat d’assistance juridique et judiciaire avec la CAMEG, d’un montant de quelque 3 millions de FCFA chacun. Quand le litige a éclaté, l’ancien DG aurait décidé de s’attacher les services de Me Tougma mais il aurait été empêché dans cette entreprise par son directeur financier, lequel estimait que la CAMEG n’avait pas besoin d’un autre cabinet d’avocats comme conseil. Selon nos informations, ce dernier a été remplacé. Reste à savoir si le contrat d’assistance de Me Tougma a été validé à 30 millions de FCFA (soit 10 fois plus que celui des autres avocats). - Quand une association à but non lucratif donne un salaire de 3 millions de FCFA à son DG La pomme de discorde entre le ministère de la Santé et l’ancien conseil d’administration est venue du renouvèlement pour trois ans du contrat de l’ancien directeur général de la CAMEG, le Dr Jean Chrysostome Kadéba. D’abord désigné sous la transition (après le limogeage de Moussa Sanfo) pour un intérim de trois mois deux fois, il a bénéficié par la suite, sans appel à concurrence, d’un contrat de travail de 12 mois dont le terme est intervenu le 30 juin 2016. Un contrat dans lequel, il a 3 000 000 de FCFA comme salaire après déduction de toutes les charges et 2 véhicules de fonction dont un de ville et 1 pour les missions pour une association à but non lucratif. Or, le directeur général sortant devrait être évalué d’abord. Visiblement, les arguments de l’ancien conseil d’administration n’ont pas convaincu grand monde puisque c’est le 12 mai 2016 qu’il a renouvelé le contrat de l’ancien DG évoquant l’impossibilité de lancer un appel à concurrence et pour assurer la stabilité de la structure. Alors, ceci peut-il expliquer pourquoi il s’accroche à son poste ? - Une moto brûlée à Gounghin Un véritable cauchemar s’est produit le jeudi 8 septembre 2016 sur l’avenue Joseph Ouédraogo dit Jo Weder, à proximité de l’échangeur de l’Ouest au secteur 6 de Ouagadougou. Il était 12h 35 mn quand un jeune sur une moto est interpellé par des riverains de bonne volonté pour lui signifier qu’il y avait du feu à l’arrière de son engin. L’infortuné s’arrête aussitôt et constate que le feu augmente d’intensité. Si fait que le trafic routier est perturbé et la panique a vite gagné du terrain. Les agents de sécurité à l’œuvre pour le maintien d’ordre ne baissent pas la garde. Alertés les sapeurs pompiers n’auront pas le temps de venir. Trop tard, la moto est donc partie en fumée et il ne reste plus que de la ferraille.

Ganzourgou : le radier de Koulwéogo en reconstruction

Sidwaya  -  7/9/2016 -  Ganzourgou : le radier de Koulwéogo en reconstruction Kantigui, dans sa publication du mercredi 3 août 2016, avait fait l’écho de la dégradation prononcée de la Route régionale n°1 (RR1) dans sa section Zorgho-Tanghin, précisément dans le village de Koulwéogo, à une dizaine de km de Zorgho. En effet, à ce niveau, un radier emporté par les eaux de pluie était en voie de disparition. Le cri du cœur de Kantigui et les alertes des autorités locales ont été entendus. A l’inauguration des locaux de la mairie de Zoungou, le ministre des Infrastructures, Eric Bougma, avait annoncé la réhabilitation de cet ouvrage. Chose promise, chose due, car, depuis quelques jours, une entreprise est sur les lieux, s’activant à reconstruire ce radier. Kantigui salue donc la réaction du ministère, tout en espérant un travail de qualité pour assurer aux usagers de cette route, des déplacements aisés. Qui a ordonné la libération de Sidiki Kaboré ? Kantigui avait poussé un ouf de soulagement quand le commissariat central de police de Ouagadougou présentait en mars 2015, des présumés malfrats dont le gang venait d’être démantelé. Ce gang de cinq membres spécialisé, selon la police, dans le vol à main armée, avait pour chef Sidiki Kaboré. Si deux membres de ce réseau étaient en cavale en mars 2015, le chef et ses présumés acolytes, en l’occurrence François Zoungrana, orpailleur et Saïdou Kaboré, employé de commerce et récidiviste, ont tous été présentés au procureur en son temps puis jugés et condamnés. Le tribunal avait condamné Sidiki Kaboré à sept ans de prison dont cinq ans de sûreté. A en croire les sources dignes de foi de Kantigui, celui que le tribunal avait mis hors d’état de nuire est libre de ses mouvements depuis un certain temps et aurait repris son activité dans la zone de Dji-kofè, quartier périphérique Est de Ouagadougou. Qui a osé libérer Sidiki Kaboré sans qu’il n’ait purgé la totalité de sa peine ? Qui de la justice a ordonné de libérer ce monsieur dont la dangerosité publique n’est plus un secret ? L’intéressé s’est-il échappé de la maison d’arrêt et de correction ? Si oui, comment est-ce possible ? Kantigui se pose mille et une questions et interpelle qui de droit. Ce genre de comportement décourage les forces de sécurité et donne raison aux Kogl-weogo qui pensent qu’il y a des complicités quelque part. Il faut vite situer les responsabilités et ramener le condamné Sidiki Kaboré en lieu sûr. Il y va de l’image de la justice. On se souvient encore de leur mode opératoire : « faire irruption dans les domiciles des victimes tard dans la nuit. Y étant, ils les somment d’ouvrir leurs portes ; ils ligotent le chef de famille et tiennent les autres membres en respect. Ils procèdent ensuite à une minutieuse fouille et emportent tous les biens convoités. Avant de se retirer, ils referment la porte et cassent la clef dans la serrure pour s’assurer qu’aucun membre de la famille ne puisse sortir et crier au voleur», avait expliqué le commissaire central de la police de Ouagadougou, Jean Alexandre Darga. Le réseau avait reconnu à la police être auteur de quatre braquages dans les localités de Yagma et de Saaba. Leur butin saisi par la police se composait, entre autres, de pistolets, un fusil de chasse, une paire de menottes, un ceinturon militaire, deux postes téléviseurs écran plasma, 11 vélomoteurs, des bouteilles de gaz, etc. No comment ! En tout cas, Kantigui est triste et inquiet. Sud-Ouest : les désillusions d’un « conseiller municipal » Kantigui qui s’intéresse aussi aux activités politiques est tombé des nues après avoir été informé d’une situation digne d’un songe qu’a vécue un membre d’un grand parti politique, dans la province du Noumbiel, région du Sud-Ouest. En effet, le monsieur en question, résidant à Ouagadougou, avait été consulté et conseillé, par bien de ressortissants de sa commune et des camarades de son parti politique, pour être candidat au poste de conseiller municipal. Galvanisé, toujours selon les sources de Kantigui, celui que bon nombre de ses concitoyens pensent pouvoir apporter beaucoup dans la conception et la réalisation de projets et programmes de développement de la localité a donc constitué son dossier de candidature pour le poste de conseiller de son village. Etant donné qu’aucun candidat ne peut déposer son dossier lui-même, il est allé remettre son dossier aux responsables provinciaux de son parti politique. Avec sa pension de retraité, il a multiplié ses va-et-vient au village, histoire de convaincre l’électorat. Sa présence remarquée et la campagne qu’il a menée sans relâche ont été soulignées par des témoins qui se sont confiés à Kantigui. A chaque étape de la campagne, les responsables de son parti le présentaient comme leur candidat. Finie la campagne pour les élections municipales du 22 mai 2016. Le brave « retraité candidat » remporte un poste de conseiller. Kantigui qui suivait le récit de l’histoire et qui ne percevait pas le problème jusque-là est vite tombé dans une profonde tristesse lorsqu’il a été informé que ce n’est que le jour de la mise en place du conseil municipal que le candidat « brimé » saura que son dossier n’avait jamais été déposé. Pis, en lieu et place de son dossier, celui d’une tierce personne avait été transmis. Contacté par Kantigui, la victime a confirmé les faits, précisant qu’il a été toujours persécuté par ses détracteurs au sein du parti depuis des décennies. Que doit faire ce conseiller pour entrer dans ses droits ? Kantigui suit avec beaucoup d’attention le dossier et attend de voir la suite que la hiérarchie du parti donnera à cette injustice qui ne devrait pas rester impunie. Cinéma : premier clap du prochain film d’Adama Rouamba En prélude au prochain FESPACO, les cinéastes burkinabè s’affairent à être au rendez-vous du 7e art avec des productions de qualité pour la compétition. Kantigui a ouï dire qu’ Adama Rouamba, le nouvel Etalon du cinéma burkinabè, dans cette optique, s’apprête à donner le premier clap de son prochain film, le 10 septembre 2016. Outre les comédiens burkinabè, il a fait appel à des têtes d’affiche du cinéma africain telles que Gérard Essomba du Cameroun, Rokaya Niang du Sénégal et Hamadou Kassougué du Mali, pour ne citer que ceux-là. Selon les sources de Kantigui, ces comédiens devaient arriver à Ouagadougou à partir du 4 septembre. Ce long métrage d’Adama Rouamba intitulé « La forêt de Niolo » qui sera tourné à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Banfora, mettra en valeur plusieurs sites touristiques des Hauts-Bassins et des Cascades. Kantigui souhaite bon tournage et surtout bonne chance au prochain FESPACO à ce réalisateur. Kantigui

Une lettre pour Laye : Blaise l’Ivoirien

L`Observateur Paalga -  15/1/2016 -  Cher Wambi, comme tu l’as sans doute appris, le premier gouvernement du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, est tombé le mercredi 13 janvier 2016 au petit matin, soit six jours après la nomination de ce dernier à la Primature. Hasard ou signe quelconque de superstition, comme cela est de coutume dans maintes contrées africaines, les deux décrets de nomination tant attendus ont été rendus publics au lever du jour. Les grands chamans et autres grands maîtres des mystères du Ganzourgou sont-ils passés par là ? En tous les cas, s’il est un gouvernement qui est très attendu qui sera suivi à la loupe, c’est celui-là qui compte 29 membres. Si certains d’entre eux sont connus tels des loups blancs, le gros lot est constitué de «bleus» des hautes sphères de l’Etat. A commencer par le Primus inter pares, Paul Kaba Thiéba, venu tout droit de Dakar où il officiait à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Sans pour autant dérouler leurs CV, dont certains pourraient occuper toutes les deux feuilles de la présente lettre, je m’en vais te communiquer les derniers postes en date occupés par certains des nouveaux venus : Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation : Jean-Martin Coulibaly, spécialiste de l’Education, précédemment chargé de programme à la coopération autrichienne ; Ministre de la Santé :Smaïla Ouédarogo, médecin hospitalo-universitaire, enseignant à l’université ; Ministre de l’Eau et de l’Assainissement :Niouga Ambroise Ouédraogo, ingénieur du génie rural, précédemment chef du projet de désensablement du lac Bam ; Ministre des Infrastructures :Eric Wendmanegda Bougouma, cadre à la BSIC ; Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières :Alpha Omar Dissa, Enseignant à l’université de Ouagadougou, concepteur du volet énergétique du candidat Roch M.C. Kaboré ; Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière :Souleymane Soulama, communicateur, ancien maire de Banfora ; Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat :Stéphane Sanou, directeur de l’agence UBA/ Bobo ; Ministre des Ressources animales et halieutiques :Sommanogo Koutou, ingénieur des postes, anciennement directeur de l’activité postale à l’ARCE ; Ministre du Développement de l’économie numérique et des postes : Aminata Sana/Congo, informaticienne, directrice de service dans le domaine des TIC au ministère du Développement de l’économie numérique ; Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille : Laure Zongo/ Hien, coordonnatrice du projet FHS/UE de la fondation Hans Seidel ; Ministre des Sports et des Loisirs :Tairou Bangré, enseignant au département de communication et de journalisme de l’université de Ouagadougou, ancien international de football ; Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargé du budget : Edith Clémence Yaka, précédemment Directrice générale adjointe du Trésor ; Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur : Rita Solange Agneketom/Bogoré, Diplomate, nouvellement nommée ambassadrice du Burkina en Autriche ; Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, chargé des affaires sociales, des personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’exclusion : Yvette Dembélé, inspectrice de l’enseignement secondaire, coordonnatrice du CIEFFA ; Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargé de l’Aménagement du territoire : Pauline Zouré, conseillère en aménagement du territoire en service à la Direction générale de l’Economie et de la Planification (DGEP) ; Secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, chargé de la Décentralisation : Alfred Gouba, précédemment gouverneur des Hauts-Bassins ; Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, chargé de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Urbain Couldiati, médecin en poste à l’OMS/Niger. Si certains ministres se retrouvent, dans ce qu’on peut appeler, leur biotope originel, d’autres le sont moins. Mais comme on le dit, c’est au pied du mur qu’on reconnaît le bon maçon. Cher cousin, dans ma précédente lettre, je t’annonçais qu’en reconnaissance du ralliement de l’UNIR/PS à lui au niveau de l’Assemblée nationale, le MPP, en plus de la première vice-présidence du Parlement, proposait deux postes ministériels aux sankaristes alors que ces derniers tablaient sur trois. Finalement, le parti de Me Sankara se contentera de la portion congrue avec l’entrée au gouvernement de Batio Bassière à l’Environnement et Sommanogo Koutou aux Ressources animales et halieutiques. Quant au PAREN et au NTD, autres partis de la mouvance, ils s’en sortent chacun avec un maroquin : Tahirou Barry à la Culture et Souleymane Soulama au Transport. Cher Wambi, l’une des innovations majeures du nouveau gouvernement, c’est, à n’en pas douter, la création d’un ministère des Transports, de la Sécurité routière et de la Mobilité urbaine. Il était en effet temps de consacrer un département plein à ces questions qui sont devenues de véritables problèmes. Quand on voit comment la route tue, du fait notamment de l’état des voies et des véhicules, de la surcharge, de la vitesse, de la conduite en état d’ivresse ou de grosse fatigue, on comprend que les nouvelles autorités aient voulu prendre le taureau par les cornes. Combien de fois, cher cousin, n’avez-vous pas assisté à des scènes dramatiques de citoyens, souvent à la fleur de l’âge, baignant dans une mare de sang quand ce ne sont pas des cars de transport de voyageurs ou des camions-remorques surchargés qui terminent leurs courses dans le décor avec bagages, animaux et passagers. On espère donc que le ministre … va se donner les moyens législatifs, humains, techniques et financiers pour venir à bout de ce fléau. Tout comme on l’attend, cher Wambi, sur le terrain de la mobilité urbaine. Un vrai casse-tête. Tu me dis souvent que circuler à Ouagadougou est devenu un enfer et que, sauf pour obligation sociale à laquelle tu ne peux te dérober, tu évites avec soin la capitale. Tu n’as pas tort. Il est vrai que, cher cousin, après les indépendances on n’a pas vu loin en aménageant des routes pour cent mille habitants alors que le Natinga va chercher aujourd’hui dans les deux millions d’âmes. Ce n’est donc pas facile. Chacun aspirant à avoir une voiture, il y a aussi le parc automobile qui ne cesse de gonfler et aux heures de pointe, c’est vraiment infernale. Certes les échangeurs du Sud, de l’Ouest, de l’Est (et bientôt du Nord) soulagent un tant soit peu les usagers, mais si des mesures vigoureuses ne sont pas prises, on court à la catastrophe. Parlant justement de mesures vigoureuses, s’il est un chantier auquel le ministre Souleymane Soulama devrait tout de suite s’attaquer, c’est la pagaille permanente entretenue au centre-ville où chacun fait à peu près ce qu’il veut, contre les règles élémentaires de la vie en société. Je vais l’inviter un jour dans les environs de Rood-woko, autour du marché même ou sur la rue Ousmane-Sibiri-Ouédraogo, qui va de la LONAB à l’avenue Kwame-Nkrumah en passant par le siège de L’Observateur paalga, le marché de colas, la grande mosquée de Ouaga… et il sera édifié. Des automobilistes et des (moto) cyclistes qui empruntent des sens censés être interdits ; des camions qui déchargent à toute heure du jour et de la nuit, obstruant systématiquement le passage et n’ayant que des droits et pas de devoirs ; la chaussée qui est occupée par toutes sortes de marchandises (ciments, motos, fer, etc.) sans oublier les taxi-motos, (cette nouvelle peste routière qui ne respecte rien ni personne) … il n’y a pas meilleur laboratoire pour prendre le pouls de la mobilité urbaine. Le journal de ton oncle Nakibeugo se bat seul depuis contre cette loi du plus lourd dans l’indifférence totale des pouvoirs publics, à commencer par la mairie et la police municipale, mais il semble que personne n’ose s’attaquer au problème par crainte du courroux des commerçants. Il suffit pourtant, pour commencer, de faire respecter quelques règles simples comme l’instauration des sens uniques ou les heures légales de chargement-déchargement et on verra l’énorme fluidité que cela va engendrer et qui sera profitable à tous. Alors cher cousin, j’attends que le ministre vienne s’aventurer dans ce capharnaüm s’il parvient à se frayer un passage pour sa propre mobilité urbaine. Cher Wambi, le ralliement de petits partis au MPP pour former une majorité stable et qui s’est donc concrétisé, entre autres libéralités, par l’entrée de l’UNIR/PS, du PAREN et du NTD au gouvernement ne s’est pas fait toujours sans heurts. Tout le monde, en effet, n’était pas sur la même longueur d’onde. Ce fut notamment le cas au Parti de la renaissance nationale (PAREN) dont le président, Tahirou Barry, est désormais ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme. Certains, au niveau de la formation politique créée par Laurent Bado, se sont ainsi étonnés qu’après les discours virulents du chantre du tercérisme contre les RSS pendant la campagne, il ait été celui-là même qui a poussé à l’alliance. Du coup, il en est qui ne se retrouvent plus dans la ligne du PAREN et qui ont, de ce fait, préféré quitter la famille. C’est le cas notamment d’Abdoul Karim Sango, auteur de la lettre de démission suivante dont nous avons eu copie. « Ouagadougou, le 5 janvier 2016 Abdoul Karim Sango A Monsieur le président du Parti de la renaissance nationale (PAREN) Monsieur le Président Par envoi d’un sms en date du lundi 28 décembre 2015 et reçu à 13 h 16 mn, monsieur Toé Carlos a bien voulu m’informer de la démission du BPN qui fait du PAREN un parti de la mouvance présidentielle à travers le groupe parlementaire Burkindlim. Les justifications données pour expliquer ce choix de positionnement du parti vont à l’encontre de l’esprit et de la réalité de mon engagement politique. Aussi ai-je décidé de démissionner du parti à compter de la date de publication de la présente lettre. Tout en vous souhaitant plein succès dans vos nouveaux engagements, veuillez, monsieur le Président, recevoir l’expression de ma plus haute considération. Abdoul Karim Sango Ampliation Pr Laurent Bado, fondateur du PAREN » Cher cousin, décidément, les pauvres ne cesseront pas de faire les frais de la cupidité débordante de certaines élites politiques, économiques ou administratives. Passe encore que l’Etat, faute de moyens, ne parvienne pas à satisfaire les besoins élémentaires des couches vulnérables. Mais que des goinfres usent et abusent de leur position dans l’administration publique pour siphonner le peu destiné à la majorité pauvre, il y a de quoi se poser sérieusement des questions sur la morale, si tant est qu’elle existe encore au Burkina. Tu te rappelles cette affaire de fraude présumée de plusieurs milliards de francs CFA dans le marché de fourniture de moustiquaires imprégnées et dont se serait rendu coupable la société Liz-Telecom-Azimmo, en la personne de Malamine Ouédraogo, fils de Alizeta Gando ? Une escroquerie dont les ramifications se prolongent jusqu’au palais de Kosyam, selon certaines sources très proches du dossier. Alors que ladite affaire est présentement entre les mains de la justice américaine, ça sent de nouveau le scandale au niveau du ministère de la Santé, qui durant toute l’année 2015 n’aurait pas déboursé le moindre kopeck pour l’achat de médicaments contre le paludisme, pourtant inscrit sur le budget. En effet, cher Wambi, je viens d’apprendre que des produits antipaludéens acquis sur fonds publics à destination des formations sanitaires périphérique (CSPS, CMA, CM…) sont actuellement en souffrance dans les dépôts de la Centrale d’achat de médicaments essentiels génériques (CAMEG). La cause : le refus de la direction des affaires financières (DAF) de la Santé de procéder à la réception de la commande pour des raisons « inavouables ». Conséquence, plus de la moitié des 63 dépôts répartiteurs qui couvrent les 1800 formations sanitaires que compte le Burkina sont en manque de produits contre le paludisme, première cause de mortalité infantile dans le pays. Et les perspectives 2016 en matière d’intrants « antimalaria » s’annoncent dramatiques du fait de la diminution drastique du budget de l’Etat dans la lutte contre la maladie. Alors s’il y a un domaine où on attend rapidement le nouveau ministre de la Santé, c’est bien celui de la lutte contre le paludisme, véritable caverne d’Ali Baba pour bien des acteurs du programme y afférent. Cher cousin, je te promets de revenir sur le dossier dans mes prochaines lettres. Cher Wambi, de par son mariage en 1985 avec Chantal Terrasson de Fougères, Blaise Compaoré était de fait Ivoirien par alliance, il l’est maintenant de droit. Selon, en effet, la Feuille confidentielle « La Lettre du continent » dans sa livraison du mercredi 13 janvier 2016, sur conseil de l’avocat français Pierre-Olivier Sur, l’ancien président burkinabè a demandé et aussitôt obtenu la nationalité ivoirienne. But de cette opération cousue de fil blanc, soustraire l’ex-locataire de Kosyam au mandat d’arrêt international délivré contre lui par la justice militaire dans le cadre de l’Affaire Sankara, puisque Abidjan ne saurait extrader un de ses ressortissants pur attièkè qu’est devenu l’enfant terrible de Ziniaré, désormais réduit à ces artifices pour échapper à la justice de son pays. Si c’est pas malheureux ! Mais va savoir, cher cousin, si, excepté ceux qui rêvent de voir sa tête pendue à un croc de boucher, cette affaire n’arrange pas finalement tout le monde. Blaise et ADO bien sûr mais sans doute aussi Roch. On doute fort, en effet, qu’il ait besoin d’un colis aussi encombrant, surtout qu’ils ont fait les quatre cents coups ensemble et tant qu’à faire, il préfère le savoir là-bas qu’ici. Cher cousin, maintenant je te propose de découvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.  Le bruit a couru et s’est même amplifié ces derniers temps : une chapelle aurait été fermée à Kaya sans qu’on en sache les raisons. Ce qui a laissé libre cours à toutes les supputations, les unes aussi salaces que les autres. Renseignements pris, l’affaire ne concerne pas une chapelle de Kaya, mais une propriété de l’Eglise à Ouagadougou, plus précisément dans le quartier Samandin. L’histoire : du temps de Mgr Constantin Guirma, alors évêque de Kaya- c’est de là que peut-être vient la nuance- et bien après, les locaux dont il est question servaient non seulement à héberger les hommes de Dieu de passage dans la capitale, mais aussi à des séances de prière charismatique. Et c’est ce dernier volet qui est la cause de la discorde ; car, l’Eglise, pour des raisons qui lui sont propres, voudrait affecter ses installations à d’autres usages, ce que n’entendent pas les adeptes des prières charismatiques qui tiennent à continuer d’y officier. Un bras de fer qui ne saurait d’ailleurs perdurer, laisse-t-on entendre du côté de l’autorité religieuse.  La crise couvait depuis des mois à tel point que chacun avait pris ses distances. Les choses se sont encore compliquées quand l’arbitre fédéral, Adama Kiemtoré, était récemment au Tribunal de grande instance de Ouagadougou pour cause de diffamation avec l’hebdomadaire Sidwaya Sports, lequel comparaissait pour complicité. Le premier cité s’était rendu de lui-même à Sidwaya pour confier à la rédaction dudit hebdo que Serges Paulin Ilboudo, l’un des membres de la Commission centrale des arbitres (CCA), l’avait approché dans le but d’avoir son soutien pour siffler en faveur de l’ASEC-K qui était en déplacement à Tougan pour affronter le Sourou Sports. ’’Corruption supposée dans le monde de l’arbitrage burkinabè. Kiemtoré accuse, Ilboudo se défend, la CCA s’explique’’. C’est le titre d’un article paru le mardi 13 octobre 2015 dans l’hebdomadaire Sidwaya Sports. Le plaignant, dans la même édition du 13 octobre, avait nié en bloc l’accusation et dénoncé une manipulation de l’ancien bureau de la CCA en rivalité avec le bureau actuel. Le procès, rappelons-le, a été renvoyé au 18 janvier 2016. Il y a un an, avant la CAN 2015 en Guinée Equatoriale, l’Union nationale des arbitres de football (UNAF) avait renouvelé son bureau avec un nouveau président en la personne de Lassiné Paré, ancien arbitre international aujourd’hui à la retraite. La CCA que dirige David Yaméogo et ses collaborateurs n’a pas apprécié cela par le fait qu’ils étaient à Bata avec les Etalons. Depuis lors, il n’y avait plus une bonne entente familiale entre la CCA et l’UNAF et le procès pour diffamation contre Adama Kiemtoré est venu exacerber la situation. La CCA est une commission technique de la Fédération burkinabè de football (FBF) et elle est chargée de désigner les arbitres pour tel ou tel match de championnat national. L’UNAF, elle, est une association qui regroupe les arbitres burkinabè et l’adhésion n’est pas obligatoire. Sa création a été rendue nécessaire par le fait que les arbitres sont souvent pris à partie par des supporters, et son objectif premier est de défense les intérêts de ses membres. A bien voir les choses, la CCA et l’UNAF sont indissociables du football national et il devrait régner entre elles une parfaite entente, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui puisqu’on s’y regarde en chiens de faïence. Cela à la longue, pourrait avoir des répercussions sur notre football. A la FBF, on est conscient que cette situation pourrait jouer sur le Faso Foot et, pour réconcilier les deux structures qui se regardent de loin, elle vient de nommer un médiateur. Savez-vous qui est cet homme ? Eh bien, c’est Boureima Balima, ancien gardien de but de l’EFO et des Etalons à une certaine époque. C’est le dernier rempart, lequel commence sa médiation à partir de ce vendredi 15 janvier 2016. Il connaît bien le milieu et avant de partir à la rencontre de la CCA et de l’UNAF, il s’est fait adjoindre deux conseillers qui sont Didier Ouédraogo (ancien président de la FBF) et Joseph Zangreyanogoh (ancien ex-SG de la FBF et grands supporters de l’USO devant l’Eternel). On ne peut préjuger de leur mission, mais il est possible que les choses aillent dans le bons sens à moins qu’on ne veuille regarder vers l’horizon.  Orange pose ses valises au Burkina. En effet, l’opérateur français de téléphonie et Airtel ont procédé à la signature d’un accord de rachat à 100% du capital d’Airtel Burkina. Reste maintenant la phase de finalisation des tractations avec les autorités compétentes. Il y a quelques années de cela, on annonçait l’octroi, dans notre pays, d’une licence d’exploitation au groupe Orange comme quatrième opérateur de téléphonie mobile. Une affaire qui avait fait à l’époque grand bruit dans le milieu des télécommunications.  En novembre prochain, l’agence de communication Vital.com, agence promotrice du journal en ligne Zoodomail.com, prépare la toute 1re édition du Salon international des voyages de Ouagadougou (SIVO). Ce grand rendez-vous annuel entend promouvoir les activités des acteurs du secteur des transports et promoteurs des voyages. Le Salon se veut un cadre de rencontres et de concertation entre les acteurs du secteur en vue d’améliorer la qualité de leurs prestations, une occasion de découverte des évolutions récentes dans les métiers des transports et des voyages et des opportunités qu’offrent les Etats et les acteurs du secteur des voyages. Mieux, il s’agira pour les organisateurs de susciter l’intérêt des populations pour les services offerts par les acteurs du secteur des voyages, sans oublier le cadre offert aux pays amis du Burkina pour assurer la promotion de leurs destinations, en mettant en exergue les opportunités et les différences compétitives. Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé

Lettre pour Laye : Me Sankara dit oui á Roch

L`Observateur Paalga -  18/12/2015 -  Cher Wambi, Lentement mais sûrement, le Burkina Faso renoue avec ce qu’on appelle le retour à un ordre constitutionnel normal au terme d’une année de transition politique. Douze longs mois d’examen probatoire dont le résultat, aujourd’hui concluant, n’était pas assuré d’avance. Il y eut, en effet, les balbutiements et autres errements constatés dès les premiers mois de la Transition, la «rugacratie» ou dictature de la rue déclenchée à tort ou à raison contre des personnalités nouvellement promues à de hautes fonctions, la série de guéguerres entre des éléments de l’ex-RSP et leur ancien frère d’armes, le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, et, comble de frayeur, le coup d’Etat du général Gilbert Diendéré, actuellement aux arrêts de rigueur. Autant de péripéties surmontées pour aboutir à ce qu’on sait désormais : la réussite des élections présidentielle et législatives du 29 novembre 2015 qui nous valent aujourd’hui l’admiration de toute la communauté internationale. Et comme tu le sais maintenant, en sa séance solennelle du mardi 15 décembre dernier, le conseil constitutionnel a définitivement et officiellement consacré la victoire du candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Roch Marc Christian Kaboré. Celui qui est appelé à présider aux destinées du pays pour les cinq années à venir n’attend plus que son investiture, prévue le 29 décembre prochain, pour recevoir les attributs de la plus haute charge de l’Etat. C’est dans cette perspectives que des émissaires du MPP ont été envoyés hier jeudi au Conseil constitutionnel pour s’imprégner du déroulement du rituel d’investiture. Si du côté de la Maison-Orange, on parle de cérémonie sobre, n’empêche, des chefs d’Etats de la sous-région y sont attendus. Ainsi, selon une source émanant de l’entourage du nouvel élu, du Malien, Ibrahim Boubacar Kéïta, du Nigérien, Mahamadou Issoufou, et du Guinéen, Alpha Condé. Le Sénégalais, Macky Sall, président en exercice de la CEDEAO, est aussi annoncé. Quant à l’Ivoirien, Alassane Ouattara, c’est toujours le wait and see. Et pour cause. Cher cousin, si à la présidentielle le MPP a réalisé le coup K.-O., le « win vouka », comme on le dit en mooré, à l’Assemblée, on ne peut pas dire que Roch sera adossé à du roc. La vague orange n’a pas atteint le niveau 64, c’est-à-dire le nombre minimal de sièges pour lui donner les coudées franches dans la mise en œuvre de son programme de société. D’où le mercato parlementaire auquel l’on assiste depuis un certain temps. Malgré le ralliement officiel d’un groupe de partis, le MPP, avec ses 55 députés selon les résultats provisoires de la CENI, peine toujours à réunir le quantum nécessaire pour s’arracher le perchoir. D’où cette cour assidue à l’UNIR/PS dont les cinq sièges valent leur pesant «L’Œuf» va-t-il rouler pour le parti présidentiel ou se ranger du côté de la future opposition ? La réponse demain samedi à en croire Me Sankara. Mais de sources bien informées, l’œuf est déjà dans le sac. L’UNIR/PS aurait cédé aux avances du MPP, mais attendrait de formaliser l’acte de mariage par la signature d’une clause. Ce consentement des sankaristes aura-t-il raison du projet de formation d’un groupe parlementaire réunissant le MDA, le NTD, l’ODT, le PAREN, le PDS/METBA, le RDS et l’UNIR/PS ? En tout cas la conférence de presse initialement prévue mercredi dernier pour annoncer la constitution dudit groupe parlementaire a été repoussée à une date ultérieure. De sources proches des partis concernés, ce report est lié au PAREN qui juge une telle annonce «précipitée» alors que le Conseil constitutionnel n’a pas encore donné les résultats définitifs des législatives. Comme cela revient de façon récurrente, la célébration du 11-Décembre a donné lieu cette année également à des controverses à travers les colonnes des journaux, les antennes et petits écrans de l’audiovisuel. D’abord, l’appellation de la fête : pour les uns, c’est la fête de l’indépendance, pour les autres, celle de la République et pour une troisième catégorie : la fête nationale. Pour ma part, cher Wambi, j’opte pour cette dernière appellation qui s’entend bien en bon français et dans les usages institutionnels de l’espace francophone. Ensuite vient le problème de la date : - 11 décembre 1958 : proclamation de la République - 5 août 1960 : proclamation de l’Indépendance - 4 août 1984 : changement du nom de la République de Haute- Volta en Burkina Faso. On sait, cher Wambi, que pour des raisons pratiques sur lesquelles je me suis souvent étendu, le 5 août et le 11ont été fusionnés au même jour : le 11 décembre depuis 1961. De l’avis d’éminents constitutionnalistes, on pourrait retenir aussi la date du 4 août 1984 portant changement du nom du pays. Ok, cher Wambi, tout cela est bien vrai mais à mon avis, je vois une date qui pourrait aussi bien convenir. Laquelle ? Le 4 septembre 1947. Pourquoi ? Eh ! bien, c’est ce jour- là que par la loi : N° 47-1707 le territoire de la Haute-Volta qui avait été démembré en 1932 et partagé entre la Côte d’Ivoire, le Soudan (actuel Mali) et le Niger a été rétabli dans ses frontières de 1932. Je pense à mon humble avis du point de vue de la symbolique et de l’histoire que c’est, de toutes les dates, la plus importante, car pour parler de fête nationale ou de l’indépendance il faut d’abord exister en tant que pays. Si cette reconstitution n’avait pas eu lieu, une partie de ce qui constitue le Burkina Faso aujourd’hui aurait célébré le 7 août avec la Côte d’Ivoire, une autre le 3 août avec le Niger et une troisième le 22 septembre avec le Mali. Bien sûr, il n’est pas question de remettre en cause la date du 11 décembre qui est désormais consacrée, mais ce petit rappel était nécessaire pour montrer qu’il n’est pas facile d’avoir une date qui ne souffre pas de controverse. Cher Wambi, dans ma précédente lettre, je te faisais cas du décès subit, le 4 décembre passé, du juge Théophile Nana, celui-là même qui était en charge de l’instruction du dossier Salifou Nébié, du nom de cet autre magistrat dont le corps avait été retrouvé sans vie en mai 2004 sur une route de Saponé. Eh ! bien, saches que le jeune juge d’instruction a été enterré hier jeudi au cimetière municipal de Gounghin. Mais avant qu’il ne soit porté sous terre, le corps a été autopsié le mardi dernier par le médecin légiste Robert Soudré. En attendant les résultats de l’expertise sur le corps du juge Théophile Nana, dont le décès est jugé suspect par nombre de ses pairs, j’ai appris que le défunt subissait de «nombreuses pressions de la part de l’administration judiciaire» au sujet du dossier Salifou Nébié. De quelle nature et dans quel but ? Je n’en ai pas obtenu réponse. Je reste dans le registre des mauvaises nouvelles pour te confirmer, cher Wambi, que Jacqueline, que plusieurs générations d’internes du Cour normal de jeunes filles de Ouagadougou appelaient affectueusement Madame Ki, a rejoint son mari, Joseph Ki-Zerbo, ce mardi 15 décembre dans la matinée à 82 ans passés. La levée du corps a eu lieu hier jeudi à l’Hôpital Blaise Compaoré et a été suivie d’une veillée au domicile familial de Koulouba à partir de 20 heures. Une messe de requiem sera célébrée ce jour vendredi 18 décembre à partir de 13 heures 30 en la Cathédrale de l’Immaculée Conception de Ouagadougou suivie du transfert du corps à Toma où l’inhumation aura lieu demain samedi dans la matinée. Te rappelles tu, cher Wambi, qu’au décès de son mari le 4 décembre 2006, soit quelque neuf ans presque jour pour jour, un décret «nabal» avait été décrété pour instaurer un droit de passage à acquitter par les Samo pour la traversée de tout village moaga sur le trajet Ouagadougou -Toma. Cette année, en raison du couvre-feu, la mesure sera allégée mais tout pouvoir a été donné aux Mossi de Toma et des environs pour qu’ils sacrifient à la tradition qu’impose le « Rakiré » à l’entrée de Toma et pour l’inhumation. On sait en effet, cher Wambi, que de l’autre rive, en bon historien, Joseph Ki-Zerbo, le Samo des Samo, piaffe d’impatience que sa douce moitié, Jacky, vienne lui raconter de vive voix tout ce qui s’est passé au Faso depuis ce 4 décembre 2006. Cher Mossé de là-bas, à vous de faire durer l’attente ! Mais trêve de parenté à plaisanterie pour t’annoncer le décès d’Honorine, épouse de notre confrère Boureima Jérémie Sigué des Editions « Le Pays », survenu hier jeudi matin. En attendant d’y revenir, je t’informe qu’une veillée de prière a lieu ce vendredi à 19 heures à son domicile à Ouaga 2000 et que la levée du corps interviendra demain samedi à 9 heures à l’hôpital Blaise-Compaoré, suivies de l’absoute en l’église Notre-Dame des Apôtres de la Patte-d’Oie et de l’enterrement à 11 h au cimetière de Gounghin. J’y reviendrai. Au moment où je m’apprêtais à affranchir la présente lettre, j’ai appris que la pharmacie Naaba Koom, sise à côté de la clinique Notre-Dame de la Paix, a été braquée dans la matinée d’hier jeudi ; fort heureusement et grâce à la diligence des agents de l’ordre, les malfrats ont été tous arrêtés et gardés au commissariat de Nongr-Massom. On y reviendra. A présent, cher cousin, je m’en vais t’ouvrir le carnet secret de Tipiko l’Intigrante. - Comme on le sait, les avocats étrangers qui défendent leurs clients poursuivis dans l’affaire du putsch manqué sont indésirables à Ouaga. Tirant argument de l’article 31 du code de justice militaire, le juge d’instruction a en effet «déconstitué», si on peut dire, les non-Burkinabè du pool constitué pour défendre notamment le général Djibril Bassolet. Mais ces derniers ne l’entendent pas de cette oreille, se fondant sur un texte de l’UEMOA entré en vigueur en janvier 2015 sur la liberté d’exercice ou d’établissement des maîtres de la parole au sein de l’espace. Ils ont de ce fait attaqué la décision, sur laquelle la chambre de contrôle du tribunal militaire doit statuer en principe le mardi 22 décembre prochain. Réunie récemment à Cotonou au Bénin, la conférence des barreaux de l’organisation sous-régionale a du reste dénoncé cette mesure qui jurerait avec une disposition supranationale. Affaire donc à suivre. - Au Burkina, la saison des décorations bat son plein, comme c’est toujours le cas en cette période de l’année où notre pays commémore son accession à la souveraineté internationale. Ainsi, le 10 décembre dernier, à la veille de cette fête de l’indépendance, de nombreux récipiendaires ont reçu leurs précieuses médailles pour services rendus à la Nation. Ce fut notamment le cas du Moogh Naaba Baongo et du général à la retraite Bila Zagré (soit dit en passant père de l’actuel ministre de la Sécurité), élevés tous les deux à la dignité de Grand Croix de l’Ordre national. C’est aussi cette haute distinction que recevra Sy Moumina Chérif, le président du Conseil national de transition, qui avait joué, on se le rappelle, un rôle déterminant dans l’échec du coup d’Etat du général Gilbert Diendéré. La cérémonie de remise aura lieu au CNT ce samedi 19 décembre à 11h. - Notre compatriote Fatimata Sawadogo, représentante-résidente de la Commission de l’UEMOA au Sénégal, a été faite par le président Macky Sall Commandeur de l’Ordre national du Lion du Sénégal. Une distinction bien méritée pour cette économiste burkinabè dont l’expertise est reconnue dans toute l’Afrique de l’Ouest et même au-delà et qui a passé trente-trois années de sa carrière professionnelle au service de l’intégration régionale. En fin de séjour au pays de la Terranga, Fatimata Sawadogo est auteure d’un ouvrage, « De la CEAO à l’UEMOA », tout au long duquel elle dresse le bilan, positif, de l’organisation communautaire en remontant le cours de son histoire. - Une bonne nouvelle pour le Burkina Faso, en provenance de Paris, précisément de l’UNESCO. La 20e Assemblée générale des Etats parties à la Convention du patrimoine mondial a élu le Burkina Faso comme membre du Comité du patrimoine mondial. Le mandat d’un membre du Comité est en principe d’une durée de six ans, mais la plupart des Etats parties choisissent volontairement d’être membres du Comité pour une période de quatre ans, afin de donner aux autres Etats parties l’opportunité d’en faire partie. On peut donc dire que pendant quatre ans (2015-2019), le Burkina Faso fera partie de ce groupe de 21 pays qui vont décider de l’inscription ou non de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial chaque année. C’est une grande première pour nous! C’est aussi un honneur et une reconnaissance pour notre pays qui gère le site des Ruines de Loropéni, élevé au rang de patrimoine mondial de l’humanité seulement en juin 2009”. - Quand une organisation est en place de concert avec toutes les autres parties, aucun problème ne devrait en principe survenir en cours de route. Mais quand cela arrive de manière inattendue et brutale, ça ne fait pas du tout sérieux. Le championnat national de football saison 2015-2016, qui sera à sa quatrième journée ce week-end, connaît déjà son premier report alors que la programmation était connue par toutes les équipes. L’ASFA-Y, qui devait affronter le RCK ce vendredi 18 décembre 2015 au stade Issoufou Joseph Conombo (ex-stade municipal de Ouagadougou), a demandé à la Fédération burkinabè de football (FBF) de reporter son match parce qu’elle n’est pas prête. La structure dirigeante, apprend-on, aurait dans un premier temps refusé avant d’accepter la requête des ’’Vert et Jaune ’’. Dans certains milieux, on parle de pression qui a fait son effet alors que la Ligue nationale de football s’opposait à ce report. Mais que pouvait-elle faire puisqu’elle relève de la FBF ? Cette situation ne manquera certainement pas de donner des idées aux autres clubs pour faire comme l’ASFA-Y le moment venu. Sans savoir ce qui a réellement motivé la formation asfasienne, on s’étonne que l’équipe, qui s’est préparée pendant plusieurs mois pour la compétition. Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé.

Accueil des loyalistes à Tenkodogo : un homme meurt dans la parade

Le Quotidien -  5/10/2015 -  Djéliba a été informé de ce qu’un jeune homme du secteur 5 de Tenkodogo a perdu la vie, le vendredi 2 octobre 2015, dans une parade à moto. Ce dernier, comme des centaines d’autres hommes et femmes, était sorti pour reserver un triomphe à l’armée loyaliste de retour de Ouaga où elle avait conquis le Camp Naba Koom 2. Sur la route, les acclamations et les parades à moto fusaient de toutes parts, provoquant plusieurs accidents. C’est dans l’un de ces accidents que ce jeune homme a trouvé la mort, aux environs de 17 h.

Coup d’Etat du 16 septembre : le point des arrestations

Le Quotidien -  5/10/2015 -  Depuis la reddition du RSP et l’arrestation du général Gilbert Diendéré et de Djibrill Bassolé, plusieurs autres personnes ont été mises aux arrêts. Il s’agit notamment du commandant Aziz Korogo, chef de corps du RSP, du capitaine Abdoulaye Dao, du colonel major Boureima Kéré ou encore du médecin lieutenant-colonel Mamadou Bamba. Djéliba a également appris que le colonel Abdoul Karim Traoré de la justice militaire tout comme Abraham Badolo, dissident du CAR et président de l’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) a été interpellé le samedi 3 octobre par la gendarmerie nationale. Le capitaine Oussène Zoumbri du régiment de sécurité présidentielle a été aussi mis aux arrêts.

Yagma : une prière pour la paix et la réconciliation

Le Quotidien -  5/10/2015 -  De passage dans la banlieue Nord de Ouagadougou, Djéliba a assisté, hier dimanche 4 octobre, à une grande prière pour la paix, la réconciliation au Burkina Faso et les victimes de la récente crise. Célébrée par le cardinal Philippe Ouédraogo, cette messe a réuni de nombreux fidèles venus rendre grâce au Seigneur d’avoir étendu sa main sur le pays. Cette messe a été précédée d’un message du cardinal adressé aux fidèles chrétiens et aux hommes de bonne volonté dans lequel il appelait au dialogue, à l’apaisement des cœurs pour parvenir à une réconciliation véritable. On se souvient que le cardinal avait joué un rôle important dans les négociations avec la Nonciature ayant abouti à la remise du général Diendéré aux autorités burkinabè.

Médias : radio Optima en deuil

Le Quotidien -  5/10/2015 -  La presse nationale, particulièrement radio Optima, est en deuil. En effet, le directeur et fondateur de ladite radio, le très célèbre orateur Ambroise Tapsoba, a perdu, le vendredi 2 octobre dernier, son fils Arnaud Tapsoba. Précédemment chef des programmes de radio Optima, Arnaud a été fauché dans la fleur de l’âge, lui qui n’avait que la trentaine. L’enterrement a eu lieu hier dimanche 4 octobre 2015, à Ouagadougou. La rédaction du journal Le Quotidien et tout son personnel présentent leurs condoléances à la famille éplorée et aux collègues du disparu. Puisse Dieu l’accueillir dans son royaume.

Anciens ministres de Blaise : Esaïe Konaté presqu’anonyme

Le Quotidien -  5/10/2015 -  C’est avec étonnement que Djéliba a aperçu, le samedi 3 octobre 2015, peu avant midi, l’un des ministres du dernier gouvernement de Luc Adolphe Tiao. L’ex-ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Gnissa Esaïe Konaté, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été vu derrière le musée national au volant d’un véhicule type 4x4 double cabine. Ce dernier, presqu’anonyme, s’y est rendu pour acheter du matériel de construction, notamment du sable. Comme quoi, on peut avoir été un ministre du dernier gouvernement de Blaise Compaoré et se promener tranquillement dans les rues de Ouaga.

ADF-RDA /Yatenga : un candidat aux législatives apporte son soutien à la résistance

Le Quotidien -  5/10/2015 -  Il est revenu à Djéliba que la coordination pour la résistance du Yatenga (COPRY) a reçu des divers appuis lors des manifestations contre le coup d’Etat du 16 septembre. Parmi les bonnes volontés qui ont fortement contribué à la réussite de cette lutte, se trouve le candidat tête de liste du parti de l’Eléphant aux législatives. Djéliba a appris, d’une source digne de confiance, qu’un « grand cadre du parti » et candidat sur la liste provinciale, a fait un geste financier, à titre personnel, à l’endroit de la coordination de résistance de la province. La même source a confié à Djéliba que le généreux candidat a ajouté que ce coup d’Etat du Général Diendéré n’arrangeait aucun Burkinabè. Djéliba se souvient que lors des premières heures de la résistance, le président du parti a laissé entendre, via les réseaux sociaux, son souhait de dialogue pour une sortie de crise sans effusion de sang. Djéliba se rappelle aussi que le parti avait pris acte de la décision du Conseil constitutionnel et appelé à des actes démocratiques pour la paix et la cohésion nationale.

FBF : ça brûle entre le président et son trésorier

Le Quotidien -  5/10/2015 -  Il est revenu à Djéliba que rien ne va plus au sein du bureau exécutif national de la FBF, précisément entre le président Sita Sangaré et son trésorier Amadou Traoré. En effet, ces derniers jours ont vu la tension monter d’un cran entre les amis d’hier qui ont failli en venir aux mains lors d’une réunion tenue, il y a quelques jours. Selon les sources de Djéliba, le colonel Sangaré reprocherait à son trésorier de « vouloir lui créer des problèmes ». Car, le trésorier aurait engagé des dépenses sans l’accord de son « patron ». Toute chose qui a mis le président de la FBF dans l’embarras, ne sachant comment faire pour justifier de telles dépenses. Ainsi, face à la passivité de son ami, il se serait emporté. Il a fallu l’intervention des autres membres présents pour éviter que les deux hommes n’en viennent aux mains. Contactée, une source interne n’a pas nié le malaise, mais a avancé que les choses seraient sur le point d’être réglées.

Le voyageur de guena

Le Quotidien -  5/10/2015 -  Moi Djéliba, j’ai vécu, comme tous mes frères et sœurs burkinabè, une semaine chargée d’émotions, de révélations et de découvertes. Partagé que je fus entre désir de vous dégoter les informations les plus croustillantes et envie de sauver ma tête -qui est fou ?-, je vous livre le contenu de mon carnet de la semaine.

Lutte contre Ebola : bientôt des essais de vaccin au Burkina

Le Quotidien -  10/8/2015 -  Djéliba a effectué une mission, la semaine dernière, à Banfora, avec une équipe de chercheurs burkinabé qui travaillent essentiellement sur des essais de vaccins. Discret, Djéliba était attentif à tout ce qui se disait. C’est alors qu’il a ouï dire que des essais de vaccins anti-Ebola pourraient bientôt s’effectuer dans le pays des Hommes intègres.

Une lettre pour Laye : Salif Diallo tire la liste nationale

L`Observateur Paalga -  31/7/2015 -  Cher Wambi, Autant nos braves paysans ont frôlé une énième insurrection quand, aux lendemains du lancement de la campagne agricole, Dame Pluie répondait rarement à ses rendez-vous, autant ces jours-ci il y a la fronde dans l’air au regard des hallebardes trop abondantes qui menacent quotidiennement aussi bien les champs que les concessions sans fondations. En tout cas à Laadweenda, le mot d’ordre est déjà donné, « Plus rien ne sera comme avant, réveillons nos fétiches ancestraux pour contrer les inondations qui se profilent à l’horizon », disent aujourd’hui ces mêmes agriculteurs qui, hier seulement, suppliaient le ciel afin de nous ouvrir ses vannes. Hélas, cher cousin, changements climatiques obligent, les pluies d’août se sont annoncées plus tôt que d’habitude cette saison, noyant les semis qui venaient à peine de pousser. Mais que nous réservent donc les jours à venir ? En attendant, les relevés pluviométriques des sorciers du ciel ont déjà crevé les écrans dans la semaine du jeudi 23 au mercredi 29 juillet 2015 comme on le constatera ci-après : Dori = 53,1 mm ; Ouahigouya = 30 mm ; Ouagadougou-aéro = 103,3 mm ; Dédougou = 84,2 mm ; Fada N’Gourma = 25 mm ; Bobo-Dioulasso = 47,3 mm ; Boromo = 17,3 mm ; Pô = 28,2 mm ; Gaoua = 38,9 mm ; Bogandé = 47,7mm. Cela dit, cher Wambi, à la veille de l’avènement du mois d’août, le samedi 1er, la faune politique burkinabè retient son souffle. Lancée en effet le vendredi 24 juillet dernier, c’est ce samedi 1er août à 24h que l’opération de dépôt des listes des différents partis, formations politiques et des candidats indépendants aux législatives du 11 octobre 2015 prend fin . Suivront l’examen des dossiers dès le jeudi 06 août 2015 en vue de leur validation le samedi 08 août dans la salle des banquets à Ouagadougou. Au moment où je traçais ces lignes, si pour la présidentielle les choses étaient déjà pliées, il était difficile de dire qui des prétendants à l’Assemblée nationale avaient les bénédictions des barons des partis. A la Commission électorale nationale indépendante (CENI), où les dossiers sont reçus, l’on ne se bousculait pas non plus, l’heure étant encore aux tractations dans les différents états-majors. Et nul parti n’en était épargné, même pas le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui hérite en cette année électorale des angoisses du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ancienne majorité, tant il y a une foultitude de candidats qui frappent aux portes des seigneurs et qui ont honoré déjà leur caution de 100 mille F CFA. Mais cela suffira-t-il à convaincre ? En tout cas au MPP, la confection, ô combien laborieuse, des listes par circonscription électorale est enfin prête. Hier les hommes de Mba Piiga, pour ne pas dire Roch Marc Christian Kaboré, se sont retrouvés à la Maison de la culture Jean-Pierre Guingané, pour prendre connaissance des fantassins du MPP, sélectionnés pour prendre part à la bataille de l’Assemblée nationale. Nous vous proposons les listes de quelques provinces glanées ici et là en attendant d’y revenir plus en détail : Kadiogo Sawadogo Clément Sakandé Alassane Tapsoba Tibo Neem Naba Beouinde Florence Kiemtore Alassane Kongo Juliette Zida Jacques Nikiema Blaise Nonguierma André Houet Sanou Léonce Ouedraogo Abdoul Rasmané Traoré Inessa Ouattara Eric Sanou Tahirou Toé Evelyne Boulkiemdé Yaméogo Urbain Rouamba Rokia Kaboré moussa Kiemtoré Eric Yatenga Ouédraogo Jacob Ouedraogo Soumaïla Belem Zanzima Maïga Sidi Moctar Boulgou Sorgho Dieudonné Welgo Harouna Zabré Désiré Bara Khalil Comoé Sirima Bissiri Ouattara Bamori Liste nationale Diallo Salif Mossé Abdoulaye Tiemtoré Salifo Ouédraogo Isabelle Ouédraogo Sayouba Bayiré Lamine Baguian Mickaël Bassono Fulgence Dabiré Loudé Zango Boniface Dondassé Louise Traoré Yolande Somé Kokou Compaoré Félicité Traoré Léocadie Ouédraogo Paul Ismaël Tu me demandes, cher cousin, si c’est vrai que le gouvernement s’apprête à aller en congés comme depuis la nuit des temps c’est la coutume au mois d’août au pays dit des hommes intègres. S’il m’est difficile d’y répondre, le constat qui s’impose néanmoins est qu’après la session du conseil hebdomadaire des ministres qui s’est tenue ce mercredi 29 juillet 2015, avait lieu le jeudi 30 juillet un autre conseil, mais extraordinaire celui-là. Conjoncture nationale oblige ? En tout cas, à écouter l’observateur de la scène nationale, Mba Michel et ses disciples n’ont pas encore un an à la tête de l’Etat et ne sauraient donc revendiquer un quelconque congé, surtout à deux mois et demi des échéances électorales d’octobre pour lesquelles tous les Burkinabè devraient mouiller le maillot afin que l’on conjugue au passé cette Transition politique que nous subissons tous depuis la chute du président Blaise Compaoré le 31 octobre 2014. C’est vrai, cher cousin, contre la mise en accusation de l’ancien président Blaise Compaoré pour «haute trahison », des députés de l’ancienne majorité, au nombre de 9, ont saisi le Conseil constitutionnel pour l’annulation de ladite mise en accusation. Ils ont pour identités : - Séré Adama ; - Dabo Amadou ; - Diabaté Amadou ; - Bouda Boubacar ; - Ouédraogo François Denis ; - Sawadogo W. Raoul ; - Kaboré Saïdou ; - Konseibo/Kabré Andrea Laurentine ; - Louré Awa. J’aurais aimé te livrer le contenu du document y relatif mais hélas, il est trop volumineux, si bien que je me contenterai de te donner deux de leurs argumentaires. Ils contestent la régularité de la procédure de mise en accusation en partant du principe que la majorité qualifiée de 4/5 requise pour mettre en accusation le président du Faso n’a pas été atteinte. Selon les requérants, le nombre des députés du Conseil national de Transition (CNT) étant de 90 , il fallait 72 députés au moins pour que le vote soit valable. Etant entendu que dans un cas comme celui-là, les 4/5 se calculent sur le nombre de députés composant l’Assemblée, qu’ils aient été présents à la séance ou qu’ils soient membres de la Haute Cour de Justice. Le 2e argumentaire sur lequel se fondaient les requérants est le fait que le vote de mise en accusation s’est passé à main levée, alors que, selon eux, il aurait dû se passer à bulletin secret, s’agissant d’une disposition de la Constitution imposant une majorité qualifiée. Comme tu le sais, cher Wambi, ces questions de droit, ce n’est jamais simple. Car comme l’a dit Toégui, à chaque grand juriste son argumentaire. Quand vous en écoutez un, vous êtes convaincu ; et quand vous écoutez un autre répliquer, vous ne savez plus qui croire et qui ne pas croire. Ce qui est sûr, c’est que la saisine de la Cour met le dossier en attente. - Consécutivement à l’insurrection populaire du 31 octobre 2014 qui a consacré la fin du règne de Blaise Compaoré, certains Burkinabè dont l’intégrité physique était menacée ont pu se sauver en quittant la vieille Volta par la bonne frontière, mais d’autres, moins chanceux vivent aujourd’hui le purgatoire dans nos principaux centres urbains et attende de passer en justice. Bienheureux sont en effet des personnalités tels Boureima Badini et sa fille Guénatou Badini qui excellent en Côte d’Ivoire dans la production et l’exploitation d’anacarde et la recherche minière ; Tertius Zongo qui, selon la Lettre du Continent, se serait recyclé comme consultant dans le secteur minier, ou encore Alizèta Ouédraogo, dite « Alizet Gando », l’ex-belle mère nationale qui attend de rebondir sur les bords de lagune Ebrié dans l’immobilier, comme au bon vieux temps avec AZIMMO sur les rives du Kadiogo. - Après son Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, du 06 au 07 juillet 2015, c’est le tour du Président du Faso, Michel Kafando, d’effectuer une visite d’amitié et de travail à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, du 31 juillet au 1er août 2015, sur invitation du président Alassane Ouattara. Cette visite, dit-on, sera l’occasion de magnifier le caractère séculaire des liens d’amitié et de fraternité qui unissent les peuples burkinabè et ivoirien. Last but not least, les échanges entre les deux délégations porteront sur des sujets d’intérêt partagé au regard de la communauté de destins des deux pays. - Le différend qui oppose les ayants droit de feu Sankara Inoussa, promoteur de la défunte Radio Énergie, à la radio Savane FM n’est pas près de s’arrêter. Les fils du défunt (Sankara Abdoulaye et Sankara Abdou) qui se sentent lésés par la radio Savane FM, suite à leur licenciement et aussi au retrait de leurs actifs en tant qu’«associés» dans le capital de la radio, ont esté contre M. Zida Aboubacar en justice. C’est ainsi qu’une première audience du tribunal de commerce de Ouagadougou, en date du 21 juillet 2015 et présidée par la juge de mise en état, Eugénie Séraphine Ouattara, a convoqué les requérants à se présenter à son cabinet à la ZAD II le lundi 3 août 2015 pour procéder à l’établissement d’un calendrier d’instruction dans la procédure les opposant. - Que se serait-il passé à la « Résidence la Palmeraie » en mi-juillet ? Une source proche de l’établissement hôtelier a d’abord fait état d’une « grève illimitée » suite au licenciement d’un agent, avant de se rendre compte qu’il n’en était rien ; une méprise qui a semé la confusion au sein d’une partie de l’opinion nationale. Du côté de la direction et des délégués du personnel, on a appris qu’aucun arrêt de travail n’a été observé par les travailleurs. Toutefois, on reconnaît qu’un différend a opposé la direction à un employé. Il est reproché à ce dernier des violations graves et répétées aux termes du contrat et de pratiques contraires aux règles qui régissent la maison ; ce qui lui a valu un licenciement comme le prévoient les textes. Chose que l’intéressé a voulu contester tapageusement le lendemain. Mais depuis cet incident, tout est entré dans l’ordre, et l’ensemble du personnel de la « Résidence la Palmeraie», qui n’a jamais cessé le travail», continue de vaquer normalement à ses tâches. Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé

Marché publics : les «gré à gré» de six milliards de FCFA à problèmes de Jérôme Bougouma

Notre Temps -  28/7/2015 -  - Les conflits dans le monde : une préoccupation quotidienne Ces derniers temps, l’on se réveille presque chaque jour sous le choc, avec les tueries causées par les fanatiques de la nébuleuse Boko Haram muée en Etat islamique de l’Afrique de l’Ouest (EIAO) au Nigeria, au Tchad et au Cameroun. Et les morts se comptent par dizaines. Au point d’être en passe de reléguer aux oubliettes la barbarie des groupes armés maliens qui ont fait frémir plus d’un dans notre sous-région. Ce qui ramène à l’esprit que chaque conflit appelle un autre. Ainsi, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, l’existence du monde a de tout temps été marquée par d’innombrables violences. Aussi, a-t- on connu la guerre Iran-Irak (1980-1988) avec environ 1000 morts. Actuellement, la Syrie est en bute avec la guerre contre l’Etat islamique depuis 2011 et qui a fait entre 230 618 et 320 000 morts. On a aussi en mémoire plus près de nous la crise centrafricaine, appelée la troisième guerre civile (2012-2013), qui a causé la mort de 7 472 personnes. Et le décompte macabre est presque sans fin avec une centaine de crises vécues en Ukraine, en Afghanistan, en Ouganda avec l’insurrection de l’Armée de la résistance du Seigneur (LRA). On se souvient encore, en Côte d’Ivoire, de cette crise au lendemain de la présidentielle de 2010 qui a coûté la vie à environ 3 000 personnes et entrainé l’exil de dizaine de milliers de citoyens. Et l’on ne peut oublier les violences postélectorales au Kenya (2007-2008) avec ses 1 500 victimes. Et que dire de la guerre d’indépendance de l’Erythrée 1961-1991 ayant fait payer 230 000 à 655 000 âmes. - Un juge burkinabè, Gustave Kam, dirige le procès de l’ancien Président tchadien Hussein Habré C’est un juge burkinabè, du nom Gberdao Kam, qui préside le tribunal ayant entamé le 20 juillet dernier à Dakar au Sénégal le procès de l’ex-Président du Tchad Hissène Habré. Ce procès, aussitôt ouvert et suspendu, reprendra ses travaux à partir du 7 septembre prochain sous la conduite de notre compatriote Kam. Gberdao Gustave Kam, ancien juge au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) de 2003 à 2009, a été nommé en avril 2015 président de la Chambre africaine extraordinaire (CAE) d’assises par Nkosazana Dlamini-Zuma , présidente de la commission de l’Union africaine. Ont été également désignés dans les mêmes conditions les Sénégalais Amady Diouf et Moustapha Ba, juges assesseurs tandis qu’un autre Sénégalais, Pape Ousmane Diallo, est nommé juge suppléant. Selon le statut des CAE, la Chambre africaine extraordinaire d’assises de la Cour d’appel de Dakar est composée d’un président, ressortissant d’un autre Etat membre de l’Union africaine, de deux juges titulaires, de nationalité sénégalaise, et de deux juges suppléants également Sénégalais. Gberdao Gustave Kam est actuellement juge au Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI), créé par l’ONU pour assurer les fonctions résiduelles du TPIR et du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). En tant que membre de la délégation du Burkina Faso, il a également participé à la rédaction du Statut de Rome, document fondateur de la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye. - Les «gré à gré» de six milliards de FCFA à problèmes de Jérôme Bougouma S’il y a un ex-ministre qui a du souci à se faire par rapport à sa gestion, c’est bien Jérôme Bougouma, qui a géré le portefeuille de l’Administration territoriale et de la Sécurité dans le dernier gouvernement de Blaise Compaoré. Selon les rapports d’investigation confidentiels de l’ASCE dont nous avons pu nous procurer copie, il ressort que l’ex-MATS a été à l’origine de plusieurs marchés de gré à gré (pour une somme de plus de 6, 7 milliards de FCFA) qui n’ont pas respecté la nomenclature en la matière. Il s’agit : - du marché N°09/144/79/06/23/2013/00020/MATS/SG/DAF relatif à la fourniture de matériel de maintien de l’ordre (grenades lacrymogènes), Gestion 2013 pour un montant de 1 220 080 020 F CFA TTC - du marché N° 09/144/79/06/23/2014/000 14 /MATS/SG/DAF relatif à la fourniture de matériels spécifiques de sécurité (4 000 gilets pare- balles niveau 4 + 2 plaques balistiques céramiques et 2 000 casques pare-balles), Gestion 2014 pour un montant de 2 427 040 900 francs C FA - du marché n° 09/00/01/02/00/2013/00505 relatif à l’acquisition d’une solution de vidéo surveillance, Gestion 2013, pour un montant de 1 699 033 979 FCFA hors taxes hors douane - du marché N°09/144/79/06/23/2013/001/MATS/SG/DAF relatif à l’acquisition d’un AFIS criminel au profit du MATS, gestion 2013, pour un montant de 1 359 259 604 francs CFA hors taxes hors douane. Selon le rapport d’investigation, de nombreuses entorses aux principes de la commande publique ont été commises. Il s’agit, entre autres, de l’absence des marchés dans le Plan de passation des marchés ( ils ont été tous signés uniquement par le Ministre, le DAF et les fournisseurs), de l’absence de déclaration et d’enregistrement ( la taxe sur la valeur ajoutée et la patente sur marché n’ont pas été acquittées ; les droits de douane n’ont pas été acquittés) ; l’absence de lettre d’autorisation du ministre délégué chargé du Budget ; l’absence d’un rapport en Conseil des ministres ; l’absence du visa de la Direction générale du contrôle et des engagements financiers (DG-CMEF). Enfin, il faut souligner que ces marchés représentent un échantillon de plus d’une dizaine de marchés passés de gré à gré dans le même ministère et qui n’ont pu être auscultés pendant la période de la mission d’investigation (février 2015). - Listes UNIR/PS : l’équation Ernest Nongma C’est le branle-bas de combat dans les états-majors des partis politiques en ce moment. Comme on le sait, c’est maintenant que les listes pour les élections législatives sont en train d’être peaufinées. Disons plus exactement que les arbitrages se font actuellement. Et les crocs-en-jambe, les frustrations et autres défections ne manqueront pas. A l’UNIR/PS, Ernest Nongma Ouédraogo, qui n’est plus à présenter, veut coûte que coûte, être tête de liste dans la province du Passoré. Il ne semble pas rencontrer l’assentiment de ses camarades du parti dans cette ambition. L’ancien ministre de l’Intérieur de Thomas Sankara, qui croit avoir ses chances même en dehors de son parti, serait prêt à se présenter en candidat indépendant, selon une source digne de foi. L’on devrait en savoir davantage d’ici quelques jours puisque hier lundi, l’UNIR/PS était encore en conclave pour arrêter les listes définitives. - Coalition des OSC : Safiatou Lopez et compagnies s’en démarquent ! Ce n’est plus le parfait amour entre les membres de la Coalition des Organisations de la société civile (OSC) du Burkina. Et c’est le moins que l’on puisse dire suite à la conférence de presse organisée hier lundi en fin d’après-midi par un regroupement d’OSC qui affirment ne plus se reconnaître dans les déclarations signées par la Coalition des OSC. Face aux journalistes, les représentants de ces OSC de l’aile dissidente (au nombre de 21, selon les animateurs de la conférence de presse) ont annoncé la création du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC). Safiatou Lopez Zongo, présidente de l’Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC), a justifié la création du cadre de concertation par le fait que sa structure et les 20 autres OSC ne se reconnaissaient plus à travers les déclarations et les prises de position qui étaient signées par la Coalition des OSC. Elle a affirmé le soutien du CCNOSC au Premier ministre Yacouba Isaac Zida, au Conseil national de la Transition, bref à l’ensemble des autorités de la Transition. A noter que Hervé Ouattara, président du CAR, a été désigné porte-parole du Cadre de concertation nationale des OSC. Source : rubrique de Toi à moi du quotidien Notre Temps

Une lettre pour Laye : de quoi souffre exactement Blaise ?

L`Observateur Paalga -  24/7/2015 -  Cela fait maintenant deux bonnes semaines que tu n’as pas eu mes nouvelles puisque du fait du ramadan, célébré vendredi passé, je n’ai pu t’expédier ma lettre hebdomadaire. Depuis tout ce temps, je peux dire que la saison pluvieuse, qui était source d’inquiétude, semble définitivement installée un peu partout sur le territoire. En attestent les relevés pluviométriques suivants de la période du jeudi 9 au mercredi 22 juillet 2015 du service Exploitation de la météorologie de l’ASECNA : Dori : 45,3mm ; Ouahigouya : 131,3mm ; Ouagadougou-aéro : 120,2mm ; Dédougou : 92mm ; Fada : 91mm ; Bobo : 101,4mm ; Boromo : 119,9mm ; Pô : 107,5 ; Gaoua : 82,9mm ; Bogandé : 64,3mm. Comme tu le vois, cher cousin, le ciel a ouvert grandes ses vannes et, comme on dit là-bas au village, il ne nous reste plus qu’à prier pour que la pluie «nous accompagne jusqu’au bout» avec une bonne répartition spatio-temporelle. L’homme étant d’ailleurs ce qu’il est, c’est-à-dire un éternel insatisfait, ceux qui imploraient les cieux il n’y a pas si longtemps sont les mêmes qui se demandent à présent si, à ce rythme, leurs maisons tiendront. Depuis deux semaines également, beaucoup d’eau a coulé sous le pont Kadiogo, politiquement s’entend. Le président Michel Kafando, après avoir reçu le rapport du collège de sages, a en effet pris un certain nombre de mesures, parmi lesquelles un réaménagement ministériel qui a vu le départ du colonel Auguste Denise Barry de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, sacrifié pour que vive la transition, comme s’il était le grain de sable qui enrayait la machine. En fait, cher Wambi, on l’aura compris, puisque c’était risqué de limoger le Premier ministre ainsi que l’exigeaient ses frères d’armes, Mba Michel a choisi de « nazifizer » un des fidèles lieutenants du PM. Espérons qu’avec ces décisions, Yacouba Isaac Zida et ses cotrublions du RSP vont dorénavant nous foutre la paix jusqu’aux élections du 11 octobre prochain. Cher Wambi, la poussée de fièvre kaki était à peine maîtrisée qu’une autre secousse tellurique se produisait. Le Conseil national de transition, qui a réveillé pour la circonstance la Haute Cour de justice, a en effet mis en accusation l’ancien président Blaise Compaoré et d’autres dignitaires de l’ancien régime, dont des membres de son dernier gouvernement, tantôt pour haute trahison, tantôt pour détournements, etc. Intervenant aussitôt après le verdict de la Cour de justice de la CEDEAO qui a donné raison au CDP et Cie contre l’Etat sur le dossier du code électoral, ces oukases sonnaient comme une ultime tentative de bloquer définitivement ceux qui, du fait de la sentence de la CEDEAO, auraient pu passer à travers les mailles du filet du code déployé pour la pêche aux gros requins de la IVe République. Ce serait donc une manière subtile, au-delà de l’impératif de justice, de contourner le verdict de la juridiction communautaire. Et à ce qu’on dit, les chefs d’orchestre de cette affaire auraient déjà en partie atteint leur objectif puisque selon de bonnes sources, j’ai appris, cher cousin, que l’ex-parti majoritaire aurait entrepris d’essorer la liste de ses prétendants aux législatives, eu égard à la nouvelle donne politico-judiciaire. En fait, cher Wambi, en soi, il n’y a pas de mal que les anciennes étoiles de la galaxie Blaise soient jugées, cela d’autant plus que d’autres anciens chefs de l’Etat tels Maurice Yaméogo, Sangoulé Lamizana ou Saye Zerbo ont connu, eux aussi, les affres du prétoire. A plus forte raison quelqu’un qui est resté aux affaires, dans tous les sens du terme, pendant 27 longues années. Il faut seulement espérer que les poursuites soient engagées dans les règles de l’art pour ne pas connaître le sort qui est celui du code électoral dont le bâclage sautait aux yeux même des profanes. Car on veut aller tellement vite dans la volonté d’exclusion que certains vont jusqu’à prétendre que les jugements des gourous pourraient commencer dès le 19 août. Mais là, cher Wambi, les délais sont tellement courts pour une machine qui démarre à peine que je n’y crois pas. Et maintenant, cher Wambi , voici les éléments du carnet secret de Tipoko l’intrigante.  Depuis le mercredi 15 juillet 2015, l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, en exil à Abidjan après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, est en séjour médical au Maroc. Victime d’une chute, l’hôte d’Alassane Ouattara a d’abord été conduit dans un état critique aux environs de 4 heures du matin à la polyclinique Sainte-Anne-Marie (PISAM). Après les premiers examens, le diagnostic tombe, alarmant : «Fracture du bassin de type C avec rupture de l’arc postérieur, fracture du rachis cervical…», selon notre confrère ivoirien l’Eléphant déchaîné ». Les fractures de type C sont les plus sévères des traumatismes du bassin, très hémorragiques et surviennent lors de chutes d’une hauteur élevée. Face à la gravité de la situation et à la délicatesse de l’intervention chirurgicale qui s’impose, le personnel soignant, dont le plateau technique est pourtant réputé sophistiqué, se garde de toute initiative en matière d’opération. Il se résout alors à référer le patient vers un autre hôpital étranger de référence. Ce fut finalement vers le Maroc que Blaise Compaoré a été évacué pour recevoir des soins appropriés sous la maestria de spécialistes de renommée mondiale.  La politique sera de nouveau au rendez-vous ce week-end dans la capitale Ouagadougou. En effet, demain samedi 25 juillet, la Convergence patriotique pour la renaissance/Mouvement progressiste (CPR/MP), formation politique qui porte la candidature de Jean-Baptiste Natama à la présidentielle d’octobre, a sonné le rassemblement de ses militants pour un congrès extraordinaire. La rencontre qui se tiendra à la maison de la Femme de Ouagadougou à partir de 10 heures, planchera, entre autres, sur la restructuration des instances du parti et les perspectives électorales. Le même jour, aura lieu à l’Atelier théâtre burkinabè, à partir de 14 heures, un autre congrès, organisé par le Rassemblement politique nouveau (RPN) d’Harouna Dicko. Le lendemain dimanche 26 juillet, rendez-vous est pris avec la ligue patriotique des femmes du Collectif Natama 2015 à partir de 13 heures. Les amazones de JBN, comme on les appelle, entendent, à travers ce meeting, ouvrir à leur champion une voie royale vers le palais de Kosyam. Dans la journée, à la maison de la Culture Jean-Pierre Guingané, aura lieu à partir de 9 heures le congrès d’investiture du candidat du Nouveau temps pour la démocratie (NTD) de l’ancien ministre Vincent Dabilougou.  4 élèves de l’école primaire de Kantenga dans la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Boussouma 2, province du Sanmatenga, ne répondront pas présente à la prochaine année scolaire. En effet, le mercredi 8 juillet dernier, les élèves de cette école, après avoir assisté à une cérémonie de distribution gratuite de chaussures organisée par une ONG à l’école voisine de Nasséré, ont été surpris sur le chemin du retour par les eaux de la rivière de Dahisma coulant vers le barrage de Louda. 6 filles, toutes de la classe du CM1, ont été emportées par les eaux de la rivière et 2 d’entre elles ont pu être sauvées. Pour rappel, dans la même province, un élève de l’école de Rasla dans la CEB de Kaya 3 était décédé par noyade dans la rivière de Napalgué le 24 juin dernier. Ces noyades viennent une fois de plus interpeller les autorités en charge de l’éducation au niveau national sur la nécessité de revoir le calendrier scolaire actuel qui fixe l’arrêt des cours au primaire au 10 juillet.  lIs ont besoin de comprendre et ils ont raison. Eux, ce sont les clients de la Sonabel de Kaya, plus précisément ceux de la commune de Mané. Les faits : en janvier 2015, la société lançait une promotion de raccordement. Celle-ci connut un engouement certain avec plusieurs abonnés qui payèrent cash pour bénéficier du jus. Mais ils allaient connaître une vive déception, car les premiers compteurs n’arrivèrent qu’en avril et juste pour moins de dix abonnés. Et là encore, l’éclairage ne dura que quelques jours et paf! De nouveau les ténèbres. Que s’est-il passé? A la direction régionale, on fit comprendre à une délégation des mécontents que l’ordre de suspension était venu de la hiérarchie et que la suite des travaux (pose de compteurs) était confiée à une entreprise privée. Son identité? Top secret! Et l’attente se poursuit. Tant et si bien que l’on se demande dans la commune quel vilain tour on est en train de jouer aux pauvres abonnés qui, pour certains, ont dû se saigner, pour d’autres s’endetter non seulement pour honorer les devis mais aussi s’équiper conséquemment à l’annonce de la bonne nouvelle, en achetant qui des congélateurs, qui des postes de soudure, etc.  Le 11 décembre 2015, la région du Centre-Nord sera à l’honneur à la faveur des festivités marquant nos 55 ans d’indépendance qui s’y dérouleront. Pour réussir l’organisation de cette activité qui se veut nationale, les fils et filles des trois provinces concernées (Bam, Namentenga et Sanmantenga) ne rechignent pas à la tâche à travers des initiatives. Réunis autour de l’Association pour le développement de la région du Centre-Nord, ceux-ci se retrouveront en assemblée générale ce samedi 25 juillet à partir de 9 heures au Lycée Philippe Zinda- Kaboré pour adopter le programme d’activités 2015 et échanger autour d’autres points intéressant la vie de la structure.  Blaise Compaoré est parti mais pas avec le CDP. C’est le moins qu’on puisse dire avec ces fidèles de l’ex-parti majoritaire qui continuent de s’agiter sur l’échiquier politique national comme si le CDP se conjugue uniquement avec la gestion du pouvoir d’Etat. Et malgré les récentes turbulences que le parti a traversées, les démons de la division continuent de régner au CDP/Houet. La preuve nous en a été donné la semaine dernière avec cette guerre de positionnement sur les listes électorales dans la perspective des législatives d’octobre. Depuis l’incarcération de Salia Sanou, secrétaire général de la section provinciale du parti, son éternel rival, le docteur Alfred Sanou, croyait avoir les coudées franches pour diriger de main de maître la section. Mais c’était compter sans les « disciples » de l’ex-bourgmestre de la ville qui avaient eux aussi, leur mot à dire. Ils auraient, selon nos informations, sillonné les départements de la province pour rallier à eux des voix moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes. Mais ils n’auraient pas obtenu gain de cause puisque c’est finalement Alfred Sanou qui a été préféré en tête de liste à Ardjaouma Sanou ; cet ex-conseiller municipal très proche de Salia Sanou et qui fut son directeur de cabinet à la commune de Bobo. A ce qu’on dit, les pros Salia n’entendent pas se croiser les bras et reprocheraient cette fois au nouveau patron du CDP/Houet d’avoir joué à fond la carte ethnique du fait que les trois premiers sur la liste (Alfred Sanou, Yacouba Millogo, Korotimi Bangaré) sont bobo. Ardjouma Sanou se retrouve finalement tête de liste des suppléants ; une liste sur laquelle on retrouve des noms comme Alpha Yago.  Des lauriers pour l’archéologie et le monde scientifique burkinabè : notre compatriote Dr Lassina Simporé boxe désormais dans la cour des grands. La fumée blanche annonçant la bonne nouvelle est sortie du conclave des grands érudits du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur qui a eu lieu cette année du 13 au 22 juillet à Libreville au Gabon. Dr Lassina Simporé, expert en conservation préventive des sites et monuments, auréolé déjà de ses actions à Loropéni et un peu partout en Afrique, a été élevé au grade de Maître de conférences en archéologie. Ce succès obtenu seulement trois ans après son grade de maître assistant comble un grand vide, car le temple du savoir de Zogona (l’Université de Ouagadougou) et le Burkina Faso n’avaient plus d’enseignants de rang A, spécialiste de l’archéologie historique depuis l’admission à la retraite en 2010 du premier archéologue du Burkina Faso et premier professeur titulaire de toute la sous-région ouest-africaine dans le domaine, le Pr Jean-Baptiste Kiéthéga.  Cela fait maintenant un an qu’un avion d’Air Algérie, qui avait quitté Ouagadougou pour Alger, s’est crashé au nord Mali, tuant tous les passagers et membres d’équipage, soit 116 personnes. Depuis lors, la reconnaissance des corps, éparpillés en mille morceaux, a été effectuée en France suite à des prélèvements d’ADN, et les restes des victimes ont été rapatriés pour une cérémonie solennelle de recueillement en présence du Tout-Etat et des inhumations en bonne et due formes pour que les familles puissent entreprendre leur travail de deuil. On imagine encore la douleur des proches, inconsolables, en ce douloureux anniversaire à l’occasion duquel des activités commémoratives tel le dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes sont prévues.  Toujours dans le chapitre nécrologique, un de nos compatriotes est mort accidentellement le samedi 18 juillet 2015 à Gaitherdsbourg aux Etats-Unis : Stanislas Alexandre Nignan n’avait que 36 ans et était le fils de Jean-Baptiste et de Marie-Louise Nignan, les fondateurs du lycée Universalis à Ouagadougou. Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé

CHR de Ziniaré : que se passe t-il ?

Notre Temps -  23/6/2015 -   Ecoles de formation professionnelle : Ces prêts qui condamnent les bénéficiaires Les écoles de formation professionnelle vont bientôt fermer leurs portes pour la période des vacances. Les stagiaires, en fin de formation, outre le diplôme flambant neuf de fin de formation qu’ils étrennent, rentrent chez eux avec des engins tout aussi flambant-neufs, acquis grâce à des prêts octroyés par des banques. Ainsi, les jeunes policiers qui se dénombrent par milliers ont presque tous choisi des 135 dernier cri. Le prix bas d’un engin de ce type varie entre 1 250 000 à 1 500 000 francs. Ceux qui n’ont pas pu ou voulu suivre l’air du temps se sont dotés de la marque «Jupiter» qui tourne aussi entre 800 000 et 950 000 francs. Il en est de même pour ceux qui sortent des écoles de la santé, et leurs collègues des écoles des enseignants du primaire. Mais le hic, c’est que ces prêts, quoique contribuant à régler les problèmes de déplacement des futurs fonctionnaires, bloquent financièrement les bénéficiaires durant de longues années de leur carrière. Ils doivent rembourser ces prêts en 5 voire 7 ans et sans prendre d’autres prêts ou pouvoir facilement changer de banque. Alors, le véritable gagnant de ces opérations de charme, nées de l’offensive de nouvelles banques pour conquérir des clients, sont ces banques elles-mêmes. En effet, depuis que le Doing-business au Burkina est devenu intéressant, il y a eu une éclosion de nouvelles banques. Et celles-ci bousculent de jour en jour les anciennes à qui elles arrachent la clientèle par des propositions alléchantes et des offres de services innovantes. Toutes choses qui, c’est vrai, incitent les vieilles structures financières à améliorer leurs prestations mais, il reste encore beaucoup à faire pour faire de celles-ci des banques du 21e siècle. Surtout au niveau de l’accueil des clients, certaines de ces banques, qui n’offrent pas encore de numéros d’ordre de passage créent des frictions inutiles entre clients qui sont arrivés presqu’au même moment dans le hall.  Saison des pluies : Les paysans s’inquiètent Bientôt juillet et les semis n’ont pas véritablement poussé dans la plupart des régions du Burkina. Pourtant les spécialistes de la météo et les experts de l’agriculture jurent que la saison sera normale à excédentaire. Certes, il y a eu quelques pluies, mais elles ne sont pas suffisantes pour faire germer les semences. Ceux des agriculteurs qui ont tenté les semis ont tout simplement vu pourrir les grains sous le sol. Combien de temps faudrait-il attendre pour voir venir Dame pluie ? Nul ne peut le dire ! C’est vrai que le ciel est souvent chargé de nuages, mais en lieu et place d’eau de pluie pour arroser la terre, ce sont fréquemment des vents violents qui se soulèvent dont les conséquences sont généralement des destructions de toits de maisons, des arbres déracinés et des panneaux publicitaires renversés. Pour les paysans avertis des questions d’agriculture traditionnelle, le temps qui reste pour espérer récolter quelque chose en fin de saison serait très court. Pour eux en effet, le semis, après le 14 juillet, a très peu de chances de produire une récolte abondante.  CHR de Ziniaré : que se passe t-il ? L’appel d’offres du CHR de Ziniaré n’est toujours pas attribué après 4 mois parce qu’une main, encore invisible à l’intérieur de la Commission d’attribution, tente par des moyens frauduleux d’éliminer un des postulants. Des indiscrétions font état de procédures irrégulières dans la sélection des entreprises. Les résultats de la Commission d’attribution ont fait l’objet d’échanges épistolaires à cet effet, toute chose qui fait peser une impression de deal à tort ou à raison sur les délibérations. Ces échanges épistolaires dont on ne connait pas encore le vrai contenu viseraient à reprendre le processus. Le pot aux roses a été découvert en interne. Reste à savoir, jusqu’où les commanditaires veulent aller. L’ASCE est interpellée sur ce marché.  Feedback : Droit de réponse de la SONAPOST Notre article de la semaine dernière sous cette rubrique avec ce titre : «Concours d’entrée à l’école nationale des postes : Toujours la croix et la bannière » a suscité la réaction suivante : Dans votre livraison du mardi 16 juin 2015, dans la rubrique De Toi à Moi, sous le titre « concours d’entrée à l’Ecole nationale des Postes : toujours la croix et la bannière », vous vous êtes intéressés à un sujet de la plus haute importance pour la SONAPOST, à savoir le concours d’entrée à l’école des Postes. En effet, la SONAPOST a lancé un concours direct pour le recrutement de 4 contrôleurs et 50 agents de bureau, en vue de renforcer ses effectifs. Les candidats potentiels étant généralement très nombreux, la SONAPOST, s’inspirant d’autres expériences, a opté pour le tirage au sort pour retenir 500 dossiers pour les agents de bureau, et 70 pour les contrôleurs. Votre reporter, après avoir peint l’ambiance qui régnait sur place le 12 juin 2015 à la séance de tirage au sort, s’est demandé « pourquoi une structure comme la SONAPOST n’a jusque-là pas trouvé un procédé innovant pour recruter ses futurs agents. En cherchant bien, poursuit-il, ces recrutements pourraient par exemple être faits par voie d’internet comme initié cette année par la Fonction publique pour les candidats aux concours de la magistrature ». La SONAPOST vous remercie de l’intérêt que vous portez à ses activités et reconnait avec votre reporter qu’il s’agit véritablement de "la croix et la bannière" mais pas seulement les concours de la SONAPOST, mais tous les concours organisés au Burkina Faso à cause du nombre pléthorique de demandeurs comparé au peu de places disponibles. L’idéal aurait même été d’éviter le tirage au sort et d’enregistrer toutes les candidatures et de décentraliser le concours dans toutes les régions. Mais cela se révèle utopique au regard des ressources immenses- hors de portée de la SONAPOST- à injecter dans une telle entreprise. Dans une interview accordée à votre confrère Le Quotidien du 1er juin 2015, le directeur général de la SONAPOST, M. Salam Sanfo, abordant la question de la meilleure formule d’organisation des concours directs, déclarait : « nous sommes en train de voir si nous pouvons avoir un logiciel qui nous permettra de faire des recrutements directs probablement à partir de 2016. L’idée c’est de permettre à tous les Burkinabè de pouvoir postuler à partir de chez eux. L’application se chargera de trier les candidats ». C’est dire qu’au plus haut niveau de la SONAPOST, la question des concours d’entrée dans l’entreprise préoccupe et l’on réfléchit à la meilleure formule pour recruter les meilleurs agents. D’ailleurs, de par le passé, la SONAPOST prenait tous les candidats qui se présentaient mais cela constituait, comme signalé plus haut, une charge énorme, surtout que ces concours ne sont pas les seuls que la SONAPOST organise. Ce qui a amené l’entreprise à opter pour le tirage au sort. En rappel, la SONAPOST recrute annuellement environ 60 agents. Les avis de recrutement sont publiés dans les journaux. Merci encore au journal Notre Temps qui, quoique relativement nouveau dans le paysage médiatique burkinabè, fait des merveilles dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. La SONAPOST reste ouverte à toute demande d’informations importantes pour votre lectorat. Salam Ouédraogo Chef du département de la communication et des archives de la SONAPOST NDLR : Notre Temps salue la réaction fort constructive des responsables de la SONAPOST. Au lieu des polémiques inutiles dont certains ont coutume, la Nationale de la philatélie, elle, a saisi l’occasion pour mieux informer l’opinion sur les actions en cours pour le bien-être de nos populations dont les jeunes en quête d’emploi. Rubrique De toi à moi (Notre Temps)

Présidentielle 2015 : le colonel Yac a-t-il déjà jeté l’éponge ?

Notre Temps -  17/6/2015 -   Jeûne du ramadan : Attention à la pénurie du sucre ! Plus que quelques jours et c’est le jeûne musulman. Parmi les denrées alimentaires demandées durant cette période, le sucre vient en bonne place. En effet, pendant le Ramadan, les adeptes de la religion de Mohamet consomment beaucoup d’aliments préparés à base de sucre : galettes, bouillie, zom-koom, jus de fruit avec sucre ajouté….. si bien que chaque année en cette période, il se crée des pénuries du sucre. De ce fait intervient un renchérissement du prix de ce produit vendu de nos jours sur la place à raison de 800 f le paquet d’un kilo et 18 500 le carton de 25 paquets. Cette année, la situation risque d’être plus préoccupante à cause de la décision prise récemment d’exiger que tout importateur, avant d’avoir l’autorisation de faire venir du sucre de l’étranger, doit d’abord justifier avoir payé le sucre local à hauteur d’un tiers de la quantité à importer. Ce qui crée des grincements de dents chez des importateurs tels que Boukary Ouédraogo dit Tintin. Celui-ci, dans un entretien qu’il a accordé au journal Notre Temps le 17 mai dernier, estime «qu’on ne peut pas obliger quelqu’un aujourd’hui à aller acheter quelque chose qui est cher, alors qu’il peut trouver ce qui est moins cher. Je pense que ce n’est pas normal ! ». Donc, la menace est là, et selon les estimations révélées par notre interlocuteur, la Société sucrière nationale, la SOSUCO produit annuellement au maximum 30 mille tonnes. La consommation annuelle du Burkina étant de 200 mille tonnes par an, alors, il faut importer 170 mille tonnes de sucre pour satisfaire ce besoin. Au moment de l’entretien, les parties en présence (gouvernement-importateurs) n’étaient pas près de s’entendre. Ce qui a fait que M.Ouédraogo a estimé qu’il risque de ne pas y avoir suffisamment de temps pour commander le sucre afin de faire face au besoin accru durant le mois du carême. Donc, si rien n’est fait, le risque de pénurie est grand.  Concours d’entrée à l’Ecole nationale des postes : toujours la croix et la bannière pour être candidat Il y avait foule inhabituelle le week-end dernier aux portes de l’Ecole nationale des postes à Ouagadougou. Cette année encore, comme les années précédentes, les candidats au concours d’entrée ont été soumis au passage obligé du tirage au sort. Oui, vous êtes autorisé à prendre part au concours. Si vous tombez sur le non, vous rentrez pour ne pas revenir, en tout cas pas pour prendre part au concours. Ainsi, la bousculade était monstre, car ils étaient des dizaines de milliers à se bousculer vendredi 12 juin 2015 pour tirer un hypothétique oui et voir sa candidature acceptée. Pour être parmi les premiers, certains ont dû se lever très tôt, s’ils n’ont pas tout simplement passé la nuit sur les lieux pour occuper la bonne place. Devant une telle situation qui perdure depuis des années, l’on se demande pourquoi, une structure comme la SONAPOST, n’a jusque-là pas trouvé un procédé innovant pour recruter ses futurs agents. En cherchant bien ces recrutements pourraient par exemple être faits par voie d’Internet comme initié cette année par la Fonction publique pour les candidats au concours de la magistrature.  Ces salaces factures des cliniques C’est peu dire que d’affirmer que les questions de santé grèvent sérieusement les budgets familiaux, principalement dans notre pays, pour tous ceux et ils sont nombreux qui n’ont pas une prise en charge. Hospitalisée pendant une dizaine de jours dans une clinique de la place, une de nos relations s’est vu adresser une amère facture de 500 000 FCFA, rien que pour la chambre, sans les ordonnances tout aussi salaces ainsi que les repas facturés. En tout, pas moins d’une brique comme facture à honorer. Je pense que l’Etat ne doit pas assister impuissant à une telle dérive et se doit même de réorganiser davantage ce secteur névralgique de la vie nationale  Haro sur tous ces démissionnaires des partis politiques ! Depuis presque toujours, la presse burkinabè relaye les désidératas des démissionnaires de certains partis politiques. Pas plus tard qu’il y a de cela deux mois, ce serait des centaines de militants qui disent avoir quitté le Faso Autrement pour aller, dans un premier temps au MPP, et dans un second temps à l’UPC. Le 31 mai dernier, d’autres, du secteur 14, arrondissement N°3 de Ouagadougou, disent, à travers la presse, avoir quitté leur parti. Il faut que la presse, dans son ensemble se mobilise pour ne pas donner une si grande résonance à ces démissions, car plus que la démission d’un militant Tartempion d’un parti, c’est la publicité qu’en fait la presse qui cause le plus de tort. Et parallélisme des formes aidant, si ces néo-démissionnaires n’avaient annoncé tambour battant leur adhésion au parti, pourquoi veulent-ils le crier sur tous les toits, lorsqu’ils décident de rompre les amarres avec leur ancienne formation politique ? La presse dans son ensemble peut contribuer à décourager ce nomadisme politique, cela participe de l’ancrage démocratique dans notre pays  Le colonel Yac a-t-il déjà jeté l’éponge ? Depuis le 7 avril, date de la prise par le CNT de la nouvelle loi électorale et sa promulgation, par le président Michel Kafando, le 9 du même mois, certains militaires qui entendaient briguer la magistrature suprême se font particulièrement discrets. En effet, si l’autre présidentiable militaire, en l’occurrence le général Djibrill Bassolé, continue de se battre comme un beau diable pour voir levèes toutes les barrières à sa candidature à cette présidentielle, l’ex-ministre des Sports et colonel de son état, lui, est rentré dans la toundra, disparu des radars. Ce colonel, qui a été aide-de-camp du Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo, responsable du juteux Office de liaison de l’Afrique de l’Ouest (OLAO), ministre des Sports et des Loisirs dans le dernier gouvernement de Beyon Luc Adolphe Tiao, croyait venue son heure de présider aux destinées de notre pays, après avoir transformé, le temps d’un congrès, son association en parti politique. C’est vrai, lui qui sauf erreur, n’a postulé à aucun mandat électif sur le plan politique, pensait naïvement qu’il suffisait de transformer un mouvement de la société civile, qui réunissait bien de monde en parti politique, et le tour est joué pour la magistrature suprême. Contrarié par les textes, notre officier, bien que supposé rompu à l’art militaire, n’en reste pas moins un nain au plan politique. C’est ce qui explique son mutisme, et partant celui de son parti politique. Pour nous, Yac a déjà jeté l’éponge, et c’est, pensons-nous, le meilleur choix pour lui.  Soumane Touré pourrait écrire un livre… Soumane Touré était face à la presse vendredi dernier pour marquer la traditionnelle rentrée politique de son parti le PITJ (Parti pour l’indépendance, le travail et la justice). Une heure deux minutes, c’est le temps mis par lui pour prononcer son allocution introductive. Le document dont des copies imprimées sont été distribuées à la presse vaut 17 pages en petits caractères. Soit exactement 7 753 mots. C’est à un véritable cours d’histoire que les journalistes ont donc assisté vendredi au domicile de Soumane Touré. Mais, impossible d’en faire une exploitation optimum dans le cadre d’un article de presse. On se rappelle aussi que les années d’avant, à l’occasion des rentrées politiques de son parti qui ont lieu en principe chaque 30 mars, date anniversaire de la naissance de Amirou Thiombiano, fondateur du parti, Soumane Touré avait fait les mêmes types de déclarations. Débarrassés des envolées lyriques et des puissants coups de gueule qu’il donne à la pelle, ces longues déclarations auraient pu être consolidées dans un livre plutôt que de faire l’objet d’une simple déclaration liminaire face à la presse.  Burkina-Côte d’Ivoire : vers le dégel ? S’achemine-t-on vers le dégel des relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire après plusieurs mois de brouille consécutive à la présence du président Blaise Compaoré sur les bords de la lagune Ebrié ? Depuis en effet l’insurrection populaire, plusieurs dossiers ont empoisonné la coopération entre les deux pays et le dernier en date est la nouvelle loi électorale qui exclut les partisans de l’ancien régime de la présidentielle. Sur la question, le président ADO après une audience avec le Premier ministre Zida, en marge du sommet de l’Union africaine en Afrique du Sud, vient de montrer patte blanche en disant qu’il s’opposait à l’exclusion parce qu’il en connaissait les conséquences dans son pays. Mais l’annonce la plus importante est sans doute la venue en juillet prochain de Michel Kafando et Yacouba Isaac Zida dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération. Venant de la bouche du président ivoirien, cette annonce est véritablement la preuve que les choses s’améliorent entre les deux pays, surtout que selon certaines indiscrétions, ADO a refusé à plusieurs reprises de rencontrer Mba Michel. Notre Temps

Conseil national de la Transition : Les journalistes de l’institution réduits au chômage

Notre Temps -  10/6/2015 -   Conseil national de la Transition : Les journalistes de l’Institution réduits au chômage Le moins que l’on puisse dire, c’est que Chériff Sy, président du Conseil national de la Transition (CNT), a mis au chômage les hommes des médias de l’Assemblée nationale. Et de ce fait, on voit publier dans les médias une chronique parlementaire signée, non pas des médias de l’institution, mais du ministère chargé des Relations avec le CNT. La dernière en date qu’on a pu lire est celle intitulée « L’agence panafricaine de la muraille verte ». Pour nous qui ne sommes pas des « chiens de garde » à la frontière entre le législatif et l’exécutif, il se pose dans notre esprit la question de la séparation des pouvoirs entre gouvernement et CNT. Une chronique parlementaire doit-elle être conçue et élaborée par la presse du parlement ou celle du ministère, quoiqu’il ait en charge les relations avec l’institution parlementaire ? C’est vrai que le CNT de Chériff Sy, à la différence du gouvernement de la Transition qui nous sert tous les mercredis un florilège de nominations aux fonctions individuelles, n’a changé aucun des directeurs de services administratifs, histoire de protéger la mémoire du processus législatif. Mise à part la directrice du Trésor de l’Assemblée qui a troqué son poste contre celui de chargé de missions et dont on sait qu’elle détenait la clé du coffre-fort lorsque survenait l’insurrection d’octobre 2014. Ceci explique-t-il cela ? Par contre, des personnes avisées de la question observent le président du CNT qui ne semble pas vouloir travailler avec l’ensemble des responsables des services de l’Assemblée. C’est ce que l’on peut constater pour les médias du parlement dirigés par Zoumana Traoré. Les agents de ces services se sont vu confiner à jouer un rôle qui ne consiste qu’à inviter la presse à la couverture des travaux et autres activités du CNT ou tout simplement enregistrer les éléments à des fins d’archivage. Il faut bien que ces agents justifient pleinement les salaires !  La Télévision numérique terrestre (TNT) : Comment le Burkina va y faire face ? Le passage de l’analogique à la télévision numérique de terre (TNT) dont le dernier ministre de la Communication du régime de Blaise Compaoré, Alain Edouard Traoré s’était fait son cheval de bataille, devrait être en vigueur à partir de la semaine prochaine, précisément le 17 juin 2015. En dépit des assurances maintes fois données à l’époque par les autorités de la Communication, le Burkina ne sera donc pas au rendez-vous de la TNT. Malheureusement, la date butoir approche à grands pas. Même si les autorités nous avaient prévenus de la date différée, rien n’est fait pour nous situer exactement. On ne demande pas de rééditer les sorties spectaculaires d’Alain Edouard Traoré mais il faut dire à l’opinion comment les Burkinabè recevront les émissions le moment venu? Ces précisions auront tout au moins l’avantage de couper l’herbe sous le pied des marchands d’illusions comme ceux qui annonçaient à grand renfort de publicité offrir des décodeurs et autres équipements destinés à recevoir la TNT à bas prix. Quelque chose doit être fait pour tranquilliser les téléspectateurs en ce temps du tout numérique.  Marche de la Transition : Soumane Touré sort de son mutisme On ne l’avait pas entendu depuis que « son ami » Blaise Compaoré a quitté le pouvoir et que la Transition a été mise en place. 7 mois après l’insurrection populaire, Soumane Touré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a décidé de parler. Ce vendredi 12 juin 2015 sous le coup de 10h à son domicile, il donnera une conférence de presse. Pour ceux qui le connaissent suffisamment, il ne devrait pas faire de cadeaux aux autorités de la Transition par rapport à la conduite de ce processus. Nous y reviendrons !  Les assises criminelles s’ouvrent le 15 juin C’est en principe le 15 juin prochain que s’ouvre la session unique des assises criminelles de la Cour d’appel de Ouagadougou. Le procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou sera face à la presse ce mardi matin sous le coup de 10 heures pour expliquer les conditions dans lesquelles s’ouvriront ces assises qui, comme on le sait, devraient statuer sur un certain nombre de dossiers de crimes économiques et de sang dont les plus emblématiques sont l’affaire Ousmane Guiro, du nom de l’ancien directeur général des Douanes du Burkina et le dossier du caporal Alphonse B. Lompo du Régiment de Sécurité présidentielle, présumé assassin de Bernadette Tiendrébéogo. En rappel, les assises criminelles qui devaient se tenir au mois de mai dernier avaient été reportées suite à un quiproquo entre les avocats commis d’office et le ministère de la Justice. Source : rubrique de Toi à moi (Notre Temps)

Affrontement à Boulko dans la commune de Arbollé : 1 morts, 8 blessés

Le Quotidien -  30/3/2015 -  Djéliba a été témoin d’un affrontement violent à Boulko dans la commune rurale de Arbollé dans le Passoré. Tout est parti d’une fête traditionnelle appelée Napousoum lors de laquelle les populations des quartiers de Yitaoré et Tamporé se sont affrontées. Selon les informations parvenues à Djéliba, lors de cette fête traditionnelle, les populations de Yitaoré ne doivent pas se rendre au marché de Tamporé. Faisant fi de cette coutume, un certain Pierre et ses compagnons sont allés provoquer ceux de Tamporé au marché. Il s’en est suivi une rixe qui a abouti à une fusillade puisque le nommé Pierre va user de son arme à feu pour tirer à 3 reprises sur les gens. Une personne est décédée dans la nuit du Napousoum le dimanche 29 mars 2015 à 2h du matin. Cette personne a été touchée au bas-ventre. Les 8 autres blessés ont été conduits dans un hôpital de la place pour des soins. Djéliba déplore ce qui s’est passé et demande à ce que la lumière soit faite sur cette affaire.

Crise à l’UNPC-B : un assaut final en vue

Le Quotidien -  30/3/2015 -  La contestation de Karim Traoré ne faiblit pas au sein de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B). Après avoir été réprimés devant le siège de la faitière alors qu’ils y tenaient un sit-in, les frondeurs n’entendent pas baisser les bras. Dans les coulisses, Djéliba a ouï dire que les opposants à Karim Traoré se préparent pour jouer leur dernière carte. Ils auraient, selon les informations parvenues à Djéliba, prévu un assaut final dans la première moitié du mois d’avril 2015 pour déloger vaille que vaille Karim Traoré. L’informateur de Djéliba qui se trouve être dans le cercle restreint des cotonculteurs, s’inquiète des conséquences imprévisibles de cette action.

Voyageur de guena

Le Quotidien -  30/3/2015 -  Djéliba après une semaine de pérégrinations dans la canicule est heureux de vous livrer les informations qu’il a pu recueillir. Il a remarqué que dans les gargottes de la ville de Ouagadougou, les boissons de la BRAKINA commencent à manquer. Le DG de la société avait effectivement prévenu depuis le début de la grève le 24 mars 2015. Conséquences, les tenanciers des débits de boissons ont augmenté les prix. D’autres vendent des boissons étrangères à des prix exorbitants. Vivement que Marc Pozmentier et les grévistes trouvent une solution.

Présidence du Faso : bientôt une unité spéciale pour assurer la sécurité du Président

Le Quotidien -  9/2/2015 -  Djéliba a appris, d’une source digne de foi, que dans les jours à venir, une unité spéciale composée d’éléments de la gendarmerie et de la police sera affectée à la présidence du Faso pour y assurer la sécurité du Président. Cela sera officialisé bientôt, selon la source de Djéliba.

UNPC-B : François Tani veut la place de Karim Traoré

Le Quotidien -  19/1/2015 -  Le comité de gestion de l’UNPC-B est décrié par des producteurs de coton qui exigent sa démission depuis un certain temps. Djéliba a ouï dire que les détracteurs de Karim Traoré auraient déjà constitué leur équipe. Pour la présidence, c’est François Tani, ex-maire de la commune rurale de Koumbia, par ailleurs grand producteur, qui serait pressenti pour porter la casquette de président de l’union. Rencontre d’ex-députés CDP à Ouaga : Pierre Traoré chassé Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le régime de Blaise Compaoré s’était éclipsé. Mais, le samedi 17 janvier, des cadres du parti et les 45 secrétaires généraux des provinces se sont rencontrés en vue de relancer les activités du parti entrant dans le cadre de la reconquête du pouvoir. Des ex-députés du parti se seraient rencontrés eux aussi le même jour. Pierre Traoré, ex-député CDP, qui avait annoncé sa démission pour le MPP, s’y serait rendu. Mais, il aurait été chassé comme malfrat, selon l’informateur de Djéliba. CDP/Houet : Salia Sanou tient mordicus à son fauteuil Lors de la rencontre des cadres du CDP et des 45 secrétaires généraux provinciaux, Djéliba a ouï dire que la structuration du parti à tous les niveaux a été à l’ordre du jour. Selon l’informateur de Djéliba, l’on aurait envisagé le remplacement de Salia Sanou à la tête du parti au niveau de la province du Houet afin de lui donner un nouveau visage. Mais, a-t-on informé Djéliba, celui-ci ne semble pas favorable à cela. CDP/Hauts-Bassins : Alfred Sanou et Boué Yazon comme coordonnateurs Le Dr Alfred Sanou, ex-président du Conseil régional des Hauts-Bassins et Boué Yazon, ex-maire de la commune urbaine de Houndé, seraient les deux personnalités chargées de coordonner les activités du CDP dans les Hauts-Bassins. C’est, du moins, ce qui serait ressorti de la rencontre du CDP, samedi dernier, à Ouagadougou, selon une source de Djéliba. Ecole nationale des douanes : les activités sportives lancées Le 16 janvier dernier, le bureau des élèves de l’Ecole nationale des douanes a officiellement lancé ses activités sportives et culturelles 2014/2015. Et c’est par le lancement de la Coupe de la directrice générale de l’Ecole des douanes que ces activités ont commencé. « Le lancement de cette coupe est, en effet, la première d’une série d’activités qui entrent dans le programme du bureau des élèves 2014/2015 », a précisé la directrice générale qui poursuit : « Ces activités vont se poursuivre jusqu’au mois de juillet, et elles seront couronnées par un voyage d’études. Chacune de ces activités est pour nous, l’occasion de rompre avec une certaine monotonie de la vie en milieu scolaire ». La coupe est placée sous le parrainage du secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de douane, Mathias Kadiogo. Pour la directrice générale, « la compétition qui démarre aujourd’hui (Ndlr : le 16 janvier 2015), en pleine année scolaire est non seulement un moyen pour les élèves d’aérer leur esprit quand on connaît les bienfaits de la pratique du sport, mais aussi un moyen de jeter des ponts entre élèves de cycles différents ». En match d’ouverture, les élèves assistants ont rivalisé d’ardeur avec les élèves contrôleurs. La directrice générale de l’END a appelé tous les acteurs à compétir dans l’ambiance et dans la bonne humeur. Ouagadougou : un vieillard ensorcelle un jeune homme Le week-end dernier, Djéliba a rencontré un ami qui lui a raconté une histoire bien étrange. Un jeune homme, qui vend de l’eau en sachets, a été accosté par un vieillard, au niveau de l’hôtel Golden Tulip, à Tanghin. Le vieillard a demandé au jeune homme de puiser un peu d’eau dans le barrage pour lui, prétextant qu’il ne peut pas le faire lui-même parce qu’étant étranger. Très poli, le jeune homme s’est exécuté. Mais dès qu’il est sorti du barrage, le jeune a perdu ses sens, rentrant dans un état d’inconscience, une sorte de transe. Cela a attiré l’attention de quelques personnes qui ont accouru aussitôt pour comprendre ce qui se passait. En réalité, elles ont conclu que le vieillard était à l’origine de ce que traversait le jeune homme. Ces personnes ont alors ordonné au vieillard de reverser cette eau dans le barrage. Aussitôt que cela a été fait, le jeune homme a retrouvé toutes ses facultés. Les populations ont donc voulu en finir avec le vieillard. N’eût été l’intervention des agents de police de Nongr-Massom, le vieillard aurait été lynché. Il a été mis aux arrêts en attendant de voir clair dans l’affaire. ‘’Moussoba’’ : les femmes en chair peuvent aussi défiler Dans le monde du mannequinat, seules les femmes minces ou encore ‘’taille fine’’ sont sous les projecteurs, ou du moins sur les podiums de défilé. Elles défient toute concurrence, comme on le dit. Les femmes en chair ou ‘’femmes fortes’’ sont le plus souvent oubliées. Mais, ce ne sera plus le cas puisqu’une tribune leur est offerte pour s’exprimer, c’est-à-dire pour défiler. Moussoba est un défilé de mode qui met en lumière les ‘’femmes fortes’’. L’événement aura lieu le 14 mars prochain dans un salon huppé de la ville de Ouagadougou. La promotrice n’est que Roukiatou Traoré, la présidente de l’Association des épouses des corps habillés. Vols de moto à Ouagadougou : un groupe de délinquants aux arrêts La semaine écoulée n’aura pas été de tout repos pour les agents de police de Nongr-Massom. Djéliba a, en effet, appris qu’ils ont procédé à l’interpellation d’un groupe de délinquants avec en sa possession, 20 clefs de moto, toutes marques confondues. A l’aide de ces clefs, ces délinquants n’avaient aucune difficulté à démarrer les motos d’autrui. Présidentielle 2015 : le colonel Yacouba Ouédraogo sera candidat La présidentielle 2015 se profile à l’horizon. Beaucoup de personnalités ont affiché leur volonté de s’y présenter. Après Djibrill Bassolé et Jean-Baptiste Natama, tous deux appelés par des jeunes ou des associations à se présenter comme candidats à la prochaine présidentielle, c’est au tour de l’ancien ministre des Sports et des Loisirs, le colonel Yacouba Ouédraogo, de suivre le même chemin. Selon les informations parvenues à Djélba, un mouvement de jeunes s’apprête à lui demander de se présenter à l’élection présidentielle de 2015. Ce mouvement de jeunes entend le faire dans les jours à venir. Répondra-t-il favorablement ou non à l’appel? Wait and see. Ligue des consommateurs du Burkina : les sections demandent le renouvellement du bureau exécutif Djéliba a reçu une déclaration des membres des sections de la Ligue des consommateurs du Burkina qui demandent la convocation d’une assemblée générale extraordinaire, conformément à l’article 10 des statuts et règlements intérieurs. Ceux qui ont « élu » le bureau exécutif national de la Ligue des consommateurs du Burkina, veulent donner l’occasion de relire les textes « afin d’éviter à l’avenir les problèmes décisionnels » connus avec « l’ancien président, M. Pierre Nacoulma ». Au cours de cette assemblée générale extraordinaire, les membres des sections renouvelleront le bureau exécutif national. Situation nationale : l’ADEFA s’oppose à la transition exclusive Le président de l’Alliance pour la démocratie au Faso (ADEFA), Bouréiùa P. Ouédraogo, a écrit une lettre ouverte au président du Groupe de contact international pour le suivi et l’évaluation de la transition au Burkina Faso, où il a « formulé son opposition à la transition exclusive en cours ». Pour lui, la transition doit être inclusive. Politique : des membres de Le Faso Autrement souhaitent une fusion avec l’UPC Il est revenu à Djéliba que certains membres de Le Faso Autrement souhaitent que leur parti s’allie à l’Union pour le progrès et le changement (UPC) pour plus d’efficacité. Selon l’informateur de Djéliba, ils entendent rencontrer le président Ablassé Ouédraogo dans les jours à venir pour lui faire part de leur souhait. Djéliba, l’incognito

Commémoration du soulèvement populaire du 3 janvier 1966 : « Les nouvelles autorités veulent perpétuer les pratiques de l’ancien régime », Union d’Action Syndicale

Le Quotidien -  5/1/2015 -  Le samedi 3 janvier 2015, l’Union d’action syndicale du Burkina ont commémoré le 49e anniversaire du soulèvement populaire du 3 janvier 1966. Pour cette année la commémoration a revêtu un cachet particulier en ce sens qu’elle intervient deux mois après l’insurrection populaire qui a conduit à la démission de Blaise Compaoré. C’est autour d’un panel organisé sous le thème : « 3 janvier 1966 : Rappel historique, différences et similitudes avec l’insurrection populaire et perspectives » que la commémoration a eu lieu. 3 janvier 1966-3 janvier 2015, voici maintenant 49 ans qu’est intervenue le 1er soulèvement populaire ayant conduit à la démission de Maurice Yaméogo, premier président de la Haute-Volta. Pour cette année, c’est autour d’un panel organisé autour du thème : « rappel historique, différence et similitude avec l’insurrection populaire et perspectives » que la commémoration a eu lieu. Les différences et similitudes avec l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre et du soulèvement populaire du 3 janvier 1966 passées à la loupe Le thème de cette commémoration vient à propos quand on sait qu’elle intervient deux mois après l’insurrection populaire qui a conduit à la démission de Blaise Compaoré. Il s’agissait donc pour l’Union d’action syndicale à la lumière du soulèvement populaire de 1966 de retracer les différences et les points communs avec l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Ainsi, des similitudes, le secrétaire général de la F-SYNTER, Mamadou Barro et Samuel Dembélé, secrétaire général du SNESS, qui ont été les principaux panélistes ont indiqué que les deux mouvements sont nés de la contestation d’une décision et au fur et à mesure, cette contestation n’étant plus suffisante, le départ du président a été exigé par le peuple. La mobilisation et le rôle de la jeunesse et des femmes, ont relevé les panélistes, a été décisive. Aussi, ont-ils souligné, les deux mouvements étaient la conséquence de problèmes économiques, politiques et sociaux dus à la gabegie financière et à la mal-gouvernance. S’agissant des différences, à en croire Mamadou Barro, le soulèvement populaire du 3 janvier 1966 avait un contenu révolutionnaire plus profond et il n’y a pas eu de casse comme ce fut le cas les 30 et 31 octobre 2014 et qui ne reposait pas sur aucun texte légal. Par ailleurs et parlant de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, il a indiqué à l’issue de l’insurrection, les militaires ont rendu le pouvoir aux civils contrairement en 1966 où, le général Sangoulé Lamizana a conservé le pouvoir. Le rôle des nouvelles technologies et celui de la société civile a été pour beaucoup dans le départ de Blaise Compaoré, ce qui ne fut pas le cas en 1966. Pour finir a-t-il précisé, en 1966, le soulèvement populaire n’a pas entrainé de mort d’hommes contrairement à l’insurrection populaire de 2014 qui a fait nombreux de victimes. Pour l’Union d’action syndical, l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, apparait comme l’héritière du 3 janvier 1966 et de toutes les grandes luttes syndicales et de la coalition contre la vie chère autour des questions économiques, de liberté. Les mises en garde de l’union d’action syndicale Toutefois, dans sa déclaration liminaire, l’Union d’action syndicale a fait entendre que les changements auxquels les les Burkinabè aspiraient et pour lesquels de nombreux jeunes Burkinabès ont sacrifié leur vie se font toujours attendre. « De nombreux exemples indiquent que les nouvelles autorités veulent perpétuer les pratiques de l’ancien régime », a-t-il relevé. L’Union d’action syndicale, estime que face aux contestations légitimes qu’organisent les travailleurs, les nouvelles autorités n’ont pas trouvé mieux à faire que de menacer les populations. Elle en veut pour preuve, le message à la Nation du Président de la Transition, Michel Kafando, livré à l’occasion du nouvel an. « Ces menaces sont inacceptables et le Président de la transition doit comprendre que les Burkinabè qui se sont battus pour faire partir le régime Compaoré ne sont nullement prêts à accepter que ceux qui n’ont rien fait pour être là où, ils se sont se permettent les mêmes pratiques que le régime déchu et menacent les citoyens honnêtes », s’est insurgée l’Union d’action syndicale.

Ouagadougou : une jeune fille tente de s’immoler

Le Quotidien -  5/1/2015 -  Il est revenu à Djéliba qu’une jeune fille, âgée de 29 ans, a tenté de se donner la mort au cours de la semaine écoulée, dans un quartier de Ouagadougou. Pendant que sa mère dormait –aux environs de 5 h 30 mn- cette dernière s’est enfermée dans sa maison et a mis le feu à une bouteille de gaz de 12 kg. Ce sont les cris de la mère qui ont alerté les voisins qui, avec les moyens de bord, ont pu défoncer la porte et sauver la fille. Ce qui a surpris les voisins, c’est que la jeune fille est restée stoïque face à l’incendie qui s’est déclenché dans la pièce où elle se trouvait. D’ailleurs, elle a tenté, pendant que les uns et les autres s’affairaient à maîtriser l’incendie, de se donner la mort avec un couteau qu’elle a pu récupérer dans la pièce où elle avait été mise en quarantaine. Heureusement qu’elle a été arrêtée à temps et conduite à la psychiatrie. Selon des témoins, cette jeune fille ne communique jamais, toujours retranchée dans son petit coin. Djéliba, l’incognito

Région du Nord : les travailleurs en sit-in le mercredi

Le Quotidien -  5/1/2015 -  Djéliba a appris que les travailleurs de la région du Nord, réunis au sein de la Coalition contre la vie chère, ont tenu une assemblée générale le week-end passé. Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour : l’affaire Djiguemdé, la baisse du prix des hydrocarbures et la grille salariale. A l’issue de l’assemblée générale, les travailleurs ont décidé d’organiser un sit-in le mercredi 6 janvier prochain, au gouvernorat du Nord, pour demander le départ de l’actuel ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports. Pour ces travailleurs, la nomination du ministre Djiguemdé est contraire à l’esprit de la Charte. De ce fait, ils demandent son remplacement par un autre.

Présidentielle de 2015 : des jeunes appellent à une candidature indépendante de Djibrill Bassolé

Le Quotidien -  5/1/2015 -  De source digne de foi, Djéliba a appris que des jeunes, issus de plusieurs réseaux, ont tenu une rencontre préparatoire en prélude à une grande rencontre qu’ils entendent organiser à la Maison du peuple de Ouagadougou, le dimanche prochain, à 9 h. Au cours de cette rencontre, les membres du comité d’organisation de la rencontre ont pris une décision : appeler à une candidature indépendante de l’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, à l’élection présidentielle de 2015.

Tanghin : un pétard arrache les doigts d’un jeune homme

Le Quotidien -  5/1/2015 -  Pendant la nuit de la Saint- Sylvestre, Djéliba a fait le tour de plusieurs concessions et familles pour voir l’ambiance qui y régnait. Dans un maquis de Tanghin où il a été, Djéliba a assisté à une scène insolite. Un jeune homme, dans l’euphorie de la fête, alors qu’il était minuit, a voulu allumer un pétard. Mais le pétard comportait des défaillances qu’il n’a pu voir. Aussitôt qu’il a frotté le pétard avec une boite d’allumette que la «dynamite » a explosé dans sa main, lui arrachant trois doigts au passage. Ses amis ont dû le transporter d’urgence dans un centre de santé. Djéliba appelle les uns et les autres à faire très attention à ces objets qui peuvent être très dangereux pour eux.

31 décembre à Bobo : un jeune homme déshabille sa copine en public

Le Quotidien -  5/1/2015 -  Djéliba a assisté, le 31 décembre dernier, à une scène insolite dans un coin célèbre de la ville de Bobo-Dioulasso. Dans la foule, sous les jeux de lumière, une jeune fille a été déshabillée par un jeune homme. Après renseignements auprès de personnes proches du jeune homme, Djéliba a appris que cette dernière serait sa copine. A l’approche de la Saint-Sylvestre, le jeune lui aurait assuré son habillement à hauteur d’environ 35 000 F CFA à condition qu’ils sortent ensemble. Mais, quelques heures avant l’heure du rendez-vous, la jeune fille aurait appelé son copain pour lui faire savoir qu’elle ne pourrait pas sortir sous prétexte qu’elle était malade. En bon gentleman, le jeune homme se serait rendu dans une pharmacie de garde pour lui acheter quelques comprimés avant de rentrer chez lui. Mais, ses amis ont réussi à le convaincre de sortir. Assis autour d’une table bien garnie, le jeune a aperçu la fille dans le même maquis, accrochée au bras d’un autre jeune homme. Tout furieux, il l’a déshabillée. Quant au « prince charmant » de la fille, il a vu ses joues s’enfler lorsqu’il a voulu défendre cette dernière.

Bobo : des personnalités victimes de menaces

Le Quotidien -  5/1/2015 -  A Bobo-Dioulasso, il y a un phénomène qui prend de l’ampleur. Des personnalités de la ville, selon les informations parvenues à Djéliba, seraient victimes de chantages et de menaces. Des messages téléphoniques anonymes leur seraient envoyés au nom d’une organisation de la société civile de la place. Dans ces messages, selon la source de Djéliba, il est demandé aux destinataires desdits messages de bien travailler, faute de quoi ils seraient évincés de leurs postes. Les victimes menacent de se plaindre si ces pratiques continuent. Elles estiment que les membres des OSC qui s’adonnent à ces pratiques gagneraient à les proscrire de leurs attitudes, faute de se discréditer.

Ouagadougou : des branchements illicites dénoncés au marché Rood woko

Le Quotidien -  5/1/2015 -  Djéliba a échangé pendant le week-end avec des commerçants. Pour certains d’entre eux, il serait urgent pour les autorités de la Transition de se pencher sur la question de l’électrification du marché Rood Woko parce que des commerçants s’adonneraient à des branchements illicites. Toute chose qui pourrait avoir de conséquences désastreuses si rien n’est fait. Pour eux, un incendie pourrait survenir parce que ces branchements ne suivent aucune norme.

Grogne au sein du RSP : le colonel Kéré pressenti pour être le nouveau chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso

Le Quotidien -  5/1/2015 -  Djéliba a appris que le mouvement d’humeur au sein du Régiment de la sécurité présidentielle tire également son origine de l’affectation de certains officiers supérieurs de l’armée. A l’issue d’une rencontre avec la hiérarchie militaire, il serait ressorti que le poste de chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso soit réattribué. A en croire la source de Djéliba, le colonel Kéré serait pressenti à ce poste. Affaire à suivre.

RSP : une importante somme débloquée pour désintéresser les hommes de sécurité

Le Quotidien -  5/1/2015 -  C’est un secret de polichinelle de dire que les hommes de rang chargés de la sécurité présidentielle, à savoir les éléments du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), ont manifesté un mouvement d’humeur peu avant le réveillon. Au nombre des raisons de ce mouvement de grogne, des questions financières ont été relevées. De source digne de foi, Djéliba a appris que ces militaires, qui avaient l’habitude de recevoir quelques avantages financiers pendant les fêtes de fin d’année au temps de l’ancien locataire de Kosyam, Blaise Compaoré, ont attendu ces avantages en vain, cette année. C’est pourquoi, selon les informations de Djéliba, ils sont montés au créneau pour manifester leur mécontentement. L’homme fort du moment Yacouba Isaac Zida et ses hommes, n’auraient eu d’autre choix que de trouver une solution à la situation afin d’éviter que la crise ne s’exacerbe. Pour parer au plus urgent dans ce sens, il aurait sommé le directeur général du Trésor de trouver la manne financière nécessaire pour désintéresser les hommes de sécurité de Kosyam. Selon cette source, une importante somme d’argent aurait été débloquée urgemment pour calmer la situation.

Politique : un ex-opposant burkinabè reçoit 400 000 000 de F CFA d’un président d’un pays de la sous-région

Le Quotidien -  26/12/2014 -  Selon une source bien introduite au sein d’une présidence d’un pays de la sous-région, un président d’un parti politique de l’ex-opposition burkinabè aurait reçu, une somme de 400 000 000 de F CFA du président de ce pays. Cet ex-opposant est, en effet, l’ami de ce président. Et la bagatelle somme de 400 millions de F CFA consiste à soutenir cet opposant burkinabè dans le cadre des élections générales à venir.

L’exclusion de Mahamadi Kouanda de la liste des supporters pour Malabo divise

Le Quotidien -  26/12/2014 -  Selon des indiscrétions, le nom de Mahamadi Kouanda, grand supporter des Etalons devant l’éternel, ne figure pas sur la liste des supporters devant soutenir le 11 national en Guinée Equatoriale pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Une exclusion mal perçue par certains supporters, proches de l’intéressé. Pour ces derniers, il est hors de question qu’on exclu ce virevoltant supporter surtout qu’il a toujours été au rendez-vous des joutes auxquelles prennent part les Etalons. Ses pourfendeurs, quant à eux, expliquent leur position par le fait que Mahamadi Kouanda était très proche du régime déchu. Toute chose que regrettent ses partisans qui pensent qu’il faut faire la différence entre les questions politiques et celles sportives.

Zida à Bobo : 200 000 F CFA aux OSC pour mobiliser

Le Quotidien -  26/12/2014 -  Depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre derniers qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir, les choses ont pris une autre tournure à Sya. Jadis contestataires dans les rues, les OSC occupent maintenant les tribunes officielles lors des cérémonies. Mais, ce qui est dommage, ces OSC s’adonnent aux mêmes pratiques que le régime Compaoré. En effet, selon des indiscrétions, lors de l’arrivée de Zida à Bobo dans le cadre de l’inauguration de la cité universitaire, les OSC auraient perçu la somme de 200 000 F CFA pour mobiliser leurs troupes afin de réserver un accueil chaleureux au PM. En leur sein, des voix ont critiqué cette pratique.

Bobo : Zida à la cour royale

Le Quotidien -  26/12/2014 -  A Bobo-Dioulasso dans le cadre de l’inauguration de la cité universitaire, le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida a profité de son séjour pour gérer d’autres instances comme on le dit couramment. Ainsi, s’est-il rendu à la cour royale des Bobo Mandarè pour présenter ses condoléances à la famille du défunt chef des Bobo Mandarè, sa Majesté M’p’a Yacouba Sanou, décédé, le 7 décembre dernier.

Après le passage de Zida à Bobo, la viande de nouveau sur le marché

Le Quotidien -  26/12/2014 -  Privées de viande depuis le 19 décembre 2014 pour cause de grève des bouchers qui exigent le départ du DG de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso, les populations de Bobo-Dioulasso peuvent à nouveau avoir la viande dans leur sauce. A Sya pour l’inauguration de la cité, le PM aurait rencontré les grévistes. Il les aurait rassurés que leurs doléances seront examinés. En entendant la décision du PM, les bouchers auraient accepté de lever « momentanément » le mot d’ordre de grève. Ainsi, depuis lors, les Bobolais ont à nouveau la viande sur le marché

Koudougou : nuit des louanges pour adorer le seigneur

Le Quotidien -  26/12/2014 -  Le samedi 20 décembre 2014, l’église de Sion de Koudougou a organisé une nuit de louange en présence de bon nombre de pasteurs dont Jérémie Idogo, l’orateur principal, Jérémie Zoundi et l’invité d’honneur, Justin Kropt. C’est sous le thème, « adorez le seigneur dans son temple » que la ville de Koudougou a accueilli l’événement

Un grand événement attendu ce samedi à la Maison du peuple

Le Quotidien -  26/12/2014 -  Un événement est très attendu, ce samedi 27 décembre prochain à la Maison du peuple. De quel événement s’agit-il ? Difficile de répondre avec exactitude à cette question. Ce dont nous sommes certains, est qu’un certain nombre de personnes font un travail de mobilisation depuis une semaine pour drainer un monde fou à la Maison du peuple. Il y a jusqu’aux hameaux de culture qui ne sont pas épargnés par cette mobilisation. Selon certaines indiscrétions, il se tiendra ce jour, l’assemblée générale constitutive d’un nouveau parti politique. Si pour certains, c’est Djibrill Bassolet qui en est l’initiateur, pour d’autres, il s’agit de Jean Baptiste Natama, directeur de cabinet de la présidente de l’UA. La dernière hypothèse est plus vraisemblable quand on sait que le premier cité est un général de l’armée et à notre connaissance, il n’a pas encore rendu le tablier. Donc, impossible pour lui de présider un parti politique ; les textes de l’armée obligent ! Toute chose qui accrédite la thèse selon laquelle c’est Jean Baptiste Natama qui créera son parti qui aura pour nom, dit-on, Mouvement du peuple pour le changement (MPC). Wait and see !

Pousguin mérite un centre de santé

Le Quotidien -  29/11/2014 -  Si la santé est aussi une question de géographie, il y a vraiment lieu de doter Pousguin d’un centre de santé. Selon les populations, pour avoir accès à des soins de santé, il faut se rendre à Tawaka, situé à plus d’une dizaine de kilomètres. Pourtant, de nombreuses populations habitent la zone, surtout à cause de l’orpaillage.

Vu et entendu : risques de braquage

Le Quotidien -  29/11/2014 -  Avec le déguerpissement des orpailleurs du site, les populations craignent les coupeurs de route. C’est ce qu’elles nous ont affirmé au moment où nous y étions. Car, ont-elles estimé, de nombreux jeunes vont se trouver au chômage. Toute chose qui va les conduire dans la déviance. Il est donc temps que l’autorité compétente prenne les dispositions nécessaires pour permettre aux citoyens de vaquer tranquillement à leurs occupations.

L’agenda des Cibals et des Cibels

Le Quotidien -  28/11/2014 -  - Vendredi 5 décembre 2014 à Bobo-Dioulasso : Journée citoyen balayeurs en collaboration avec Semfilms -13 décembre 2014: commémoration de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo -21 décembre 2014 : journée d’hommage au président Thomas Sankara, le premier cibal - 21 décembre 2014 : jour anniversaire de la naissance du président Thomas Sankara, le premier cibal

CNT : la plus jeune a 22 ans

Le Quotidien -  28/11/2014 -  Dans l’histoire parlementaire du Burkina, on pourrait, sans risque de se tromper, dire que Safiatou Congo, conseillère au CNT, au titre du Mouvement patriotique du Burkina (MPB), parti politique de l’opposition, est la plus jeune. Née en 1992, elle a, naturellement, fait partie du bureau d’âge pour l’élection du président du CNT. Quand son âge a été donné, ce fut un tollé général dans la salle. Chacun y allait de ses commentaires et de ses qualificatifs1

CAN -2019 -2021 -2023: l’Afrique de l’Ouest et Centrale rafle la mise

Le Quotidien -  22/9/2014 -  En choisissant le samedi de donner la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun en 2019, à la Côte d’Ivoire en 2021 et la Guinée en 2023, la Confédération africaine de football (CAF) a mis à l’honneur l’Ouest et le Centre du continent. «Si l’on prête attention au football au jour d’aujourd’hui, on remarque que l’Afrique de l’Ouest est l’endroit d’Afrique qui domine le football», a dit Lambert Feh Kesse, président du Comité national de pilotage de la candidature ivoirienne. «Aussi, il est juste de récompenser cet état de fait», a-t-il ajouté, alors que le pays n’a plus organisé le tournoi depuis 1984. Le Cameroun est également le grand vainqueur de cette annonce qui a été faite à Addis Abeba, au siège de l’Union africaine (UA), par Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF). «Il faut remonter à 1972 pour retrouver date de la dernière organisation de la CAN au Cameroun», a rappelé Adoum Garoua, ministre camerounais des sports. «Vous pouvez ainsi imaginer l’importance de la nouvelle pour les habitants», a-t-il ajouté. L’annonce du pays organisateur de la CAN-2023 a constitué une surprise car la CAF devait seulement effectuer des annonces pour les éditions 2019 et 2021. D’autant que la Guinée est durement touchée par le virus Ebola. «Nous avons fait une bonne présentation à la CAF», a expliqué le ministre guinéen des télécommunications Oye Guilavogui. «Certes, Ebola constitue actuellement un véritable défi pour le pays mais nous allons avoir beaucoup de temps d’ici 2023 pour organiser la compétition». L’Algérie et la Zambie étaient les autres candidats à ces éditions de la CAN et n’ont donc pas été choisis par les quatorze membres du comité exécutif de la CAF qui ont pris part au vote. Mais la CAF est aussi à la recherche d’un pays d’accueil pour l’édition 2017, initialement attribuée à la Libye. Tripoli s’est désisté en raison des troubles qui agitent régulièrement le pays. L’Algérie, qui a accueilli la compétition pour la dernière fois en 1990, a déjà fait part de son intérêt pour 2017. La prochaine édition de la CAN aura lieu au Maroc en janvier et février prochains. La dernière édition, disputée en Afrique du Sud en 2013, a été remportée par le Nigeria.

La MISAHEL, prête à appuyer l’enquête sur l’attentat contre les casques bleus au Mali

Le Quotidien -  22/9/2014 -  La Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) se dit prête à appuyer l’enquête sur l’attentat qui a coûté la vie jeudi à cinq casques bleus tchadiens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). « Nous serions heureux de fournir toute l’assistance possible en ce qui concerne l’enquête » visant à retrouver les auteurs de l’attentat, les casques bleus faisant l’objet d’attaques récurrentes, a déclaré Issaka Souaré, conseiller spécial du chef de la mission de l’UA, Pierre Buyoya. M. Souaré a condamné l’attaque, au cours de laquelle trois autres casques bleus ont été blessés près d’Aguelhok, dans la région de Kidal, lorsque le véhicule dans lequel ils se trouvaient a été touché par un engin explosif improvisé. M. Souaré a également demandé que les pourparlers de paix actuellement en cours à Alger entre le gouvernement de Bamako et les groupes armés s’accélèrent, pour que la loi et l’ordre puissent être rétablis dans le nord du Mali. Nous « condamnons le plus énergiquement possible ces attaques parce que c’est intolérable, en particulier au moment où le gouvernement malien et les groupes armés recherchent les moyens de trouver une solution durable à ce conflit », a déclaré M. Souaré. Les conseillers militaires de la mission de l’UA travaillent en étroite collaboration avec les casques bleus de la MINUSMA. Ils ont pour mandat d’aider à rétablir l’ordre dans le nord du Mali, anciens bastions des groupes armés.

Une lettre pour Laye : "une taupe" nommée Mohamed Traoré

L`Observateur Paalga -  31/8/2014 -  II est des signes qui ne trompent pas. Depuis l’entame de la campagne agricole jusqu’à ce mois d’août à l’agonie, à Zorgho, la capitale du Ganzourgou, les coassements des crapauds dominent les ondes des radios. Les cris de ces batraciens ne sont pas, il faut le savoir, sans augurer une bonne pluviométrie. En tout cas des échos favorables me parviennent de la Kompienga où le barrage peine à contenir les eaux, qui affluent de mille lieues ; ou encore du Bazèga, où le maïs commence à porter, et les arachides fraîches, à envahir les marchés. Bref, inutile de t’en dire davantage, cher cousin, car les relevés pluviométriques de la semaine du jeudi 21 au mercredi 27 août parlent d’eux-mêmes : Dori : 51,5 mm ; Ouahigouya : 35,0 mm ; Ouagadougou-aéro : 26,6 mm ; Dédougou : 29,9 mm ; Fada N’Gourma : 61,6 mm ; Bobo-Dioulasso : 96,1 mm ; Boromo : 25,5 mm ; Pô : 81,1 mm ; Gaoua : 82,4 mm ; Bogandé : 3,9 mm. C’est vrai, cher Wambi, de report en report, il y a lieu de se demander maintenant quand ton oncle Sâabyamba tiendra enfin sa promesse de faire une visite au village. Car retenu encore ce week-end dans la capitale pour la raison que tu sais déjà. Oui, la faucheuse vient encore de s’inviter dans la cité, terrassant l’un des derniers baobabs du monde musical. Il n’en est pas jusqu’à Abidjan en Eburnie où les taximen ne sont pas affligés à l’annonce de la triste nouvelle. Traoré Amadou Balaké, hélas, vient lui aussi de s’éteindre dans la journée du mercredi 27 août 2014, vaincu par le mal qui le rongeait depuis ces dernières années. 70 ans (puisque né en 1944), c’est beaucoup et peu pour ce précurseur dont la voix a toujours porté au-delà des frontières continentales. Certainement, m’en voudras-tu de ne pouvoir revenir sur sa longue et riche carrière, mais veuille retenir qu’au soir de sa vie, Papy s’était refait une nouvelle jeunesse qui l’autorisait à ambiancer les mélomanes jusqu’à son dernier souffle. Les inconditionnels du Boulgou Bar, du Pelican ou encore du Sport Bar t’en diront davantage. En attendant, au moment même où je couchais ces lignes, une source proche de la famille des artistes du Faso m’apprenait la tenue d’une veillée ce samedi 30 août à partir de 20h 30 au CENASA avant son inhumation le dimanche 31 août ici même sur les rives du Kadiogo. Au fait, combien sont-elles, ces bibliothèques musicales ayant déjà brûlé dans notre univers culturel ? Retiens tes larmes, car la liste est longue. L’on ne peut, en effet, passer sous silence le retour dans le royaume du silence de : Samboué Jean Bernard le 26 mars 1998 ; Sandwidi Boanga Pierre en mars 1998 ; Tidiane Coulibaly le 15 mars 2005 ; Francis Médah le 23 mars 2005 ; Maurice Simporé le 11 janvier 2008 ; Georges Ouédraogo le 02 février 2012 ; Thomas Tiendrébéogo le 03 mars 2012 ; Jean Claude Bamogo le 14 avril 2013. Tous partis, certes, mais toujours présents dans nos mémoires grâce à la riche production musicale inépuisable qu’ils nous ont léguée. Daigne donc porter la triste nouvelle partout où besoin sera et que le tam-tam ancestral résonne jusqu’aux confins de la savane. Cette page triste tournée, cher Wambi, dis-moi maintenant si ton oncle Tiraogo est enfin de retour au village, qu’il a quitté pour la capitale deux jours avant la démonstration de force de l’Opposition politique burkinabè le samedi 23 août. Notre «saint Thomas» des cabarets ne vendait pas, en effet, cher la peau des troupes de Zeph. Il est donc venu, il a vu et il a cru, se demandant même sans cesse si cette armée de militants ne venait pas d’un autre monde. Tu en auras certainement plein les oreilles quand il se sera remis de sa fatigue et de ses émotions. Mais quid de cet arracheur de micro qui s’était invité à la tribune alors que le chef de file de l’Opposition haranguait la foule d’opposants ? Aux dernières nouvelles, à l’issue de son audition à la police, le sieur Adama Songnaaba, puisque c’est de lui qu’il s’agit, aurait été déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Mais cette question demeure, cher Wambi : Que se serait-il passé ce 23 août-là si jamais l’invité surprise avait pu livrer son message ? Cher cousin, le dernier mot est loin d’être dit sur cette affaire dite de trafic de bébés qui secoue depuis peu la sous-région ouest-africaine, du Nigeria au pays dit des hommes intègres, en passant par le Bénin et le Niger. L’événement, ce n’est plus l’arrestation, la main dans le berceau, de notre compatriote Safia Coulibaly (directrice du matériel à l’Assemblée nationale) à Cotonou, mais la mise au frais du ministre d’Etat chargé de l’Agriculture du Niger et, surtout, la levée de l’immunité parlementaire, avant inculpation, du président de l’Assemblée nationale, Hama Hamadou, qu’on ne présente plus, tous deux suspectés d’être impliqués dans cette sombre affaire. Sitôt l’issue du vote de la levée de son immunité connue, l’honorable Hama Hamadou s’est évanoui dans la nature pour réapparaître au Burkina voisin. Pourquoi et comment a-t-il pris la poudre d’escampette ? Est-il seulement venu demander asile aux autorités burkinabè ou est-il en transit ? Mystère et boule de gomme. Mais comme dans le pays de la savane tout finit par se savoir, cher Wambi, on me dit qu’à une date récente Hama Hamadou a séjourné dans notre capitale. En tous cas, la rumeur ne cesse d'annoncer le ralliement de Hama Hamadou au locataire du palais de Kosyam. Ce qui fait dire à nombre d’observateurs qu’il servirait de monnaie de change, et pour cause. En attendant Ouaga jase, et Tipoko l’Intrigante est tout ouïe. ■ Depuis le départ de Roch Marc Christian Kaboré et Cie du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), au sein du parti au pouvoir on se méfie les uns des autres, surtout de toute personne réputée proche d’un des illustres démissionnaires. Mais cette atmosphère de méfiance semble se dissiper petit à petit au CDP pour gagner maintenant le camp du MPP. La preuve a été donnée il y a quelques jours avec la démission de Mohamed Traoré et de certains de ses camarades réels ou fictifs. A entendre le parti du Soleil Levant, le nommé Mohamed était suspecté de traîtrise et surveillé comme de l’huile sur le feu. Du coup sa démission est comme un ‘’non-événement’’, voire un ‘’bon débarras’’. Si le jeune Traoré est considéré comme un poids mort au MPP, des informations font état de ce que des ‘’poids lourds’’ auraient rendu le tablier pour retourner au bercail, c’est-à-dire au CDP. Le secrétaire exécutif national du parti au pouvoir, Assimi Kouanda, aurait en effet reçu plusieurs lettres d’excuses de militants MPP, dont certains seraient de gros calibres, qui souhaitent revenir dans les rangs. En temps opportun la liste sera rendue publique. Si toutes ces informations se confirment, la suspicion va désormais s’installer au sein de la formation politique de l’ex-président de l’Assemblée nationale. Et c’est désormais Assimi et ses camarades qui boiront du petit lait. Affaire à suivre. ■ Face aux multiples maux qui la rongent, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, les jours de la panafricaine des Eaux, entendez Eau et Assainissement en Afrique (EAA), semblent aujourd’hui comptés. Quand ce ne sont pas les travailleurs qui réclament le scalp du secrétaire exécutif, Idrissa Doukouré, c’est ce dernier ou encore les banques de la place qui réclament leur dû alors que les caisses de l’agence sont désespérément vides ; les arriérés de salaires, inestimables, n’arrangent rien et les audits commandités ont juste permis de constater qu’un des informaticiens s’est volatilisé. Si le mandat d’arrêt lancé à son encontre n’a pas encore porté fruit, l’on peut se demander si l’oiseau recherché n’en sait pas trop sur cette affaire de milliards partis en fumée. ■ Les journalistes qui étaient à Angoulême dans le cadre de la 7e édition du Festival du film francophone de cette ville n’oublieront pas de sitôt ce voyage. En effet, alors que la manifestation s’ouvrait officiellement le 22 août, ce n’est que le lendemain qu’ils parviendront dans cette ville du Sud-Est français. La raison, un long détour par la Turquie, un transit de 5h à l’aéroport, une arrivée à Charles de Gaulle alors que le dernier TGV venait de quitter la gare, une nuit à Première Classe Hôtels pendant que le festival s’ouvrait ; heureusement, ils ne ratèrent pas la Nuit dédiée au Burkina le 24. Mais que de questions continuent de trotter dans la tête de certains d’entre eux quant à l’organisation même de cette mission pourtant prévue de longue date, auxquelles des réponses appropriées doivent être données pour aider à lever le doute. ■ C'est le rappel des troupes ce samedi 30 août dans la commune de Siglé : en effet, l'Association pour le développement économique, social et culturel de ladite commune (ADS) y convie les fils et filles de la localité à la Maison des jeunes et de la culture pour son assem- blée générale statutaire. A l'ordre du jour, rapport moral et financier de l'exercice 2013-2014, information sur la vie de la commune et résultats des examens scolaires 2014. ■ Une messe d'action de grâce ! C'est ainsi que B. Jean Louis Somda compte traduire sa gratitude au directeur de publication de L'Observateur Paalga le samedi 30 août 2014 dans la commune rurale de Koper à partir de 9h. M. Somda est l'un des lauréats de la première édition du prix Roman Paalga, initiée à l'occasion du 35e anniversaire du journal en 2010. Ce prix lui a valu l'édition de son roman «Souvenir d'un petit campagnard». ■ Après des rencontres des forces vives au niveau de la région du Centre-Nord, le comité régional d'organisation du 55e anniversaire de l'indépendance de notre pays, qu'abritera Kaya le 11 décembre 2015 , rencontrera les ressortissants de celle-ci vivant dans l'Ouest ce samedi à partir de 14h. Ce sera au palais de la culture de Bobo-Dioulasso, sous la direc- tion du gouverneur Mariam Diallo. ■ Une soirée de panique aux alentours de la prison civile de Tenkodogo. En effet, des tirs de balles ont retenti aux environs de 15heures ce 28 août 2013. Il s’agissait d’une tentative d’évasion de détenus de la maison d’arrêt et de correction de Tenkodogo. 21 détenus ont tenté une évasion massive. Il s’agit selon nos sources d’une évasion savamment préparée. Selon le directeur de la maison d’arrêt de Tenkodogo, Hamed Traoré, ces prisonniers ont profité de la relève entre l’équipe de garde de sécurité pénitentiaire qui devraient descendre et ceux qui devraient venir pour s’évader. «Comme c’était l’heure à laquelle on devrait leur apporter de la nourriture, ils ont profité de l’ouverture de la première porte, puis casser la deuxième et assommer le GSP avec la porte. Puis, ils ont pris le mur de l’autre côté», nous confie-t-il. Fort heureusement que le personnel était en place pour maîtriser la situation. Le pire a pu être évité, nous dit-on, car aucun des prisonniers n’a pu s’échapper. Selon le directeur de la prison, il y a un seul cas de blessé grave. Les autres, dit-il sont des blessés légers. Cela fait la troisième fois qu’on assiste à de telle tentative d’évasion dans la prison civile de Tenkodogo. Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé.

Ebola : ONU et OMS promettent des moyens sans précédent contre une épidémie "exceptionnelle"

Le Quotidien -  25/8/2014 -  L'ONU et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont promis samedi des moyens "sans précédent" au Liberia pour faire face à la propagation foudroyante du virus Ebola, qui menace les acquis de dix ans de paix dans le pays et en occulte l'anniversaire. Il faudra sans doute "entre six et neuf mois" pour enrayer l'épidémie, a prévenu jeudi le directeur adjoint de l'OMS pour la sécurité sanitaire, le Dr Keiji Fukuda, en tournée dans les quatre pays touchés avec le coordinateur de l'ONU contre Ebola, le Dr David Nabarro. "Cette épidémie exceptionnelle exige une mobilisation sans précédent dans toutes les dimensions", a affirmé le Dr Nabarro, cité dans un communiqué de l'OMS samedi, assurant que la nouvelle coordination mise en place permettrait de "garantir que les ressources adéquates vont dans les secteurs qui en ont le plus besoin". Dans l'immédiat, le Dr Fukuda a promis que l'OMS et ses partenaires s'efforçaient "de construire des centres de soins supplémentaires autour de Monrovia afin d'augmenter le nombre de lits pour Ebola jusqu'à 500 dans les six prochaines semaines". Médecins Sans Frontières (MSF), qui dispose d'un centre de 120 places à Monrovia, a déjà indiqué jeudi son intention d'en porter la capacité à 400 "dans les 10 prochains jours". Les deux hommes devaient ensuite poursuivre leur tournée des pays touchés à Freetown, Conakry et Abuja. L'épidémie a fait au moins 1.427 morts: 624 au Liberia, 406 en Guinée, 392 en Sierra Leone et 5 au Nigeria, sur un total de 2.615 cas (confirmés, probables ou suspects), selon le dernier bilan de l'OMS arrêté au 20 août. Sénégal: 4 milliards de FCFA Condé interceptés à Dakar Les autorités sénégalaises ont intercepté à l’aéroport de Dakar, une cargaison de devises étrangères, équivalent à 4 milliards de francs Cfa. Les douaniers qui ont voulu confisquer l’argent ont été obligés de faire marche arrière quand de Conakry, on a expliqué que les montants étaient envoyés à Dubaï par ordre de Alpha Condé lui-même. En plus du virus Ebola, le Sénégal a failli trouver d’autres causes de friction avec son plus grand voisin du sud, la Guinée Conakry. A la base, un transfert de fonds assez litigieux. En effet, les douanes sénégalaises ont intercepté il y a une dizaine de jours environ, l’équivalent de 4 milliards de francs Cfa, en dollars et en euros. Ce montant était transporté depuis Conakry, par un avion petit porteur qui s’était posé à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Lesdites devises étaient prévues pour prendre place à bord de l’avion de ligne régulière de la compagnie dubaïote Emirates, qui relie la capitale sénégalaise à la ville-mirage du Moyen orient. L’ennui est que ces devises n’étaient pas déclarées à l’entrée, et forcément, pas non plus à la sortie du territoire. Et leur transport ne répondait pas aux normes internationales en matière de transfert des devises. C’est ainsi que les gabelous sénégalais ont décidé de confisquer et les montants et l’aéronef qui a servi à leur transport. Et ils ont avisé leur hiérarchie. Et par acquis de conscience, les autorités sénégalaises ont demandé à leurs homologues guinéens si elles étaient informées du voyage de l’avion et du contenu de sa soute. Par Mouhamed Gueye Ebola: la Côte d’Ivoire ferme ses frontières terrestres avec la Guinée et le Liberia La Côte d’Ivoire, où aucun cas de fièvre Ebola n’a été détecté, a annoncé la fermeture officielle de ses frontières terrestres avec la Guinée et le Liberia, touchés par l’épidémie, une mesure qui était déjà effective depuis quelques semaines. La décision "exceptionnelle" a été prise "face à l’apparition de nouveaux foyers et la réactivation d’anciens foyers" dans les "républiques soeurs de Guinée et du Liberia", justifie dans un communiqué le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan. La mesure, active selon lui depuis vendredi, s’inscrit "dans le strict cadre des mesures préventives destinées à protéger l’ensemble des populations, y compris étrangères, vivant sur le territoire ivoirien", insiste ce texte. De premiers décès ont été rapportés vendredi dans le sud-est du Liberia, frontalier avec la Côte d’Ivoire. Cette région est la seule qui n’était pas encore touchée par le virus dans ce pays où l’avancée de la maladie paraît aussi alarmante qu’inexorable. "Cette information change la donne", a reconnu Daouda Coulibaly, médecin épidémiologiste à l’Institut national d’hygiène publique (INHP), interrogé par l’AFP, pour qui la surveillance aux frontières, déjà forte, allait encore "s’accroître" et la vigilance devenir "extrême". Pélerinage marial de Dassa-Zoumè: les catholiques des pays touchés par Ebola absents Les fidèles catholiques des pays touchés par le virus Ebola ne seront pas à la 60ème édition du pèlerinage marial de Dassa-Zoumè, ville dans le centre-sud du Bénin, qui commence vendredi soir, a-t-on appris de sources officielles à Cotonou. "Le responsable du voyage des pèlerins du Nigeria, pays endémique, nous a retourné tous les laissez-passer destinés aux véhicules de ces pèlerins. Ce qui signifie qu'ils ne participeront pas à notre pèlerinage", a annoncé le Conseil permanent de la conférence épiscopale du Bénin. "Nous pouvons affirmer que le risque de contagion par des pèlerins venant des pays à risque est pratiquement nul", a affirmé le conseil. Des milliers de fidèles de l'église catholique romaine des pays d'Afrique et d'Europe se convergent vers la ville de Dassa-Zoumè, pour magnifier la Vierge Marie pendant trois jours. Selon le Conseil permanent de la conférence épiscopale, des mesures de prévention et de protection sont envisagées sur le site du pèlerinage marial. "A leur entrée, à leur sortie et au cours de leur circulation sur le domaine du sanctuaire, les pèlerins seront invités à se désinfecter plusieurs fois dans la journée, les mains, les pieds et d'autres parties du corps dénudées", indique le conseil. De même, le rite optionnel du signe de la paix sera omis et tous les fidèles qui reçoivent habituellement le corps de christ devront communier dans la main avec vigilance, dévotion et respect. Depuis 1954, des milliers de pèlerins africains et européens se rendent annuellement à la grotte mariale de Dassa Zoumé pour rendre hommage à la Vierge Marie. Togo: 11 morts calcinés dans un accident de la circulation Onze personnes sont mortes calcinées dans une collision entre un camion et un minibus de transport en commun au Togo, a annoncé samedi la télévision nationale. L'accident s'est produit vendredi soir à Agbélouvé (environ 60 km au nord de Lomé). "Le camion s'est renversé sur le minibus, entraînant l'incendie des deux engins. Tous les passagers du minibus sont morts. Onze corps calcinés sont pour le moment retrouvés et déposés à la morgue", selon le communiqué du ministère des Transports lu à la télévision. Les accidents mortels sont fréquents ces dernières années sur les grands axes routiers du Togo en raison du mauvais état des routes et des véhicules peu entretenus, des surcharges des transports en communs et des excès de vitesse. De 2009 à 2013, les accidents de la circulation ont fait 3.000 morts au Togo, selon les récentes statistiques du ministère de la Sécurité. En avril, 47 personnes étaient mortes dans un accident à hauteur de Talo (85 km au nord de Lomé), ce qui a poussé les autorités à prendre une série de mesures dont l'interdiction faite aux bus de plus de 12 places et aux camions de circuler entre 18h et 5h. Niger : le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture écroué pour le trafic présumé de bébés Alors qu’il rentrait d’une mission à l’intérieur du pays et qu’il était en « congé », le Ministre d’Etat, ministre de l’agriculture monsieur Abdou Labo, vient d’être écroué à la maison d’arrêt de Say, le samedi 23 aout 2014, sur décision du doyen des juges qui l’aurait auparavant écouté pendant plus d’une heure en présence de son avocat, Me Achirou. Pour rappel, dans l’affaire dite des « bébés importés », une affaire qui passionne les nigériens et même la communauté internationale, Abdou Labo et Hama Amadou étaient les seules personnes parmi « les présumés coupables », à être en liberté. Chacun d’eux étant protégé par une immunité. L’on ne voyait pas venir un tel scénario pour Abdou Labo, tant il avait lui-même assuré récemment qu’il ne démissionnerait pas malgré que son épouse fût déjà incarcérée. Cette arrestation qui a fait l’effet d’une bombe à Niamey soulève cependant beaucoup de questions. Quand est-ce que l’immunité d’Abdou Labo a-t-elle été levée ? Cette arrestation est-elle vraiment légale ? Abdou Labo a-t-il lui-même changé d’avis ? A-t-il accepté de se faire enfermer pour aider les partisans de Mahamadou Issoufou à abattre Hama Amadou, comme le pensent les partisans de ce dernier ? La justice a-t-elle profité de ses « congés » pour le convoquer et l’incarcérer ? A noter que cette incarcération survient en effet à un moment où la moitié du gouvernement est en vacance. A commencer par le président Issoufou lui-même qui s’est retiré dans son village natal de Dan Daji, dans la région de Tahoua. Pour l’heure, les supputations vont bon train à Niamey. Pour les uns, l’on s’approche inexorablement du dénouement de cette scabreuse affaire de « bébés importés », pour d’autres, c’est le début de nouveaux tourments pour le pays. Le ministre d'Etat nigérien en charge de l'Agriculture, M. Abdou Labo, proche de la mouvance présidentielle, a été arrêté et écroué, samedi, à Say (50 km, au sud de Niamey), dans l'affaire du trafic présumé des bébés nigérians au Niger, apprend-on à Niamey de source proche du dossier. Libye: les islamistes de Misrata contrôlent l'aéroport de Tripoli Après six semaines de combat, les miliciens de Misrata ont annoncé avoir conquis l'aéroport, au détriment de sa principale rivale de Zentan. Les islamistes accusent par ailleurs l'Egypte et les Emirats d'avoir lancé des raids aériens contre leurs miliciens engagés depuis six semaines dans la bataille de l'aéroport de Tripoli. L’aéroport de Tripoli, ou plutôt ce qu’il en reste, a changé de maîtres samedi. Des hommes en tenue militaire, d’autres en civil paradent sur des avions. Les bras tendus vers le ciel, un grand sourire et souvent une arme à la main, voilà les photos postées sur les pages des milices qui ont conquis l’aéroport samedi. Une victoire symbolique, l’aéroport est inutilisable dans l’état, mais aussi une prise de territoire. Ces milices, regroupées au sein de l’opération «Aube de la Libye» sont pour la plupart issues de Misrata mais aussi d’autres villes de l’ouest libyen qui leur sont alliées. Les bombardements aériens effectués par des avions non identifiés n’ont donc pas réussi à affaiblir suffisamment leurs positions. Les milices proches des islamistes accusent, elles, les Emirats et l’Egypte d’avoir conduit ces raids aériens. Nigeria: Boko Haram proclame un " califat islamique" Le chef du groupe islamique armé , Abubakar Shekau, a déclaré un "califat islamique" à Gwoza, une ville du nord-est du . "Merci à Allah qui a donné à nos frères la victoire à Gwoza", qui désormais fait "partie du califat islamique", déclare Shekau dans une vidéo de 52 minutes. "Nous n'allons pas quitter la ville. Nous sommes venus pour rester", affirme Shekau, qualifié de "terroriste à l'échelle mondiale" par les Etats-Unis qui ont mis à prix sa tête pour 7 millions de dollars. Selon l'agence humanitaire des Nations unies (Ocha), Boko Haram s'est emparé en août de Gwoza, dans l'Etat de Borno. Depuis avril, Boko Haram s'est emparé de nombreuses localités et contrôle des zones entières du nord-est du pays d'où l'armée a disparu, selon les témoignages d'habitants, de responsables de la sécurité et d'experts. Source: Internet

Chronique du fou du roi : Pas d’institutions fortes sans femmes fortes !

Autre presse -  18/8/2014 -  L’historique premier sommet Afrique –USA tenu du 4 au 6 Août 2014 à Washington, a mis en relief la célèbre citation du président Barack OBAMA selon laquelle, l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes. Et la réplique diplomatique du président burkinabè Blaise Compaoré, sous-forme d’antithèse que les institutions fortes ne sauraient exister sans hommes forts, a attisé les joutes oratoires dans le landernau politique du Burkina avec un effet induit au plan international, où chacune de ces opinions a ses adeptes. Cependant, le Fou que je suis, ouvre une troisième voie, pour dire urbi et orbi, que le socle des institutions fortes, porte sur des femmes fortes. Suivez-moi dans mon labyrinthe sémantique étayé de métaphores, d’allégories ou autres figures de style et de coq-à l’âne. Quand le fameux rêve de Martin Luther King « I have a dream » (j’ai un rêve), c’est-à-dire celui de l’avènement d’un Etat Américain multiracial, sans trop de discrimination de couleur du derme et de l’épiderme s’est réalisé en 2009 avec l’accession de Barack OBAMA à la Maison Blanche en 2009, beaucoup de nègres ont rêvé que les USA étaient devenus leurs villages où ils pourront nager comme des poissons dans l’eau. Ainsi, on entendait dire de façon récurrente qu’avec ce président aux origines africaines du Kenya à la tête des USA, la politique américaine de l’Afrique va changer positivement, mieux que celle des Gaulois qui parlent beaucoup trop, sans assez de résultats concrets en termes d’aides au développement de l’Afrique et de compensation du pillage colonial du continent. Mais Obama a fait son premier mandat de 4 ans en sa qualité de président des USA sans trop de faveur à ses oncles ,tantes, et neveux Bamiléké, ,Masaï, Dioula et mossi d’Afrique. C’est donc pendant son 2è et dernier mandat qu’OBAMA a convoqué le sommet Afrique-USA. Les gens qui cherchent des règlements de comptes avec leurs chefs d’Etat africains sont trop vite allés en besogne en pensant que l’administration OBAMA allait organiser une chasse aux sorcières à l’encontre de tous les présidents qui ont renouvelé leurs mandats plus de deux fois. OBAMA se distingue des cow-boys et guerriers comme Bush et Sarkozy qui pensaient qu’ils pouvaient gouverner le monde avec des bombardements et activation de printemps arabes. Ce constat donne raison au président Compaoré qui a fait savoir que la stabilité des Etats ne réside pas nécessairement dans des changements tous azimuts, en témoigne la pagaille qui règne dans certains pays comme la Libye où le changement par la force est devenu source de chaos et de marche à reculons dans le développement de ce pays aux énormes ressources économiques. C’est sous cet angle que la thèse de Blaise Compaoré peut se justifier, en ce sens qu’il est difficile d’avoir des institutions fortes dans un pays, sans des hommes forts pour conduire ces institutions selon un bon fonctionnement républicain. Les chefs d’Etat africains devraient désormais mener des débats francs, voire contradictoires avec leurs homologues du Nord, afin de ne pas faire subir à l’Afrique, certains dictats contraires aux us et coutumes nobles du continent. Par exemple, parmi les critères que les USA tentent de dicter à l’Afrique sous prétexte de la démocratie, figure la liberté sans la non-discrimination contre les partisans du concept éhonté du mariage pour tous. Voilà un fait qui n’est pas dans les réalités africaines où l’on se marie entre femmes et hommes pour fonder une famille avec une bonne dose d’éducation morale pour les enfants. Les Africains doivent rester vigilants pour s’inspirer des bonnes pratiques de la démocratie des pays du Nord, qui disposent d’expériences de qualité en la matière. Mais aussi, ils doivent refuser tout dictat démocratique conditionné de façon de moins en moins voilée par le mariage pour tous, qui tend à devenir une idéologie dont l’acceptation ouvre la voie à des sources de financement sordides. Néanmoins, il faut saluer Barack OBAMA et le peuple américain qui ont contribué à la réalisation d’infrastructures routières et socioéconomiques de qualité dans plusieurs états africains à travers l’AGOA du programme Millenium Challenge Account. Un programme où le Burkina Faso a été reconnu comme l’un des rares pays du continent pour la bonne exécution. Les entreprises burkinabè feraient œuvre utile en s’inspirant de l’expérience américaine de bitumage des routes pour sortir des mauvaises pratiques de routes bâclées ,qui deviennent des nids de poule au bout d’un à cinq ans. Les USA ont besoin de renforcer leur partenariat économique avec l’Afrique, face à la vitesse de croisière que la Chine est en train d’amorcer sur le continent au détriment de l’Europe et de l’Amérique. Alors que les dirigeants africains sachent nouer des relations d’affaires avec ces Etats du Nord, dans un climat de partenariat gagnant-gagnant. Les questions politiques partisanes sont moins importantes dans ce type de coopération que les véritables enjeux de développement économique qui profitent à un grand nombre de citoyens. Aussi, je dis qu’il ne saurait y’avoir d’institutions fortes sans femmes fortes. Je vois déjà des gens qui ont mal compris ma pensée en croyant qu’il s’agit de femmes potelées, pulpeuses, rondes ou carrées dont ils rêvent au lieu de rêver comme Martin Luther King. Ce n’est pas pour dévaloriser nos braves femmes africaines aux tailles et poitrines fortes, nous les aimons ainsi et nos vaillants hommes les marient avec fierté, puisque cela donne l’impression d’être un mari capable, qui s’occupe bien de sa famille. Malheureusement, en Afrique, il se développe de plus en plus, le phénomène d’hommes et de maris irresponsables, qui passent trop de temps dans la vie de bar, au détriment de celle de la famille. Ils délaissent femmes et enfants, souvent dans le dénuement et gaspillent leur argent dans l’alcool et les filles de bar, qui les appellent « chéri au lieu de X ou Y ».Circulez nuitamment dans les rues de Ouagadougou, d’Abidjan, de Cotonou, de Dakar etc…,vous constaterez que les gens vivent beaucoup plus dans des débits de boisson, maquis et autres lieux viandeux et de débauche à ciel ouvert. Ce sont généralement les femmes délaissées au foyer qui se battent à travers leur petit commerce et tontine, pour subvenir à la scolarisation, l’alimentation et l’éducation des enfants. Les hommes irresponsables et ivres passent le temps dans les buvettes en critiquant tout : chefs d’Etat, gouvernements, systèmes scolaires et sanitaires, pour insinuer que rien ne va en Afrique, alors qu’ils sont eux-mêmes incapables de bien gérer leur famille nucléaire. Il est bon de critiquer. Mais quand on est incapable de faire mieux que ceux que l’on critique ou de faire des propositions pertinentes, il convient d’avoir l’honnêteté intellectuelle de fermer sa grande gueule ou se faire discret et discipliné comme la grande muette. Mais à côté du calme olympien de la grande muette, s’agitent parfois trop des dames dites de fer ou de bronze, qui se voient déjà dans la posture de première Dame, dès que leur époux obtient le grade de capitaine. Elles incitent leur mari à régner en maitre absolu sur un camp de Kati d’abord, dans l’espoir d’une future investiture à la présidence de la république. Ce genre de femmes ne sont pas des exemples de femmes fortes, mais des démoniaques, qui oublient que le temps des accessions aisées des capitaines et généraux aux postes de chefs d’Etat est révolu, car, ni les populations, ni la communauté ne font plus allégeance au système totalitariste. Mieux vaut pour les militaires de nos jours, de faire valoir leurs compétences professionnelles dans les casernes et en matière de maintien de la sécurité et de la paix. Leurs épouses peuvent mener des œuvres sociales appréciables par les populations, ce qui fera d’elles des femmes fortes auprès d’hommes forts, en dehors de la gestion politique mais, sur le terrain du développement des nations. Visiblement, les autorités burkinabè semblent prendre conscience de cet enjeu du rôle de paix et ont organisé en Août 2014, une sensibilisation de l’amicale des femmes des hommes de tenue sur cette thématique. On se rappelle que les mutineries de 2011 au Burkina Faso ont été précédées par des scènes à rebondissements de conflits entre femmes d’hommes de tenue et des citoyens civils. En de pareilles circonstances, quand un militaire n’a pas une épouse au tempérament modéré, qui peut lui inspirer la voie du pardon et de la paix, elle peut être tentée de l’inciter à la violence. La violence et l’excès de colère sont de mauvais conseillers dont les auteurs finissent toujours à se compter parmi les victimes. Alors, que les gouvernements africains aident les femmes à développer des activités socioéconomiques durables et fortes, pour qu’elles soient les piliers des institutions fortes, auprès des hommes forts, dont la force devrait résider dans l’écoute des populations et les solutions à leurs préoccupations de développement, plutôt que dans l’arbitraire et l’exclusion sociale d’une grande partie des citoyens, pour des considérations partisanes inutiles. LE FOU DU ROI.

Le voyageur de guena

Le Quotidien -  18/8/2014 -  Définitivement, la saison pluvieuse s’est s’installée dans les quatre coins du pays et le ciel ne cesse d’ouvrir ses vannes pour arroser le Burkina de pluies bienfaisantes. Toute chose dont Djéliba se réjouit. Pour l’occasion et après sa randonnée hebdomadaire, Djéliba se fait une joie de vous livrer les informations croustillantes qu’il a glanées par-ci par-là.

Licenciement de Tasséré Congo : le CFOP-BF condamné pour licenciement abusif

Le Quotidien -  4/8/2014 -  ﹡Crash du vol 5017 de Air Algérie : création d’une association des familles des victimes Djéliba a été invité comme tous ses confrères de la presse à couvrir, le lundi 4 août 2014, à 15h, dans la grande salle de l’aéroport international de Ouagadougou, la rencontre de mise en place d’une association des familles des victimes du vol AH 5017 de la compagnie Air Algérie du 24 juillet 2014. Signé par le chef de l’équipe de gestion de crise, le général Gilbert Diendéré, ce communiqué renouvelle les félicitations aux hommes de médias pour leur constante disponibilité. ﹡Licenciement de Tasséré Congo : le CFOP-BF condamné pour licenciement abusif Djéliba a appris par un communiqué des ex-travailleurs du Chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP-BF), le 2 août 2014, qu’un an après le licenciement de Tasséré Congo, ancien chauffeur de la structure (août 2013), le tribunal du travail a rendu son verdict. En effet, le CFOP-BF a été condamné pour licenciement abusif. Dans ce communiqué, les signataires rappellent qu’ils avaient, en octobre 2013, attiré l’attention du public de ce que des licenciements étaient en train d’être opérés dans cette structure. Leur appel n’ayant pas été entendu, ont-ils déploré, d’autres licenciements (au moins, de trois personnes) se sont ajoutés à celui du chauffeur. ﹡Audience à la présidence du Faso : Blaise Compaoré et Koffi Annan se rencontrent à huis clos Djéliba a été informé de source digne de foi que l’ancien secrétaire général des Nations-Unies, Koffi Annan, était présent à Ouagadougou dans le cadre d’un projet agricole. Lors de son passage au pays des Hommes intègres, celui-ci a été reçu en audience privée par le président du Faso. D’habitude, lorsqu’une personnalité de cette taille est reçue par la première autorité du pays, il y a un tapage médiatique autour de la visite. Djéliba s’interroge alors sur les raisons de cette visite. Qu’est-ce qu’ils ont bien pu se dire de particulier que la presse ne pouvait pas entendre ? ﹡Présence annoncée de Blaise Compaoré à la finale de la coupe du Faso à Bobo-Dioulasso : un « recto-verso » à l’horizon La ville de Bobo-Dioulasso abritera la finale de la coupe du Faso, le mardi 5 août prochain. Ce rendez-vous sportif, a ouï dire Djéliba, la section provinciale du CDP/Houet entend le mettre à profit pour montrer au président du Faso que Bobo-Dioulasso est « 100% CDP » et aussi confirmer la popularité du PF tant prônée par ses partisans. Dans les coulisses à Bobo- Dioulasso, c’est le centre d’intérêt dans les différents débats. Dans ses longues promenades, Djéliba a appris que Salia Sanou, concepteur du « recto-verso », et tout son staff seraient à pied d’œuvre pour faire le plein du stade Aboubacar Sangoulé Lamizana. De ce fait, le siège du parti est devenu depuis un certain temps le point de convergence des « pro-Blaise » où se définiraient les stratégies de mobilisation. Selon l’informateur de Djéliba, il n’est pas exclu que des banderoles d’appel au référendum et/ou à la candidature de Blaise en 2015 fassent partie de celles des partenaires du Faso foot. Le sport étant un facteur de rassemblement des populations, certaines personnes craignent alors une éventuelle récupération de la fête sportive par les politiques. ﹡Insécurité à Bobo-Dioulasso : un cambriolage à proximité d’un commissariat Selon l’informateur de Djéliba, les faits remonteraient à la nuit du samedi 19 au dimanche 20 juillet dernier où une pompe à essence ainsi qu’une boutique, toutes situées sur l’avenue Nelson Mandela, non loin du commissariat de Dafra (secteur 15 de Bobo-Dioulasso), ont reçu la visite de braqueurs. A bord d’un véhicule, les délinquants s’en seraient pris au veilleur de nuit (gardien) de la pompe qu’ils ont ligoté avant de procéder au chargement de leur véhicule. Ainsi, a appris Djéliba, d’importants lots de matériels ont été emportés de la boutique comme de la pompe : bouteilles de gaz, sacs de riz et de sucre, des bidons d’huile, des pâtes alimentaires et autres produits de consommation, mais également de l’argent en espèce. Des pertes qui avoisineraient, selon les victimes, la somme d’un million de FCFA. Le gardien, un vieillard âgé d’environ 55 ans qui, apparemment, a été victime de coups, aurait, aux dernières nouvelles, succombé à ses blessures à l’hôpital où il a été conduit le lendemain du cambriolage. Situé à quelques pas des lieux du cambriolage, le commissariat n’aurait pas inquiété les délinquants, toute chose qui suscite des murmures fustigeant la présence du commissariat dans le secteur. ﹡Bobo-Dioulasso : la fille d’un El Hadj violée en plein jour Djéliba a appris que le dimanche 3 août 2014, au secteur 17 de Bobo-Dioulasso, aux environs de 10 heures, deux jeunes se sont introduits dans la cour d’un El Hadj, violant sa fille en l’absence de ses parents. Après l’avoir blessée, les deux violeurs ont pris la poudre d’escampette. Alertée, la gendarmerie s’est dépêchée sur les lieux du forfait. Mais, à son arrivée, les violeurs étaient déjà loin. Tenant coûte que coûte à mettre la main sur les « délinquants », la gendarmerie a passé le secteur au peigne fin, mais sans suite. ﹡Koudougou : les populations manifestent leurs soutiens aux familles des victimes des accidents de Boromo, du Togo, de Koudougou et du crash du vol AH 5017 de Air Algérie Djéliba a été informé d’une marche pacifique à Koudougou, le samedi 2 août 2014. Partis de la mairie pour rallier la place MauriceYaméogo, les manifestants, vêtus de noir ou arborant un brassard noir, sont sortis témoigner leur compassion et leursoutien aux familles des victimes des accidentssurvenus à Boromo, au Togo, à Koudougo et récemment, du crash du vol AH 5017 de Air Algérie. Lors du dernier évènement, il convient de noter que 3 victimes, dont un enfant, étaient de cette ville. ﹡Finale de la coupe du maire à Réo : un civil tabassé par une dizaine de policiers La finale de la coupe du maire de Réo a eu lieu le 2 août 2014. A l’issue de ce rendez-vous sportif, Djéliba a été informé qu’un jeune homme venu de Ouagadougou avec sa femme et ses deux enfants pour soutenir le maire a été tabassé par une dizaine de policiers. En effet, selon les témoignages, c’est en se rendant sur les lieux de la compétition que le jeune homme en question, roulant dans son véhicule, a soulevé de la poussière sur les policiers. S’étant rendu compte de cela, ce dernier serait descendu pour s’excuser auprès d’eux. C’est de son retour de la cérémonie qu’il comprendra que les hommes en tenue n’avaient pas accepté ses excuses, puisqu’ils vont le battre devant sa famille. Ayant appris la situation, les jeunes de Réo se sont mobilisés pour aller mettre le feu au commissariat. C’est seulement grâce à l’intervention du maire de la localité et de la députée Rosalie Bassolet que ceux-ci ont renoncé à leur projet. ﹡2e édition du concours « Eclosion » à Koudougou : les lauréats reçoivent leurs prix Djéliba a eu connaissance du déroulement de a finale de la 2e édition du concours «Eclosion » à Koudougou, le 27 juillet 2014, au théâtre populaire. Organisée par l’association Roudga dirigée par l’artiste Odos’Nell, cette 2e édition était placée sousle patronage du président du Conseil régional du Centre-ouest, Maurice Moctar Zongo, la présidence du maire de la commune de Koudougou, Jérôme Zoma, et le parrainage de Malos Yaméogo. Pour cette année, ce sont les filles qui se sont le plus fait remarquer, puisque dans les deux catégories, chanson et poésie, ce sont elles qui détiennent les premières places.Ainsi, Fleurine Zongo de la classe de 5e à l’ESTAP et Salamatou Kaboré de la classe de CM2 à l’école primaire Centre A ont chacune reçu un vélo et des kits scolaires. ﹡ Dégradation de la rue n°28 124 à l’arrondissement 10 secteur 43 de Ouagadougou : les habitants promettent des manifestations Djéliba a été informé que les habitants des environs de la rue n°28 124 organiseront une marche les semaines à venir sur la mairie pour réclamer la réfection de ladite rue. Si ces manifestations ont lieu, ce sera la première fois que le maire de ce nouvel arrondissement aura en face de lui des manifestants. ﹡Secteurs structurés du CDP : Joseph Paré, nouveau coordonateur Joseph Paré est le nouveau coordonateur des secteurs structurés du CDP, en remplacement de Etienne Zongo. ﹡Boite de nuit : un jeune homme fait lever une mesure S’il y a quelqu’un qui se réjouit des vacances en cours, c’est bien Djeliba, qui n’hésite pas à faire un tour nuitamment, dans les espaces récréatifs, comme les « night club » en vue de prendre le pool de la ville. Le moins que Djéliba puisse vous dire, c’est que beaucoup de choses s’y passent. En effet, au cours de,sa balade nocturne, Djeliba a surpris un échange entre un propriétaire d’une boite de nuit et un jeune homme dont Djeliba ignore l’âge. Toujours est-il que ce jeune homme a été empêché par un portier de rentrer dans la boite de nuit avec ses compagnons qui n’étaient pas moins nombreux. La raison fondamentale avancée par le portier a été tout simplement que le jeune homme ne pouvait avoir accès à la « night club » parce que son âge ne l’y permettait pas. Chose normale parce que ces espaces sont des lieux, par excellence, de tous les loisirs et les plaisirs qui peuvent influer négativement sur les comportements des plus jeunes. Mais notre jeune homme n’entendait pas cela de cette oreille comptant sur la somme colossale qui « bombait » ses poches. Pour mettre fin aux tiraillements qui l’opposait au portier de la boite de nuit, le jeune a jugé bon d’échanger directement avec le propriétaire de la boite. Toute chose qui ne lui a pas été refusée. Le patron de la boite de nuit, lui a répété les mêmes raisons avancées par son homme de sécurité en insistant sur une mesure interdisant les jeunes de son âge d’avoir accès à la boite. Mais, les arguments du jeune homme étant de taille puisqu’il a avoué au propriétaire qu’il n’était pas un consommateur complaisant parce qu’il avait en poche la somme de trois millions de FCFA qu’il était prêt à dépenser. Le propriétaire a fléchi face à cette proposition. C’est ainsi que le jeune homme et ses camarades d’âge ont confortablement pris place dans la boite. De quoi corroborer les adages selon lesquels le client est roi et l’argent maître de tous les maux. ﹡ Boite de nuit: des enfants de milliardaires se règlent les comptes La fille d’une richissime femme d’affaire, a coutume de se la couler douce en buvant tout tranquillement son champagne dans une boite de nuit de la ville. Inutile de dire qu’elle fait l’objet de toutes les convoitises dans cette boite quand on sait que la bouteille de champagne ne se procure pas à vil prix. Non content de cette situation, un autre jeune homme qui serait le fils d’un riche homme d’affaire Burkinabè, n’a pas hésité de s’emparer de la bouteille de cette jeune fille et s’est mis à déverser le contenu sur la fille. Les hommes de sécurité qui ne pouvaient être indifférents à ce geste unanimement apprécié d’ignoble, ont mis de force, hors de la boite de nuit, ce jeune. Un autre monsieur s’est vite approché pour porter l’information aux portiers si toutefois, ceux-ci l’ignoraient. Information selon laquelle le jeune en question serait le fils d’un grand homme d’affaire Burkinabè. Et que par conséquent, si les violences continuaient sur sa personne, il pourrait faire fermer la boite de nuit qui semble être le point de convergence de tous les jeunes noctambules. En voilà ce qui a été donné à Djeliba de voir au cours du week-end dernier. Tout est rentré dans l’ordre et le pire a été évité. Djéliba l’incognito

Ouaga : une bouteille de vodka s’est achetée à 800 000 FCFA dans une boîte de nuit

Le Quotidien -  29/7/2014 -  ﹡ Saaba : un homme tue sa femme et se réfugie au commissariat Djéliba a appris qu’un jeune homme habitant la commune rurale de Saaba a tué sa femme dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 juillet 2014. Après avoir commis ce forfait, le mari tueur s’est réfugié au commissariat où il a prétendu avoir battu sa femme et laissé dans un état critique. Après vérification, la police a découvert que la victime était déjà morte quand son mari quittait son domicile pour le commissariat. Ce qui a conduit les policiers à procéder immédiatement à son arrestation. ﹡ Ouagadougou : une jeune fille interpellée pour usage de faux La semaine passée, Djéliba était dans une banque de la place où une jeune fille d’une vingtaine d’années a fait un retrait d’argent de 50 000 FCFA dans le compte de sa mère, en imitant la signature de celle-ci. S’étant aperçue de l’acte posé par sa fille, la mère s’est rendue à la banque qui, après vérification, s’est rendu compte de la supercherie. La fille fut alors interpellée par la banque et sommée de rembourser la somme « volée », au cas contraire, elle serait remise à la police. Prise de panique, celle-ci en larmes, s’est vue obliger de contacter quelques amis qui ont cotisé pour qu’elle soit relâchée. Comme quoi, il faut toujours mettre son chéquier en lieu sûr. ﹡Championnat du monde de Vovinam Viet Vodao : le Burkina rafle 15 médailles Djéliba a appris avec fierté que les Etalons du Burkina ont fait honneur à leur pays au championnat du monde de Vovinam Viet Vodao en raflant 6 médailles en or, 4 en argent et 5 en bronze. Djéliba félicite les Etalons pour cette performance. ﹡ Crash du vol AH 5017: des Burkinabè choqués par le ton du discours du Premier ministre Djéliba a constaté dans les gargotes et autres coins de retrouvailles que les Burkinabè étaient sous le choc à l’annonce de la nouvelle du crash du vol AH 5017 de la compagnie Air Algérie. Mais surtout du manque de diplomatie du Premier ministre Luc Adolphe Tiao pour porter la nouvelle aux familles des victimes, dans un ton et un langage jugés crus et brutaux par certains. En effet, ce genre de nouvelle, en Afrique, appelle à l’usage d’euphémisme, ce qui a manqué dans le discours du chef du gouvernement burkinabè. ﹡ CDP : une fatwa contre les opérateurs économiques qui ne soutiennent pas le régime Lors de la session du Bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) le 2 août prochain, il sera, selon une source digne de foi, pris une décision à l’endroit des opérateurs économiques. En effet, Djéliba a ouï dire que certains opérateurs économiques bénéficiant de largesses du pouvoir actuel ne déboursent pas d’argent pour les activités du « parti-Etat ». Dans ce contexte national de suspicions et de méfiance, les membres du BPN du CDP entendent, selon la source en question, taper du poing sur la table pour éclaircir cette situation où des individus se font de l’argent alors que certains se battent comme de beaux diables pour assurer la vie éternelle à ce régime. ﹡ Mission parlementaire sur l’emploi à Tenkodogo : « Les députés sont venus dire aux jeunes de se débrouiller», dixit un participant Le 23 juillet 2014, les jeunes de Tenkodogo ont eu l’honneur d’accueillir une mission parlementaire sur l’emploi à l’ANPE. Mais quelle ne fut leur surprise lorsqu’ils ont exposé à la mission leurs difficultés à s’insérer dans la vie professionnelle. En effet, il est revenu à Djéliba que les députés ont répondu aux jeunes que l’Etat n’est pas en mesure de donner du travail à tout le monde. Et pire, ils leur auraient dit que le mieux serait qu’ils adoptent la débrouillardise pour s’en sortir. Ceux qui sont titulaires de diplômes, les parlementaires les ont invités à retourner au village, car l’emploi se trouve actuellement en milieu rural. Au regard de cela, les jeunes étaient désemparés. Aussi a dit un jeune participant à Djéliba : « Cette mission est venue nous dire que l’Etat a démissionné et qu’il n’y avait plus qu’à compter sur soi-même ». ﹡ Lancement de la campagne nationale de reforestation : les sachets d’eau laissés sur place après le reboisement La campagne nationale de reforestation a été lancée le 19 juillet 2014 à Dédougou par Arsène Bongnessan Yé, représentant le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Djéliba a appris qu’à l’issue du reboisement, les participants n’ont pas pris le soin de ramasser les déchets plastiques, notamment les sachets d’eau, sur le site. Djéliba s’est donc posé les questions suivantes : « L’acte qu’ils venaient de poser n’était-il pas pour préserver la nature ? En laissant sur place ces déchets, leurs efforts ne sont-ils pas anéantis, quand on sait le rôle que jouent les sachets plastiques dans la dégradation de l’environnement ?» ﹡ MPP : des rencontres en vue pour une décision finale sur la situation politique nationale Djéliba a été informé d’une réunion du bureau politique du MPP, le samedi prochain à 7h, au CENASA et le même jour, dans l’après-midi de la tenue d’une conférence-débat au CBC avec un juriste, le Pr. Séni. Ces rencontres vont permettre, selon l’informateur de Djéliba, de prendre une décision finale en ce qui concerne le référendum et l’article 37. Ce sont 376 participants qui sont attendus à la conférence-débat. ﹡ Ouaga : une bouteille de vodka s’est achetée à 800 000 FCFA dans une boite de nuit Les périodes de vacances scolaires constituent un moment de réjouissance, notamment pour les élèves. C’est également le temps des grandes folies liées à la jeunesse. Ce n’est pas Djéliba qui dira le contraire puisqu’il a été témoin oculaire d’une scène de concurrence dans une boîte de nuit de la place autour d’une bouteille de vodka, une boisson russe. En effet, au cours de la randonnée musicale dans cette boîte de nuit, la bouteille de vodka a été mise aux enchères et c’est le mieux-disant qui devrait se l’adjuger. Le prix a monté de 150 000 FCFA à une somme que le « plus fort » de la soirée devait proposer. Inutile de dire que la liste des concurrents sur la bouteille se rétrécissait au fur et à mesure que le prix augmentait pour atteindre 500 000 FCFA. Pendant que les clients se raréfiaient parce que le coût de la bouteille se bonifiait au regard de l’engouement des concurrents, un jeune se propose de l’acheter à 500 000 FCFA. C’’est alors qu’un autre, qui ne voulait se faire défier, à mis la barre haut en proposant la somme de 800 000 FCFA. Silence radio parce que personne n’a osé lever le petit doigt à l’annonce de ce prix par le jeune. Naturellement, il a été « la star de la soirée » pour parler comme dans le milieu, et tous n’avaient d’yeux que pour ce jeune homme. Comment peut-il faire une telle folie, murmurait certaines personnes. Et à quelqu’un de dire qu’il semblerait connaître la famille du jeune homme et qu’il serait le fils d’un gros bonnet du pays. Les concurrents qui ne voulaient pas être la risée des autres ont laissé entendre que le jeune homme a vidé toute sa bourse et qu’il n’aurait d’autre choix que de regagner tranquillement chez lui. Leurre ! Il n’en fallait pas plus pour que celui-ci décide de distribuer des billets de 10 000 FCFA à tous ceux qui étaient présents dans le night club pour montrer qu’en réalité, il avait encore quelque chose dans sa poche. Djéliba était indigné puisque lui aurait fait autre usage de cette somme. ﹡ Ouaga : des vacanciers maintiennent une boîte de nuit ouverte jusqu’au grand jour Avec les vacances, Djéliba ne s’ennuie pas. Il a appris qu’au cours d’une tournée nocturne, des vacanciers se sont rendus dans une boîte de nuit, aux environs de 4h du matin. A cette heure-là, le gérant s’apprêtait à fermer la boîte. Mais, les vacanciers qui étaient des étudiants venus de l’Occident ont insisté pour que la boîte reste ouverte jusqu’à leur heure de départ. En contrepartie, ils se sont engagés à payer au gérant ce qu’il voulait, pourvu que la boîte ne ferme pas. Toute chose que le gérant a exécutée selon le bon vouloir de ces clients. Comme quoi, le client est roi.

Sécurité présidentielle : pas de membres du MNLA dans la garde rapprochée du président Compaoré

Le Quotidien -  22/7/2014 -  Comme de coutume, Djéliba est de retour pour vous donner les informations. ﹡Ouagadougou : accident mortel d’un cascadeur Djéliba a reçu un appel après 22h dans la nuit du samedi pour être témoin d’un drame qui venait de se produire dans le quartier Saint-Léon de Ouagadougou. Arrivé sur les lieux, Djéliba a vu le corps d’un jeune homme presque sous un camion. Selon des témoins, le jeune roulait à vive allure sur une moto crypton bleue et aurait emprunté une voie non éclairée. Il a donc percuté violemment le camion stationné, s’est retrouvé sous celui-ci, et a été tué sur-le-champ. Toujours selon les mêmes témoins, la victime et un autre motocycliste faisaient la course et chacun tenait à être le premier à franchir la ligne d’arrivée. ﹡Rassemblement du CDP à l’arrondissement 1 de Ouagadougou : l’organisateur hué par des militants du parti Le week-end écoulé, Djéliba a été témoin d’un rassemblement des militants du parti de l’épi et de la daba à l’arrondissement 1 de la capitale burkinabè. Comme à l’accoutumée, les militants, parés pour la plupart de tee-shirts à l’effigie du parti, ont pris d’assaut, aux environs de 14 h, la cour de l’école primaire de Kamsaonghin. Sous les yeux de Djéliba, 2 cars de transport en commun ont déposé des militants au lieu de ce meeting d’information et de sensibilisation pour une éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution pour permettre à Blaise Compaoré de rester au palais de Kosyam, après 2015. Ce qui a surpris Djéliba, ce n’est ni la présence de 2 cargos avec des éléments de la CRS, ni celle des chefs coutumiers, mais c’est plutôt l’attitude du parrain, Yacouba Kinda, principal organisateur du meeting. En effet, au moment de son allocution, Djéliba a constaté que celui-ci n’avait convaincu aucun militant. Certains militants, sous l’effet de la colère, ont même exigé que le parrain descende de la tribune. Mais celui-ci est resté fidèle à lui-même, envoyant des piques aux premiers responsables de la section Kadiogo du parti. Même l’intervention des premiers responsables n’a pu empêcher celui qui a sué pour la tenue du meeting d’à aller au bout de sa logique. ﹡Civisme fiscal au Centre-est : le roi de Tenkodogo contredit le gouverneur de la région Sous la présidence du gouverneur de la région du Centre-est et le patronage du roi de Tenkodogo, Dima de Zungrantenga, la commune de Tenkodogo a organisé, le samedi 12 juillet 2014, un atelier de sensibilisation sur le civisme fiscal. Une rencontre qui a été l’occasion pour le roi de Tenkodogo de dire ses quatre vérités à propos de l’incivisme fiscal dans la commune et de prendre le contre-pied du gouverneur de la région qui a, dans son allocution, tenu pour responsables les acteurs économiques qui boudent les infrastructures marchandes en refusant de les faire fonctionner. Ce qui n’est pas l’avis du Dima de Zungrantenga qui soutient que le gouverneur agit comme s’il ne connaissait pas les causes de l’incivisme fiscal, et partant, du refus des commerçants de rejoindre ces infrastructures. A en croire ses propos, la principale cause de cette situation est le dysfonctionnement de l’administration communale qui, selon lui, n’a pas intégralement impliqué tous les acteurs dans la construction des infrastructures marchandes. Les commerçants, a-t-il indiqué, ne se reconnaissent pas dans la manière dont elles sont gérées. Pour cette situation, le roi indexe comme seul responsable, l’ex-maire de la commune, Alassane Zakané qui serait, selon lui, à l’origine du chaos actuel de la commune. En tous cas, lors de l’intervention du roi, l’assemblée a retenu son souffle, car ces révélations étaient inattendues. Si d’aucuns ont apprécié ces révélations, d’autres par contre les ont trouvées inopportunes. Puisque selon ces derniers, non seulement l’ex-maire qui est incriminé était absent, mais aussi c’est une tribune où on cherchait des solutions. Il faut par ailleurs noter que cette journée a connu la présence de Aminata Bila, animatrice de l’émission « Eco-finance », co-parrain de la cérémonie. ﹡Boussoukoula : un élève meurt suite à une lutte De retour du marché de Boussoukoula, le jeudi 16 juillet 2014, deux adolescents, l’un du village de Danwedouo, un élève de CM1, la victime, et l’autre du village de Boptara ont décidé de se mesurer par la lutte, car chacun affirmait être plus fort que l’autre. Sans tarder, ils passent à l’acte. Après cet exercice de force, chacun a pris le chemin de son village. Malheureusement, l’élève de CM1, Watarê Kambiré n’atteindra pas son village. Sentant de vives douleurs, il s’est lui-même rendu dans le village le plus proche, Wokola. Vu son état qui s’aggravait, il fut immédiatement conduit au CSPS de Boussouka. De là-bas, il fut référé au CMA de Batié puis au CHR de Gaoua. C’est lors de son transfert à Gaoua que l’élève Kambiré a rendu l’âme. Depuis le vendredi 18 juillet dernier, l’affaire est entre les mains de la gendarmerie de Batié. ﹡Tournée du Front républicain dans le Sud-ouest : la communauté chrétienne oubliée par la délégation Lors de sa tournée dans le Sud-ouest, la délégation du Front républicain, conduite par Assimi Koanda, s’est rendue à Dano où elle est allée demander les bénédictions du grand imam de Dano et celles du chef de Dano. Djéliba s’est demandé pourquoi le Front républicain n’a pas été également dans la communauté chrétienne. Est-ce les chrétiens qui n’ont pas voulu être approchés ? En tout cas, cela n’est pas passé inaperçu pour bon nombre de personnes qui en ont fait l’observation. ﹡Tournée du Front Républicain dans le Sud-ouest : les leaders font le trajet dans le même car Pour sa tournée, le Front républicain a loué 4 gros cars de transport d’une compagnie de la place. Un car a été affecté au transport des journalistes, deux autres aux militants des différents partis politiques membres du Front républicain. Le quatrième était réservé au transport des leaders du Front républicain qui ont fait le trajet ensemble. A en croire Hermann Yaméogo, président de l’UNDD, cela a contribué à renforcer la cohésion du groupe. Il faut par ailleurs noter qu’à cette tournée, les femmes se sont faites rares. ﹡Enrôlement biométrique : avec un mégaphone, Simon Compaoré invite les populations à s’enrôler La veille du dernier jour de l’enrôlement biométrique à Ouagadougou, Djéliba a aperçu l’ancien maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, sur une moto Yamaha dame faisant le tour des quartiers, très tôt le matin, avec un mégaphone en main pour inviter les populations à sortir s’enrôler. Djéliba à ouï dire que Simon Compaoré est un vrai Tingin-biiga ﹡Ouagadougou : un DG devenu ministre occupe toujours un bureau dans son ancienne société Il est parvenu à Djéliba qu’un ancien directeur général d’une grande société de Ouagadougou, nommé ministre il y a quelques années, occupe toujours un bureau dans les locaux de ladite société. Et ce, en dépit du fait qu’il y ait un autre directeur qui l’a remplacé à son poste. Djéliba se pose la question de savoir ce que va faire toujours le DG devenu ministre dans ce bureau alors qu’il a désormais sous sa responsabilité des directions. ﹡Conseil constitutionnel : une éventuelle nomination d’un juge en remplacement de Salifou Nébié Djéliba a appris par des rumeurs du cercle judiciaire de la possible nomination d’un juge constitutionnel sous peu pour combler le vide laissé par la mort de Salifou Nébié. Pour cette éventuelle nomination, deux noms circulent, il s’agit de Zakaria Koté et de Jérôme Traoré. ﹡Crise foncière à Padema : les autochtones et les allogènes à couteaux tirés Située dans la province du Houet, la commune de rurale de Padema serait en proie à une crise foncière. C’est du moins ce qui est parvenu à Djéliba. En effet, dans cette localité, des autochtones auraient décidé de retirer des champs que leurs parents ou grands parents ont attribués à des populations « étrangères ». Pourtant, dit-on, ces dernières y vivent depuis longtemps et d’autres mêmes y sont nées. Selon une source proche de l’affaire, les allogènes se seraient mobilisés pour s’opposer à toutes tentatives visant au retrait de leurs terres. Face à ce refus, un des allogènes aurait vu son champ détruit par ses « tuteurs » qui y ont semé du maïs en lieu et place du mil qu’il avait déjà semé. En réponse à cela, les allogènes seraient allés labourer le champ de maïs qu’ils ont remplacé par du mil. Si cette crise est d’origine foncière, l’informateur de Djéliba y sent une odeur politique. « Le maire et les autochtones sont du CDP et les allogènes sont de l’UNIR/PS », a indiqué l’informateur de Djéliba. Toutefois, Djéliba a appris qu’au départ de la crise, le maire de la commune se serait opposé au retrait des terres aux allogènes. Mais, au fil des évènements, celui-ci est soupçonné d’être de mèche avec les autochtones. Cependant, l’informateur de Djéliba a fait savoir que les deux parties ainsi que les autorités locales seraient en pourparlers en vue de trouver une solution à cette crise qui, si rien n’est fait, risque de porter un coup à la cohésion sociale dans cette partie du pays. Nous y reviendrons largement dans nos prochaines parutions. ﹡Mois de Ramadan : le CERFI communie avec les prisonniers Djéliba a appris que le Centre d’études, de recherche et de formation islamique (CERFI) de Koudougou a organisé, le 18 juillet 2014, une rupture commune du jeûne à la maison d’arrêt et de correction de Koudougou. A travers cette action, le CERFI entendait, entre autres, témoigner son soutien aux détenus en ce mois béni de ramadan. ﹡Sécurité présidentielle : pas de membres du MNLA dans la garde rap- prochée du président Compaoré Dans une de nos interviews avec Etienne Traoré, celui-ci déclarait qu’il y avait des membres du MNLA dans la garde rapprochée du président du Faso, Blaise Compaoré. Pour vérifier cette assertion, Djéliba s’est approché de certains officiers supérieurs de l’armée qui ont apporté un démenti à la déclaration de Etienne Traoré. Le sujet étant politique, la grande muette n’a pas voulu faire une déclaration sur ce discours de Etienne Traoré, ont confié les informateurs de Djéliba.

Une lettre pour Laye : que reproche-t-on au juste à Tantie Béa ?

L`Observateur Paalga -  20/7/2014 -  Cher Wambi, Les prédicateurs avaient annoncé la canicule du pays dit des hommes intègres ce jeudi 17 juillet. Le ciel soit loué, il n’en fut rien. Car, avant même que l’astre du jour ne sorte de son sommeil, de gros nuages avaient déjà investi l’horizon. Ce qui devait arriver donc arriva. Que d’eau sur cette terre bénie des dieux. Gageons seulement qu’il en sera ainsi, cher cousin, tout au long de la campagne. Dans la banlieue en tout cas, l’on n’hésite pas à esquisser un petit sourire en voyant les pintadeaux se perdre déjà dans les champs de mil qui défient le vent. Preuve, s’il en faut, que l’espoir est permis. Avis partagé par les sorciers du ciel, qui nous livrent ci-après les relevés pluvio- métriques de la semaine du jeudi 10 au mercredi 16 juillet 2014 : Dori = 00 mm ; Ouahigouya = 39,4 mm ; Ouagadougou-aéro = 18,5 mm ; Dédougou = 16,5 mm ; Fada N’Gourma = 28,2 mm ; Bobo-Dioulasso = 2,6 mm ; Boromo = 5,9 mm ; Pô = 22,7 mm ; Gaoua = 13 mm ; Bogandé = 13,5 mm. L’événement de la semaine sur les bords du Kadiogo, tu ne le sais que trop, cher cousin : Ouagadougou, la capitale burkinabè, a tremblé en cet après-midi du mardi 15 juillet 2014. Il n’aura pas fallu plus qu’une explosion, en effet, pour que les Burkinabè réalisent que le pire n’arrive pas qu’aux autres. Il s’en est fallu de peu pour que Larlé, théâtre de cette macabre scène, soit balayé de la carte de la cité. Que s’est-il donc passé ? Le constat était apocalyptique, des pertes, des maisons effondrées, des biens mobiliers et immobiliers hors d’usage. Hélas, cher cousin, comme il fallait s’y attendre, le Tout-Ouaga s’est rendu sur les lieux du drame pour constater de visu l’enfer de Larlé, ignorant que bien d’autres déflagrations pouvaient suivre. En tout cas, ce n’est pas sans me rappeler l’explosion de la poudrière du Camp militaire de Gounghin en juillet 1983. Bref, l’explication, on ne l’aura que le lendemain 16 juillet quand le directeur général de la sécurité intérieure voulut bien lever un coin du voile. Selon la version officielle donc, cher Wambi, il s’agirait d’une «explosion accidentelle causée par des explosifs stockés par des individus qui travaillent sur des sites d’or». Bilan : 4 morts, 38 blessés, 25 maisons détruites et une soixantaine de sans-abri relogés. Aux lendemains de cette catastrophe, cher cousin, l’on ne cesse de s’interroger. Car si pour certains la thèse officielle peut prospérer, pour d’autres, il est difficile de ne pas voir de main criminelle dans cette affaire, et l’autorité aura fort à faire pour arrêter cette inflation de rumeurs y relative. C’est connu de tous, cher cousin, chaque manifestation d’envergure nationale sous nos cieux a ses côtés sombres. La commémoration du 11-Décembre à Dédougou n’échappera donc pas à cette règle. J’en veux pour preuve ces bisbilles au sein du Comité d’organisation où l’on est à couteaux tirés à propos des méthodes de travail, des pratiques et des agissementsde certains membres. Dernier fait en date, cher cousin, c’est l’affaire des douze (12) parcelles restantes de la cité des Forces vives. J’ai oui-dire en effet qu’à l’issue de la première session d‘attribution, une douzaine de parcelles avaient été réservées, au cas où. Et voilà que, ces derniers temps, circule une liste dite des attributaires provisoires de ces douze lopins de terre, sur laquelle figurent en effet 12 noms, tous des faucons de la République. En fait, il n’y aurait rien à redire si les attributions avaient été faites dans les règles de l’art. Mais le hic dans cette affaire est qu’elles l’ont été à l’insu de certains membres de la Commission d’attribution. La question qu’on se pose maintenant est de savoir si les noms des heureux gagnants sont les vrais ou s’il s’agit plutôt d’une forme de spéculation immobilière. Pas plus tard que le jeudi 10 juillet, je t’informais, cher Wambi, de l’imminence du départ de Béatrice Damiba de la présidence du Conseil supérieur de la Communication (CSC). Le diable étant dans les détails, je t’avais induit en erreur en affirmant qu’elle s’en irait à l’issue de la remise de son 3e rapport au président du Faso. Tu peux même l’annoncer à Naab Raaga, il s’agit plutôt de son 7e rapport. En attendant, les associations professionnelles qui se sont réunies le vendredi 11 juillet pour désigner leurs représentants ont déniché leurs trois oiseaux rares que sont Joseph Bonzi, Désiré Komboïgo et Abibata Coulidiaty. De ce départ précipité de Tantie Béa, on en parlera encore, certains estimant qu’elle a été payée en monnaie de singe. Certes, à la lecture de la nouvelle loi, elle devrait plier bagage un jour ou l’autre, mais les applaudissements qui fusent des pouvoirs de décisions ne font que confirmer mes soupçons. Que peut-on bien reprocher à cette brave dame de l’information et de la communication qui a très souvent mouillé le maillot pour rappeler les brebis galeuses à l’ordre ? Que voulez-vous, bonnes gens, ne sommes-nous pas en politique ? Hélas, cher cousin, nul être ne le souhaite sur cette terre, mais telle est la volonté de Dieu. Voilà une fois encore la grande famille de la presse et, surtout la famille Zoungrana, endeuillée depuis le décès subit le 14 juillet dernier à l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Madame Zoungrana née Traoré Oumou, précédemment Directrice générale de l’Entreprise Nour Hayat Traoré (ENHT). Celle que tous pleurent aujourd’hui n’était autre que l’épouse de notre confrère Ben Idriss Zoungrana (BIG-Z), journaliste-reporter-photographe qu’on ne présente plus. Nul doute qu’aux côtés de la vieille Tipoko, tu seras au Doua du 7e jour qui a lieu ce dimanche 20 juillet 2014 à 8h00 au domicile familial, sis à Samandin (Côté ouest du dispensaire de Samandin). ■ Les vacances scolaires ont débuté pour les élèves du primaire avec des fortunes diverses : succès pour les uns, échec pour les autres. Quoi qu’il advienne, pourvu que ces temps de repos soient utiles à leurs bénéficiaires. Mais avant de se séparer, d’aucuns se sont essayés, à travers les différentes coupes des directeurs provinciaux de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA). Ainsi en fut-il du Sanmatenga où, le samedi 12 juillet, l’école de Mané B, après avoir croisé les crampons contre son homologue de Pibaoré, s’est offert le trophée en football après sa victoire sur sa rivale du jour par le score de 2 buts à 1 à l’occasion d’un match âprement disputé. De même, elle s’est classée première en récital, en conte et a occupé une bonne place en cyclisme. Ce qui a fait dire à certains spectateurs que c’était vraiment de la bonne graine qu’il faut bien entretenir pour l’avenir. ■ L’auteur burkinabè Jacques Prosper Bazié se signale de nouveau dans le monde littéraire avec sa toute dernière œuvre : «Nazi Boni – Le Moïse du Bwamu». Edité aux Editions Krall à Ouagadougou, cet énième ouvrage du journaliste-écrivain propose un voyage à travers l’histoire de la Haute-Volta avec un homme qui a marqué son époque : Nazi Boni. En permettant de «revisiter ce monument de notre histoire qui a marqué la chronique d’un Etat relativement nouveau au triple plan de sa personnalité (...)», l’auteur de «La dérive de Bozos» invite le lecteur à découvrir le leader politique, l’enseignant, l’écrivain et pasteur d’hommes. «Nazi Boni – Le Moïse du Bwamu» est une œuvre de plus de 200 pages, illustrée et structurée en trois chapitres. Elle est disponible dans les librairies de la place : «Jeunesse d’Afrique», «Diacfa», «Savane», «Mercury», «Harmattan»... ■ Après le meeting de Bobo-Dioulasso où il a fait le plein du stade Wobi «recto-verso», selon l’expression du maire de la ville de Sya, le Front républicain était dans une sorte d’hibernation. Eh bien, ce groupement d’intérêts politiques reprend du service ce jour. En effet, Me Hermann Yaméogo, Assimi Kouanda, Alain Yoda et Cie vont à l’assaut de leurs militants et sympathisants de la région du Sud-Ouest. De Dano à Hamélé en passant par Diébougou, Dissin, Bouroum- Bouroum, Gaoua et Batié, les responsables du Front républicain vont mener une campagne de proximité de 48 heures pour expliquer aux populations les objectifs visés par leur organisation afin que la crise politique puisse être surmontée de façon pacifique et démocratique, disent-ils. Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé.

Chronique : Les oraisons de la déraison

Sidwaya  -  18/7/2014 -  Avez-vous déjà assisté à ces enterrements d’errements où les «atalaku» vous prennent au cou, vous secouent au point de vous faire perdre le pouls ? Trop de mensonges qui rongent, trop de mises en scène parfois obscènes, exécutées sans gêne, face à la peine qui nous gangrène. Je déteste les oraisons funèbres, peu importe la saison ou les raisons, qu’elles soient écrites en prose ou en vers, peu importent les rimes qui friment en bout de phrase, ces discours intimes qui surestiment l’infime vie des hommes éphémères ne sont qu’un jeu de dupe ou l’on joue les bons tubes sous fond de pub. Voyez, comme le monde est hypocrite ! Si jamais vous mourez, vos défauts seront vos atouts, vos méfaits seront des bienfaits, vous verrez que vos pires ennemis vous traiteront de meilleur ami, vous n’entendrez jamais du mal de vous. Et là, vous rirez sous cape en regardant toutes ces larmes de crocodile. Que de larmes de charme ! Les morts n’ont jamais tort, mais le score qu’on attribue à celui qui dort est souvent loin de son sort. Le record de la bonté absolue se trouve parfois au pied de la tombe, au point que l’on peut se demander si ces flagorneries en valent vraiment la peine. Elles ne font qu’alourdir le fardeau du deuil, surtout quand on sait que le défunt n’était pas sans écueil. Il y en a qui se sont faits maîtres dans l’art de la rédaction de ces discours de vautours. Ils sont sollicités en qualité de troubadour pour vanter sans détour, le parcours du mort. Il commence toujours les premières phrases par des superlatifs et finissent le plus souvent leur baratin par des refrains de sanglots, qui frisent le complot, mais vite repris en chœur et à cœur joie par l’assistance sans joie. Il paraît même que certains ont des oraisons prêt-à-porter, savamment taillées sur mesure pour attendre le bon moment et balancer la trouvaille de taille et toucher davantage les âmes sensibles et les cœurs sans fusibles. Silence : «Nous pleurons aujourd’hui la disparition d’un homme bon et bien ! Il était vraiment disponible et engagé. C’était le pilier, la cheville ouvrière, la pièce maîtresse de notre direction. On pouvait compter sur lui de jour comme de nuit. Il avait un sens élevé du devoir et une soif intarissable pour le travail bien fait. Il était prêt à se sacrifier pour les autres et nous ne doutons point qu’il aura une place de miel au Ciel. Tu pars trop tôt au moment où nous avons vraiment besoin de toi, au moment même où nous étions sur le projet qui te tenait à cœur. Nous poursuivrons ton noble œuvre à la hauteur de ta grandeur. Tu vas nous manquer à jamais. Repose en paix…» Patati patata ! Ainsi, se déclament les oraisons de la déraison, par les poètes des ténèbres. Mais à quoi bon attendre la fin d’un homme pour lui dire ce qu’on ne lui a jamais dit de son vivant ? A quoi sert de rimer pour frimer, de jongler pour gonfler, de jeter des fleurs déjà fanées à un damné ? Mourez un jour et vous verrez ! Mourez et vous serez encensés d’éloges et de roses. Pourtant, quand vous étiez malade et agonisant, personne n’est passé vous rendre visite, personne ne vous a envoyé un SMS. Au service, vos collègues vous ont quasiment oubliés et certains se rappellent à peine de votre nom de famille. Aujourd’hui, ils viennent au seuil de du cercueil avec des feuilles en guise de deuil. Aujourd’hui, ce sont eux qui se disputent la paternité du mégaphone aphone pour s’offrir en spectacle dans une démonstration à la Molière. Malheureusement, la termitière des cimetières se moque des manières. Et dire que le pauvre est mort de remords, sans réconfort, sans le moindre confort. Hier seulement, on l’appelait affectueusement «Agent condor» pour son efficacité, sa pugnacité et sa rapidité. Aujourd’hui, il n’a droit qu’à une oraison avec mention, une belle oraison d’orfèvre. Malheureusement, elle est funèbre. Il avait droit à plus qu’une floraison d’oraisons. Il avait droit à une ration, il avait droit à plus de compassion. Quelle déraison ! Laissez les morts partir sans leur faire subir le délire de vos bavardages inutiles. A tous ces poètes funestes qui infestent nos âmes de douleur, restez modérés et pondérés et surtout ne soyez pas trop inspirés. Au commencement était le Verbe certes, mais à la fin, trêve de verve, juste une gerbe ! A tous ceux qui ont perdu un être cher… Clément ZONGO clmentzongo@yahoo.fr

Une lettre pour Laye : la confession de Blaise Compaoré

L`Observateur Paalga -  13/7/2014 -  Cher Wambi, Cinq années déjà se sont écoulées après le déluge du 1er septembre qui faillit emporter la capitale et ses environs. L’on se rappelle, en effet, comme si c’était hier ses maisons qui se sont écroulées tels des châteaux de cartes, ces biens disparus à jamais, sans oublier les pertes en vies humaines. La compassion et la générosité de bonnes volontés et des hommes de foi, ainsi que la Communauté internationale ont eu raison de la détresse nationale et, aujourd’hui, on ne tarit toujours pas de louanges à Bon Dieu. Mais que pourrait bien nous réserver l’avenir ? Car maintenant qu’il commence à tomber des cordes au pays, dit des hommes intègres, la saison pluvieuse à peine entamée, il importe de tirer la sonnette d’alarme. Les dernières inondations à Boromo, en fin de semaine, et en Eburnie nous enseignent, en tout cas, qu’il convient d’ouvrir l’œil, et le bon, sur ces constructions anarchiques çà et là dans la cité ; les caniveaux encombrés par les sachets, boîtes, haillons et autres ordures ménagères. Je suis heureux d’apprendre, cher cousin, que le bourgmestre de Ouaga, Marin Casimir Ilboudo, en a fait son souci premier. Que chacun, à quelque niveau que ce soit, y mette du sien pour éviter à la nation des lendemains apocalyptiques. En attendant, cher cousin, entrons dans le secret des sorciers du ciel pour nous enrichir des relevés pluviométriques de la semaine du jeudi 03 au mercredi 09 juillet 2014 : Dori = 61,3 mm ; Ouahigouya = 59,1 mm ; Ouagadougou-aéro = 66,7 mm ; Dédougou = 39,9 mm ; Fada N’Gourma = 74,4 mm ; Bobo-Dioulasso = 30,2 mm ; Boromo = 102,9 mm ; Pô = 21,8 mm ; Gaoua = 34,7 mm ; Bogandé = 5,5 mm. C’est vrai, cher Wambi, le mandat d’Abdou Diouf à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) vient à terme en novembre prochain. Qui donc pour succéder au géant sénégalais ? La question est sur toutes les lèvres depuis le début de l’année, et certaines candidatures révélées ou suscitées dont celle du président burkinabè, Blaise Compaoré, semblent idéale pour la France, à tort ou à raison. C’était sans compter avec l’abnégation du locataire du palais de Kosyam de succéder à lui-même en 2015. Une fois encore, c’est loin de nos frontières que celui qui préside, depuis le 15 octobre 1987, aux destinées du Burkina Faso a daigné mettre fin au suspense qu’il entretenait sur son hypothétique atterrissage à l’OIF. Depuis le dernier sommet de l’Union africaine à Malabo, en Guinée équatoriale, c’est clair comme de l’eau de roche, le 19-21, avenue Bosquet Paris 7e ne sera point la future adresse de Blaise Compaoré. A Jeune Afrique qui a, en effet, voulu lui tirer les vers du nez, le grand sachem a fait cette confession : «Je n’en ai ni le profil ni l’envie. Il faut quelqu’un de plus expérimenté pour ce poste». Là, cher cousin, je ne sais pas de quelle expérience Blaise Compaoré parle après 27 ans de gestion des hommes et de l’Etat. A moins de s’en référer maintenant aux icônes africaines que sont Oncle Bobo (Robert Mugabe) au Zimbabwe, Jose Edouardo Dos Santos en Angola, Paul Biya au Cameroun ou encore Yuweri Museveni en Ouganda. Conclusion donc ? En route pour le REFERENDUM ! En vain, cher Wambi, des citoyens réclament depuis belle lurette des émissions de débats démocratiques sur les antennes de la chaîne télévisuelle de service public qu’est la télévision nationale du Burkina (TNB). Leur frustration a été plus grande quand ils ont suivi dimanche dernier sur les ondes de RFI le débat qui a opposé d’un côté Zéphirin Diabré, Filga Michel Sawadogo et Hervé Kam à Achille Tapsoba et Adama Zongo de l’autre. Il me revient que depuis plusieurs années, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a souhaité voir l’organisation de débats démocratiques dans les médias publics, mais n’est pas parvenu à concrétiser ce vœu pour diverses raisons. La délicatesse des sujets, à laquelle se greffent des considérations plus ou moins subjectives, conduit certains acteurs à dénier au CSC la compétence pour instaurer de telles émissions de débats. L’instance de régulation aurait insisté sur la nécessité de créer de tels cadres de débats démocratiques, et finalement en 2014, elle aurait convenu avec le ministère de la Communication de la prise en compte, dans la grille des programmes de la RTB, d’une émission dénommée «Opinions plurielles». Prévue pour durer 90 minutes, cette émission mensuelle de débats contradictoires se veut une tribune de promotion et d’expression libre des acteurs politiques, et un espace d’information et de formation des populations en vue du renforcement de la paix, de la cohésion sociale et de la démocratie. Un décor spécial aurait été conçu à cet effet et les journalistes choisis pour animer les débats (Pascal Y. Thiombiano et Aïssata Sankara) avaient déjà préparé la première émission, qui devait porter sur des sujets d’actualité comme le Sénat, l’article 37 et le référendum. Malheureusement cher cousin, même si des animateurs ont été désignés et ont même eu des séances de travail avec le CSC sur la philosophie et la conduite de cette émission, sa mise en œuvre connaîtrait des problèmes du côté des invités. En effet, il me revient que des lettres ont été adressées aux différentes sensibilités politiques du pays, mais des résistances viendraient du parti au pouvoir qui poserait un certain nombre de conditions. Je me demande pourquoi le Conseil supérieur de la communication ne communique pas sur de telles initiatives, laissant de nombreux citoyens penser qu’il ne fait rien. Disons-le clairement, la part belle faite à un média étranger au détriment des médias nationaux sur des sujets d’importance finit de convaincre du mépris que certains ont vis-à-vis de nos organes de presse et d’une institution comme le CSC. Restons dans le chapitre de la régulation de la communication pour indiquer qu’il se susurre que l’équipe conduite par Béatrice Damiba devra bientôt partir. Leur mandat devrait, en principe, prendre fin en 2015, et dans la perspective de la mise en œuvre de la nouvelle loi organique promulguée le 2 août 2013, le conseil doit être renouvelé. En effet, à la faveur des réformes politiques et institutionnelles, l’Assemblée nationale a adopté la loi organique n°015-2013/AN du 14 mai 2013 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du CSC. Le CSC devient une «autorité administrative indépendante». La nouvelle loi comporte de nombreuses innovations : d’abord, le CSC comptera désormais neuf membres (au lieu de douze) et ceux-ci seront permanents : trois seront désignés par le président du Faso, un autre par le président de l’Assemblée nationale, un par le président du Sénat, le magistrat par le président du Conseil constitutionnel et enfin les trois conseillers restants par les associations professionnelles des médias soit un de la presse écrite ou en ligne, un autre de l’audiovisuel et le dernier du secteur de la publicité. Ensuite, le président du CSC sera dorénavant élu par ses pairs et nommé par décret du président du Faso. Enfin le mandat des membres du CSC sera de cinq ans non renouvelables. Par ailleurs, la fonction est incompatible avec tout mandat électif, syndical ou politique, et l’exercice d’une fonction de dirigeant ou de gérant d’une entreprise de communication. Qui succédera donc à Tantie Béa, au sujet de qui, nombre de personnes à sa nomination étaient sceptiques quant à sa conduite du CSC au regard du long temps qu’elle a passé hors du pays en tant qu’ambassadrice et pour d’autres considérations plus politiques ? En tout cas, ceux qui se croient capables d’assumer cette charge frappent déjà aux «bonnes portes» pour être en pôle position le moment venu. Et selon des sources dignes de foi, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement devrait rencontrer, ce vendredi même, les associations professionnelles de son département pour leur demander de choisir leurs représentants. En attendant, Béatrice Damiba, pour sa part, qui a présidé un conseil le jeudi 10 juillet, aurait informé ses collaborateurs de son département de son départ à la tête du CSC en août prochain ; à l’issue, bien sûr, de la remise de son IIIe Rapport à son mandant. Cher Wambi, je ne sais pas si tu l’as appris déjà. Au Niger voisin, une histoire d’achat de bébés au profit de couples qui ont des problèmes de fécondité a secoué le landerneau sociopolitique puisque les épouses du ministre de l’Agriculture et du président de l’Assemblée nationale y seraient impliquées. Le procureur de la République a même procédé à l’interpellation d’une trentaine de personnes. Mais à ce qu’on dit ici, même au Faso, le phénomène existe et impliquerait des personnalités aussi bien du monde politique que des affaires, en passant par des cadres de l’Administration et du secteur privé. Les langues commencent à se délier, et les noms de présumés coupables circuleraient sous le manteau. A ce rythme, on se demande si l’affaire ne va pas finir par éclater au grand jour. Ce serait, en tout cas, un grand scandale si le réseau venait à être découvert. Dans quel monde sommes-nous, cher cousin ? Question toute aussi sensible que délicate à laquelle Tipoko l’Intrigante, dont je t’ouvre ci-après le carnet secret, refuse de répondre. ■ Des entreprises burkinabè opérant dans le secteur minier sont en quête d’or du côté d’Abidjan où des sociétés comme SOMIKA, qui n’est plus à présenter, et la Société d’exploitation et de recherches minières et services (Sermis), qui appartiendrait à la fille de Boureima Badini (ex- représentant spécial du facilitateur), Iness Guenatou, cherchent à obtenir des permis de recherche et d’exploitation. C’est une bonne chose si nos compagnies minières tentent d’élargir le champ de leurs activités surtout que d’autres sociétés, comme EBOMAF, ont pu décrocher des marchés hors du Burkina comme ce fut le cas récemment en Guinée-Conakry. On apprend d’ailleurs par le biais du journal «La lettre du continent» que l’homme d’affaires burkinabè Saïdou Tiendrébéogo, fondateur de CGE-BTP évoluant dans les travaux publics, a obtenu le 1er juillet 2014, le marché de la construction de 3 000 logements sociaux près de Grand-Bassam. ■ On sait que des gens sans scrupule fabriquent de faux diplômes pour postuler à des emplois ou se faire embaucher, mais quand cela se fait dans un secteur sensible comme la santé, c’est une attitude criminelle qu’on ne saurait tolérer. Pourtant, c’est ce qui s’est passé au Burkina Faso, plus précisément à Ouagadougou. Un ressortissant d’un pays de la sous-région officiait dans une grande clinique de la place comme médecin spécialiste dans un domaine où d’ailleurs notre pays manque cruellement de compétences. Usant de vrais faux diplômes de docteur en médecine, il a exercé pendant trois ans jusqu’à ce qu’un de ses collègues, au vu des ordonnances qu’il prescrivait, en saisisse le Pr agrégé de gynécologie Charlemagne Ouédraogo, président de l’Ordre des médecins du Centre pour exprimer ses inquiétudes. Une enquête discrète fut menée et en fin de compte, on s’est rendu compte qu’il avait utilisé les papiers d’un autre médecin (un vrai) pour exercer en toute illégalité dans notre pays. La gendarmerie a été alertée et l’usurpateur de titre mis au frais. Il semble d’ailleurs que l’Ordre des médecins veut mettre de l’ordre dans le milieu, où souvent il y a des pratiques pas catholiques. Alors, faux médecins ou médecins peu scrupuleux, tremblez ! ■ La capitale burkinabè abritera, du lundi 14 au vendredi 18 juillet 2014, la 5e conférence et l’assemblée générale annuelle de l’Association des commissions des finances des Parlements de l’Afrique de l’Ouest (WAAPAC). Deux évènements majeurs dont la cérémonie d’ouverture sera rehaussée par la présence effective du président du Faso, Blaise Compaoré, et de son homologue libérienne, Ellen Johnson Sirleaf. ■ Vous aimez l’élevage et ses produits ? Alors un seul point de convergence : l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) ; à la faveur de la clôture de l’année 2013-2014, l’ENESA vous propose de découvrir, dans son enceinte les 16, 17 et 18 juillet, les différents aspects de la formation qu’elle dispense ; elle vous propose aussi des produits laitiers et de la viande, des brochettes succulentes et d’autres mets savamment concoctés, des stands d’exposition de produits divers. Le clou des festivités interviendra le 18 juillet 2014 à partir de 9h, et la cérémonie officielle de clôture est placée sous la présidence du ministre des Ressources animales et halieutiques et le parrainage du député Mamadou Dicko. ■ Du jamais vu à Dori ! Sauf erreur ou omission, c’est la première fois que des ordinations presbytérales ont lieu dans le chef-lieu de la province du Séno et de la région du Sahel pour cette raison : le samedi 12 juillet 2014 entrera dans l’histoire de cette région peulh par excellence, après les ordinations des abbés Guy Consimbo, Jean-Pierre Ninabiga Sawadogo et Raphaël Toukoumnogo Ouédraogo ; un événement qui sera célébré à partir de 9h00 à l’ex-place du gouvernorat du Sahel. Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..." Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé.

Limogeage du DG de la SONABEL : des agents indignés

Le Quotidien -  7/7/2014 -  Djéliba revient cette semaine avec beaucoup d’informations pour vous, chers lecteurs. ﹡Affaire Clinique Kamkaso de Bobo : le Pr Charlemagne Marie Ouédraogo condamné Dans un communiqué de presse distribué par APO (African Press Organization), Clitoraid et l’Eglise raëlienne annoncent avoir obtenu gain de cause dans l’affaire qui les opposait au professeur gynécologue-obstétricien Charlemagne Marie Ouédraogo. Ce dernier, qui était contre l’ouverture de l’hôpital Kamkaso de l’AVFE/Clitoraid à Bobo-Dioulasso, a été condamné pour diffamation le 30 juin 2014 par le Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Le tribunal l’a condamné à une peine d'amende ferme de 100 000 FCFA, le paiement des frais du procès et de la somme de 1 million de FCFA à l’Eglise raëlienne au titre de dommages et intérêts. En rappel, alors que se préparaient les festivités pour célébrer l’ouverture officielle prévue pour le 7 mars 2014 de l’Hôpital Kamkaso, clinique entièrement destinée à la restauration du clitoris et à la réparation des séquelles de l’excision, projet réalisé par l’AVFE/Clitoraid et soutenu par l’Eglise raëlienne au Burkina Faso, une décision de dernière minute du ministère de la Santé était inter- venue pour empêcher cette ouverture. « De toute évidence, une lettre diffamatoire du Pr Charlemagne Marie Ouédraogo, émise le 24 février 2014 suite au communiqué de l’AVFE qui annonçait l’ouverture prochaine de la clinique, dans laquelle il traitait le projet Hôpital Kamkaso « d’une grosse campagne d’escroquerie organisée par la secte de Raël », peut expliquer les raisons de la décision du ministre de la Santé,” explique Ditalamane Hébié, Guide raëlien et porte-parole de l’Eglise raëlienne en Afrique. ﹡Communes du Burkina : des agents des collectivités territoriales indignés La promotion 2012-2013 des agents des collectivités territoriales, formés à l’Institut régional de l’Est et à celui des Hauts-Bassins, tire le diable par la queue depuis qu’elle est en activité dans les différentes communes du pays. C’est, du moins, ce qu’ont laissé entendre certains agents qui se sont confiés à Djéliba. Beaucoup d’entre eux ne toucheraient pas de salaire depuis qu’ils sont en fonction. Toute chose qui, selon eux, leur rend la vie difficile. Pourtant, c’est un sentiment d’espoir qui a animé ces agents des collectivités territoriales lorsque leur ministère de tutelle, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, avait recommandé aux différentes communes de les engager et de leur établir un certificat de service à compter du 1er juillet 2013. L’Etat, selon ces agents, avait alors pris l’engagement de s’occuper des salaires pendant les trois premiers mois de service. Après quoi, les différentes communes devraient s’y employer à partir du quatrième mois. Mais entre-temps, selon les sources de Djéliba, l’Etat s’est désengagé vis-à-vis des salaires des agents des collectivités territoriales. Depuis lors, il appartient aux communes de payer ces salaires. Cependant, bon nombre de communes, qui n’ont pas pris en compte ces agents dans leurs budgets supplémentaires, ne parviennent pas à leur verser leurs salaires. Et ce, depuis plusieurs mois. Certaines communes, pour parer à cette difficulté, comptent inclure les agents des collectivités territoriales dans leurs budgets primitifs qui seront élaborés en décembre ou en janvier prochain. Pendant ce temps, que font les agents pour subvenir à leurs besoins? Voilà la question que se posent ces derniers. Ace problème de salaire, s’ajoute la mauvaise gestion des carrières des agents des collectivités territoriales. Par ailleurs, regrettent-ils, ils exécutent des tâches autres que celles pour lesquelles ils ont été formés. Ils attendent donc des solutions à leurs problèmes. ﹡ Oula/Tchériba : un éboulement fait 4 morts Djéliba a appris qu’il s’est produit, le vendredi 4 juillet dernier, un éboulement sur un site d’orpaillage, dans la commune rurale de Tchériba, dans une forêt classée. Le bilan fait état de 4 morts et un blessé grave évacué d’urgence au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Tchériba. Selon la source de Djéliba, les éboulements sont fréquents sur ce site pendant la saison des pluies. ﹡Affaire du juge Salifou Nébié : Germain Nama Bittou devant le juge d’instruction L’affaire Salifou Nébié continue d’alimenter les débats au pays des hommes intègres. Les résultats de l’autopsie pratiquée par le médecin-légiste français sur le corps du juge n’ont pas définitivement fermé le chapitre de ce dossier. Les enquêtes, dit-on, se poursuivent, et la justice burkinabè veut entendre les témoins, qui qu’ils soient. De source digne de foi, Djéliba a appris que Germain Nama Bittou et certaines personnes qui présentent le profil de témoins, seront entendus par le juge d’instruction, ce lundi 7 juillet 2014. Les avocats de la famille du juge Nébié, eux, comptent animer une conférence de presse au cours de cette même semaine, pour informer l’opinion sur l’évolution du dossier. ﹡ Burkina : le ministère de l’Agriculture aux trousses des anciens ministres endettés Il est revenu à Djéliba que le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire s’apprête à envoyer une note à plusieurs anciens ministres, les invitant à s’acquitter de leurs dettes pour l’acquisition des tracteurs, il y a de cela quelques années. Ces ministres, dont la plupart sont aujourd’hui au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), auraient reçu ces tracteurs à crédit pour des besoins personnels, dans le cadre d’un partenariat entre la Chine Taïwan et le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire. Selon la source de Djéliba, le montant des dettes varie entre 2 millions et 6 millions de F CFA par ministre. ﹡Bobo-Dioulasso: le Balai citoyen rencontre les autorités communales Après la répression des manifestants lors du sit-in du Balai citoyen à Bobo-Dioulasso, le samedi 28 juin dernier, la coordination nationale du mouvement a dépêché une mission à Sya, le week-end dernier, selon les informations parvenues à Djéliba. Conduite par Serges Bambara alias Smockey, cette mission, selon la source de Djéliba, est allée rencontrer la coordination régionale des Hauts-Bassins pour échanger sur des questions d’ordre organisationnel, notamment la charte du mouvement. Djéliba a également appris que la mission conduite par Smockey a rencontré les autres mouvements frères de la ville pour qu’ils se donnent la main pour les combats à venir. En rappel, l’activité du Balai citoyen qui a fait l’objet de répression avait été boudée par certains mouvements, notamment le Collectif anti-référendum (CAR). En pompier, la mission aurait rencontré des autorités de la ville pour essayer de trouver un terrain d’entente afin que « personne ne soit lésée » dans ses droits. Par ailleurs, les coordinations nationale et régionale du Balai citoyen seraient en train de planifier concomitamment une activité dans la ville de Sya. ﹡ Meeting de l’ODJ à Bobo-Dioulasso : faible mobilisation pour des questions d’intérêt La section du Houet de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) a organisé un meeting, le samedi 5 juillet 2014, au secteur 24 de Bobo-Dioulasso. Les organisateurs, à travers ce meeting, ont voulu, selon les informations parvenues à Djéliba, exiger l’éclairage de l’Avenue de l’Union européenne (RN1) et les principales voies à l’intérieur des secteurs 24 et 25 de Bobo- Dioulasso. Ils auraient exigé la couverture des caniveaux, le bitumage de l’avenue Nelson Mandela et des principales voies à l’intérieur des secteurs 24 et 25 de la ville. Les multiples coupures d’eau et d’électricité ont également été dénoncées par les protestataires. N’ayant pas pu mobiliser assez de monde, les organisateurs auraient interdit la prise d’images par des journalistes présents sur les lieux. Pour les organisateurs, cette faible mobilisation trouve son explication dans la répression de du Balai citoyen le 28 juin dernier. ﹡Limogeage du DG de la SONABEL : des agents indignés Dans ses promenades la semaine dernière, Djéliba est « tombé » sur des agents da la SONABEL qui parlaient du limogeage de l’ancien DG, Siengui Apollinaire Ki. Pour eux, l’éviction de l’ex-DG serait lié, entre autres, au sit-in du Balai citoyen devant la SONABEL, en mai dernier. Selon ces agents, le fait que Siengui Apollinaire Ki a dit qu’il a pris note des revendications du Balai citoyen et qu’il rendrait compte à son ministre de tutelle n’aura pas été à son avantage. En effet, ces agents soutiennent que cette déclaration n’a pas été du goût de ses supérieurs. Toujours selon ces agents, on reproche à l’ancien DG son manque d’implication en politique et ses absences répétées lors des grands meetings du CDP. Pour toutes ces raisons, ces agents se disent indignés. ﹡Affaire d’indemnités à la circonscription de Ouahigouya 2 : un enseignant trouble le sommeil de son inspecteur Djéliba, au cours de ses promenades, a eu vent d’une affaire relative aux frais de restauration des candidats au CEP dans la circonscription de Ouahigouya 2. Les enseignants de l’école de Bogoya F et leur inspecteur ne se sont pas accordés sur le fait que leurs élèves qui se déplacent pour l’examen soient considérés cette année comme des résidents. Cette formule de résidents prive certains candidats des frais de restauration octroyés par les maires lors des sessions du CEP. C’est ainsi que l’école Bogoya F a été privée de ce soutien lors de cette session 2014. S’interrogeant sur ce nouveau statut de leur école, les enseignants ont voulu savoir la raison de la privation de leurs candidats des frais de restauration. Mais rien n’a filtré. Désolé, le maitre accompagnateur des élèves a renoncé aussi à ses indemnités d’accompagnement. D’une source proche de l’affaire, le chef de la circonscription aurait tenté de convaincre l’auteur de la nouvelle forme de lutte de prendre ses frais, en vain. Le maître accompagnateur est resté ferme sur sa décision pour montrer son indignation face à cette attitude qu’il juge injuste. ﹡Escroquerie à Ouahigouya : une dame perd 1 million de F CFA Djéliba a eu vent d’une forme d’escroquerie la semaine passée, dans la cité de Naaba Kango. Des individus se promenant dans la ville et se présentant comme des tradipraticiens s’adonnent à une forme d’escroquerie. Les auteurs de cette pratique ont pour public cible la gente féminine. Après présentation de leurs produits aphrodisiaques, d’envoutements ou qui conjurent les mauvais sorts, ces escrocs disent à leurs victimes qu’un mauvais sort les guette dans un avenir proche. Ils réclament la modique somme de 100 F CFA pour mieux prédire sur ce qui pourrait arriver de mal à leurs victimes. Prises de panique, les victimes s’exécutent. Elles demandent alors à leur bienfaiteur qui n’est autre que l’escroc s’il a un moyen pour conjurer le mauvais sort. C’est à ce moment que les escrocs proposent certains produits qui, selon eux, sont destinés à chasser les mauvais génies. Le deuxième mode d’escroquerie consiste à faire le récit d’une situation qui aurait été vécue par la victime et de lui demander une certaine somme pour résoudre son problème. Dans cette situation, toute la somme d’argent que détient la victime, surtout les billets de banque, sera transformée en papier. De sources dignes de foi, une dame, qui a été victime de cette deuxième forme d’escroquerie, aurait perdu la somme de plus d’un million. Djéliba, l’incognito

Remaniement ministériel en vue : Paramanga Ernest pressenti comme PM

Le Quotidien -  30/6/2014 -  Djéliba est heureux de vous retrouver cette semaine, la première du mois de juillet. Après un mois de juin riche en activités politiques où Djéliba a parcouru tout le pays, il entend toujours, prendre son bâton de voyageur pour vous livrer toutes les informations, avant les vacances qui s’annoncent en août. ﹡Remaniement ministériel en vue : Paramanga Ernest pressenti comme PM Djéliba a appris que le grand sachem entreprend un remaniement ministériel d’ici août. Il se susurre un grand bouleversement car, bon nombre de ministres de l’actuel gouvernement pourraient rendre le tablier. Paramanga Ernest Yonli qui, pendant longtemps, a été Premier ministre, est pressenti pour rempiler à la place de Luc Adolphe Tiao. Au regard de la donne politique du moment, le président de l’ADF-RDA, Me Gilbert Noël Ouédraogo ne paraît plus comme un favori. Le remaniement ministériel, selon le rapport d’une institution internationale, s’avère nécessaire pour remettre le Burkina sur les rails du développement. Le gouvernement de Luc Adolphe Tiao étant un gouvernement de crise. ﹡Médias publics : l’ASCE met le nez dans la gestion de la RTB Il est revenu à Djéliba que l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat va fouiner, cette semaine, à la Radiotélévision du Burkina. Cette mission de l’ASCE qui entre dans le cadre normal de ses attributions vise à promouvoir une meilleure gestion des finances publiques. ﹡Médias publics : la fermeture de 6 RTB2 annoncée Toujours dans le registre des médias publics, Djéliba a ouï dire que 6 RTB2 seront, dans les jours à venir, fermées. Ces stations, qui ont d’abord eu du mal à s’installer, connaissent des difficultés de fonctionnement. Ainsi, pour recadrer les choses, 7 seulement sur les 13 RTB2 continueront de fonctionner. ﹡Finale de la coupe du ministre Jean- Bertin Ouédraogo : Nana Thibault grand supporter de Blaise Compaoré A Manga où Djéliba s’est rendu le week-end, à l’occasion de la finale du ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean-Bertin Ouédraogo, il a assisté à une véritable entrée en scène de Nana Thibault qui paradait avec sa fourgonnette aux affiches de Blaise Compaoré. Des affiches qui font les éloges de l’homme : ‘’ Blaise Compaoré, président des jeunes du Burkina’’. Djéliba a assisté à cette scène, avec quelque stupéfaction. En effet, il n’y a pas si longtemps, le même véhicule circulait dans la ville de Ouagadougou, avec les effigies du Mouvement du peuple pour le progrès de Roch, Salif et Simon. Nana Thibault qui jadis n’était pas tendre avec le pouvoir a retourné sa veste en devenant grand supporter du président Blaise Compaoré. ﹡Université Ouaga II de Gonsé : les riverains non indemnisés perturbent les travaux La construction de l’Université Ouaga II connaît quelques difficultés. Djéliba qui était de passage à Gonsé, localité qui abrite les travaux de construction, a appris que les populations sont remontées contre l’Etat. En effet, il est parvenu à Djébila que les populations déguerpies du site de l’université n’ont pas , jusque-là, été indemnisées. Aussi, elles ont trouvé comme moyen de pression, la destruction des briques confectionnées par les ouvriers. Malgré plusieurs rencontres avec l’administration de l’université Ouaga II, les populations ne veulent pas entendre raison tant qu’elles ne sont pas rentrées en possession de leurs dus. C’est pourquoi, ce sont les forces de l’ordre qui, finalement, ont été déployées sur le site pour le bon déroulement des travaux. ﹡ Sitarail Ouaga : le train N°12 en marche après 9h de retard Le 28 juin 2014, à la gare de train de Ouagadougou, le train N°12 a accusé un retard de 9h. Prévu pour démarrer à 9h à Ouagadougou, c’est finalement à 19h que les passagers ont pu être à bord pour aller à Abidjan. Les responsables de Sitarail Ouaga ont évoqué des problèmes techniques. Djéliba qui était à la gare pour acheter de l’atiéké, a remarqué qu’ils ont tout fait pour contenir la colère des passagers, las d’attendre du matin jusqu’au soir. Et c’est à l’aide d’un mégaphone qu’un agent présentait les excuses de la direction aux passagers. Pour se racheter, la gare a distribué des sachets d’eau, des boites de sardines et du pain. Les toilettes généralement payantes ont été ouvertes à tous les passagers gratuitement. Djébila qui s’est réjoui du traitement réservé aux passagers invite les responsables de la gare à prendre toutes les dispositions pour que ce genre de désagréments ne se reproduise plus. ﹡ Concours directs de la Fonction publique : déjà des rumeurs de fraudes Djéliba a été informé que les fins fraudeurs des concours de la fonction publique sont déjà en action. Ils interviennent dans les concours prisés par les candidats tels que les Douanes ou l’ENAREF. A ce qui se dit, les fraudeurs réclament jusqu’à 1 million de F CFA pour donner le sésame ouvre-toi. Leur domaine de prédilection est la falsification des certificats des visites médicales. Par exemple, un candidat admis et apte physiquement peut se retrouver déclassé parce que son dossier médical a été falsifié. Ce qui permet dans ce cas de figure à un autre candidat, sur la liste d’attente, d’être admis. Les correcteurs pourraient aussi jouer un rôle important dans la stratégie de fraude. A quelques jours des épreuves des concours directs, il faudrait que le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale aiguise, lui aussi, sa stratégie de lutte contre la fraude car les fraudeurs sont aux aguets et on sait qu’ils ont la peau dure. ﹡ Ritkuilga , dans la commune rurale de Bouroum : 6 concessions détruites par le chef de Bouroum Djéliba a appris que plus rien ne va entre Larba Sawadogo et le chef de Bouroum, commune rurale de la province du Namentenga. En effet, le dimanche 29 juin 2014, le dernier a instigué la destruction de 6 concessions appartenant à des particuliers aux motifs que ces derniers ne sont pas propriétaires des terrains. Pourtant, selon ce qui est parvenu à Djéliba, une décision de justice rendue à Kaya a reconnu Larba Sawadogo comme le propriétaire terrien. Le chef traditionnel et ses affidés auraient justement défié cette décision judiciaire, en allant saccager les concessions. Selon Larba Sawadogo, c’est suite à l’inondation du marché de Rikuilga, il y a 4 ans, que les populations ont été relogées sur un terrain qui lui appartient. En tant que propriétaire terrien, il attribuait les terrains contre quelques sommes d’argent. C’est alors qu’un conseiller du village appuyé par le chef de Bouroum se sont saisis de l’affaire en lui retirant le droit d’attribuer les terrains. Djéliba promet de revenir dans les jours à venir sur cette affaire, en détails qui ressemble bien à un déni de justice. ﹡ Pluie diluvienne à Koudougou : la cité universitaire ‘’Burkina’’ inondée Djéliba, de passage dans la cité du Cavalier rouge, a été surpris par une pluie diluvienne dans la nuit du 28 au 29 juin 2014. Cette pluie a provoqué une inondation de la cité universitaire ‘’Burkina’’ où deux pans du mur se sont écroulés. Les vêtements, les cahiers et les mobylettes des étudiants étaient sous les eaux. Une jeune fille qui a eu un choc moral a été amenée à l’hôpital de Koudougou pour les soins. Il a été, en outre, relevé un blessé. Cette situation a conduit les étudiants à barrer la route nationale, pour manifester leur mécontentement, le dimanche 29 juin 2014. Les autorités locales sont allées les soutenir et exprimer leur compassion. Pour le délégué général des étudiants de la cité ‘’Burkina’’, à long terme, il faudrait une délocalisation de la cité universitaire. A court terme, a-t-il dit, il faut une reconstruction du mur écroulé, une élévation de la terrasse et le relogement des sinistrés. ﹡ Concours de musique à Koudougou : la 2e édition d’Eclosion, le 27 juillet 2014 Djéliba a assisté, le vendredi 27 juin 2014 à une rencontre de l’association Rudga dirigée par l’artiste Odos Nel. Il était question de la 2e édition de la compétition musicale Eclosion dont l’objectif est de créer un cadre de saine émulation pour les élèves de la ville de Koudougou. La particularité de la présente édition dont la finale intervient le 27 juillet, est l’introduction du récital. Placée sous le patronage de Maurice Moctar Zongo, président du Conseil régional de la région du Centre-ouest, Eclosion a pour thème « Art, civisme et promotion des droits des enfants ». Le président de l’association compte relever le défi d’une bonne organisation car, a-t-il dit, il a tiré leçon de l’expérience de la 1re édition. ﹡ Rejet de l’autorisation du Balai citoyen à Bobo-Dioulasso : une manœuvre orchestrée ? Le Balai citoyen s’est vu refuser la Place de la mairie pour tenir son sit-in car, cette place serait attribuée déjà à l’Association de jeunes pour le progrès social de Bobo-Dioulasso (AJPSB) pour remettre des vivres et matériels divers à l’orphelinat « Den Kanu ». Mais, Djéliba, dans la discrétion, a ouï dire que la cérémonie de l’AJPSB serait initialement prévue pour se tenir au siège de l’orphelinat « Den kanu » au secteur 25 de Bobo-Dioulasso. Selon les informations parvenues à Djéliba, ce ne serait que deux jours avant la date du sit-in que la cérémonie a été délocalisée à la mairie, pour des raisons qu’ignore l’informateur de Djéliba. Si cela venait à être avéré, la thèse des organisateurs de la marche, qui estiment que le rejet de leur autorisation est une manœuvre des autorités, se confirmerait. Djéliba l’Incognito

Politique : le fils de François Compaoré en pleine initiation

Le Quotidien -  16/6/2014 -  Après une semaine riche en événements, tant à Ouagadougou que dans les autres contrées du Burkina, votre infatigable voyageur revient avec sa valise pleine d’informations aussi fiables les unes que les autres. Lisez plutôt ! ﹡Ligue des consommateurs du Burkina : renouvellement des sous-sections du Kadiogo Djéliba a appris que la section provinciale de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) du Kadiogo procède, depuis le samedi 14 juin 2014, au renouvellement des sous-sections d’arrondissements de Ouagadougou, des universités publiques et privées et des cités universitaires. En procédant à leur renouvellement, la LCB/Kadiogo veut doter ses sous-sections de moyens techniques afin de mieux lutter contre les produits de contre- façon et de veiller à la qualité des plats servis dans les restaurants universitaires. Selon les informations de Djéliba, c’est à l’initiative de Pierre Nacoulma que cette opération est menée. Seuls les lycées, du fait des vacances scolaires, ne sont pas concernés par cette opération. ﹡Politique : le fils de François Compaoré en pleine initiation Djéliba a assisté, le samedi 14 juin dernier, à l’assemblée générale des commerçants du Kadiogo ‘’Wena wané néeré’’, sur le terrain de Paglayiri, à Ouagadougou. Cette AG était placée sous le parrainage de François Compaoré, représenté par son fils, Ivan Compaoré, âgé d’une trentaine d’années. Celui-ci n’a pas manqué de ‘’faroter’’sur les artistes qui ont presté. Cette apparition publique de celui que l’on connait peu, a fini par convaincre certains observateurs qu’il s’initie en politique. Ont également pris part à cette AG, une panoplie d’opérateurs économiques, dont Abdou Ouédraogo, le directeur général de Abdoul services. Celui-ci, dont l’immeuble s’est écroulé le même samedi matin, a offert la somme de 500 000 F CFA aux femmes de l’association. 100 femmes ont, par ailleurs, reçu un crédit épargne de 50 000 F CFA chacune. ﹡Région de l’est : l’autorité et les 8 moutons Il est revenu à Djéliba que lors d’une tournée, dans la région de l’Est, la semaine dernière, une autorité a reçu 8 moutons en guise de présents de la part des populations de 4 localités. Il est, en effet, fréquent de voir des populations moins nanties casser leur tirelire pour offrir des présents à des autorités qui, disons-le, viennent pour faire leur boulot. Djéliba s’interroge sur l’opportunité de ces présents quand on sait que ces autorités ne font que leur travail et que les populations donatrices ne sont pas les plus nanties du monde. ﹡Bobo-dioulasso : le Balai citoyen prévoit une marche contre Salia Au moment où Salia Sanou développe des initiatives pour balayer le Balai citoyen et le Mouvement en rouge, le camp d’en face ne veut pas rester sans réaction. En effet, Djéliba a appris que le Balai citoyen est en train de préparer une marche, le 28 juin prochain, pour exiger la démission du bourgmestre de Bobo Dioulasso, Salia Sanou. Selon les informations parvenues à Djéliba, le Balai citoyen et le Mouvement en rouge estimeraient que Salia Sanou n’est pas celui qu’il faut à la ville de Bobo-Dioulasso. Djéliba suit de près l’évolution de la situation et attend de voir ce que ce bras de fer va donner. ﹡Bobo-Dioulasso : le CDP « trahi » par des jeunes Au CDP, comme il est de coutume ces derniers temps, du carburant, des tee-shirts et autres gadgets sont gracieusement distribués aux militants lors des meetings. Mais, pour le contre-meeting du samedi 14 juin 2014, le CDP aurait été « trahi » par des jeunes. A ce jeu, le méga parti aurait été trahi par certains qui auraient bénéficié de ces avantages, sans se rendre au lieu du meeting. Pire, ces derniers auraient ôté les tee-shirts frappés du « Oui au référendum » qu’ils ont enfouis dans leurs sacs, pour se retrouver au stade Sangoulé Lamizana pour le meeting de l’opposition. Là, ils auraient revêtu des tee-shirts estampillés « Non au référendum ». Dans ce cas, la consigne de l’opposition aura été suivie, si ces informations s’avèrent. « S’ils vous donnent, prenez, mangez et rejoignez la vérité », disait l’opposition à chaque sortie. ﹡Manœuvres de boycott du meeting du CFOP : des mécontents au sein du CDP Depuis l’annonce de la tenue du meeting du CFOP à Bobo-Dioulasso, le CDP/Houet n’a cessé de multiplier des assemblées générales dans les différents secteurs de la ville pour démobiliser les populations. A ce propos, Djéliba a appris que certains délégués des secteurs se plaignent du fait que les sommes d’argent mises à leur disposition pour l’organisation de ces AG sont insuffisantes. Ces derniers, selon les informations parvenues à Djéliba, seraient mécontents du fait qu’ils étaient obligés, à un moment donné, de mettre la main à la poche pour combler le déficit financier afin de pouvoir organiser les AG. ﹡Conseil régional du Centre-ouest : Eugénie Ouédraogo, présidente de la commission économique et financière Djéliba a appris qu’une conseillère de Kindi, Eugénie Ouédraogo/Gansoré, institutrice certifiée, a été élue par acclamation, à l’unanimité, au poste de présidente de la commission économique et financière du Conseil régional du Centre-ouest, suite à la démission de Rokia Rouamba. C’était le 6 juin dernier, au cours d’une session du Conseil régional du Centre-ouest. ﹡Médias : le SYNATIC en grève le 16 juillet Djéliba a ouï dire qu’une délégation du bureau national du SYNATIC (Syndicat national des travailleurs de l’information et de la culture), forte de 4 membres, avec à sa tête le secrétaire général, Justin Coulibaly, a rencontré le bureau du Boulkiemdé, la semaine dernière, pour faire le point des différentes luttes et l’état d’avancement de la plateforme revendicative. Le bureau national en a profité pour lancer un appel à la mobilisation. D’ailleurs, il a annoncé une grève le 16 juillet prochain sur toute l’étendue du territoire. L’année dernière, à la même date, a-t-on informé Djéliba, le SYNATIC avait tenu une grève. ﹡Air France : la galère des passagers du vol aF 536 Les passagers du vol AF 536 d’Air France entre Paris et Ouagadougou, du samedi 14 juin dernier, ont vécu un véritable calvaire à l’aéroport de Paris. Prévu pour décoller à 16 h30, heure locale, c’est finalement à 21h40 que l’aéronef a quitté l’aéroport Charles de Gaulle. Et cela, après des péripéties qui ont éprouvé les passagers, dont certains étaient en correspondance, après de longues heures de vol. En effet, une fois à bord de l’avion, ils ont dû attendre près de deux heures avant que le commandant de bord leur annonce qu’il y avait un problème. La porte de l’avion aurait reçu un choc et il fallait l’expertiser. Tout le monde a donc dû redescendre, avec ce que cela comportait comme difficultés supplémentaires pour les enfants, les personnes âgées et les handicapés. C’est après une interminable attente de 5 heures, que les passagers ont pu réembarquer. Et cette fois était la bonne. Finalement, au lieu de samedi à 20 h, c’est dimanche à 1h40, que le vol AF 536 a atterri à Ouaga. ﹡Mort du juge Salifou Nébié : des membres du Conseil constitutionnel menacent de démissionner Il est revenu à Djéliba que depuis la mort du juge constitutionnel, Salifou Nébié, l’atmosphère est devenue difficile à vivre au sein du Conseil constitutionnel. Des magistrats auraient même menacé de démissionner du Conseil constitutionnel. Aujourd’hui, les résultats de l’autopsie, qui accréditent la thèse d’un accident de la circulation, pourraient précipiter la démission de ces derniers. Djéliba, l’incognito

La compassion du CFOP

Sidwaya  -  17/4/2014 -  L’Opposition politique Burkinabè a appris avec grande consternation la mort accidentelle de 24 de nos compatriotes à l’entrée de la ville togolaise d’Atakpamé. Selon un communiqué du gouvernement burkinabè, l’accident de la circulation, qui a fait 48 morts et 25 blessés, s’est produit dans la nuit du 14 au 15 avril 2014. Au nom de l’Opposition politique du Burkina Faso et en mon nom personnel, je présente mes sincères condoléances aux familles de toutes les victimes, particulièrement à celles de nos compatriotes décédés, et un prompt rétablissement aux blessés. J’exprime ma profonde compassion à l’endroit de tous les commerçants burkinabè endeuillés par cette triste épreuve. Paix aux âmes des disparus ! Ouagadougou, le 15 avril 2014 Le Chef de File de l’Opposition Politique Zéphirin DIABRE Président de l’UPC

Les condoléances du CDP

Sidwaya  -  17/4/2014 -  C’est avec une grande consternation et une très profonde tristesse que j’ai appris l’accident de route à Atakpamé à Lomé, dans la nuit du 14 au 15 avril 2014. Cet accident a causé la mort de 48 personnes dont 24 de nos compatriotes. En cette douloureuse circonstance, je voudrais au nom de la Direction Politique Nationale, des militantes et militants du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) ainsi qu’à mon nom propre, témoigner la compassion du Parti suite au drame qui a endeuillé les familles et le peuple burkinabè tout entier. Sincères condoléances et solidarité en cette période de dure épreuve. Paix aux âmes de nos chers disparus. Démocratie - Progrès - Justice Ouagadougou, le 15 avril 2014 Le Secrétaire Exécutif National Assimi KOUANDA

L’ISTIC fête ses 40 ans

Sidwaya  -  17/4/2014 -  L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) souffle sa 40e bougie en cette année 2014. Pour marquer d’une pierre blanche cette commémoration, Kantigui a appris que les étudiants de l’institut organisent dès le 17 avril prochain, dans la matinée, un don de sang au sein de l’établissement, sis à un jet de pierres des Archives nationales. Dans la soirée, Kantigui qui pratique régulièrement le sport, entend prendre part au cross populaire prévu à l’occasion dans les artères de la ville de Ouagadougou. Le clou de cette commémoration sera marqué par une grande cérémonie le 25 avril 2014 à partir de 9 heures, toujours à l’ISTIC avant la grande explication de la finale maracana sur le terrain du lycée Philippe Zinda Kaboré. Kantigui qui a traîné sa bosse dans cette école pour apprendre les B-A-BA du métier, souhaite un plein succès à cette célébration.

Orpaillage dans le Kourwéogo : des morts !

Sidwaya  -  17/4/2014 -  Kantigui, dans sa fouille, a été informé que le miracle de l’or est en train de tourner au cauchemar pour des orpailleurs exerçant sur les sites de Silmiougou et de Garga, dans la province du Kourwéogo. Selon des informations parvenues à Kantigui, quatre personnes auraient déjà perdu la vie dans la recherche du métal jaune. Si certaines sont mortes des suites d’éboulement, d’autres ont succombé à des maladies contractées dans ce milieu où l’hygiène est la chose la moins partagée. Dans ce décompte des morts, Kantigui a été choqué du comportement de certains orpailleurs insensibles face à la mort. En effet, pendant qu’on extirpait des trous des corps sans vie, d’autres à quelques mètres, s’adonnaient à la cuisson de leur haricot. Kantigui qui a voulu en savoir davantage sur le "mental de fer" de ces chercheurs d’or, en a eu pour son compte avec une réponse qui se passe de commentaires. « Chaque semaine on entend des crash d’avion à travers le monde, est-ce pour autant que les avions vont cesser de voler » ?

Flash : Dans des banques, des agents exigent ...

Sidwaya  -  16/4/2014 -  Dans des banques, des agents exigent aux clients de reproduire à la virgule près, la signature qui a servi à l’ouverture du compte bancaire. C’est trop demander, surtout lorsque c’est le propriétaire du compte lui-même qui se présente au guichet des opérations. Il est vrai que les mesures de sécurité dans les institutions financières doivent être de rigueur. Mais de là, à abuser des points qui peuvent aisément se vérifier sans protocole, n’est pas acceptable. Ce, d’autant plus qu’en dehors de la signature, d’autres pistes de vérification des adresses existent. En effet, comment comprendre qu’un chèque refoulé dans une agence pour non-conformité de signature, soit validé et payé dans une autre ? C’est dire que tout se joue sur la subjectivité des agents. A partir du moment où il s’avère impossible de reproduire exactement la même signature, tous les jours (l’homme n’étant pas un robot), les banquiers doivent disposer d’autres paramètres, afin d’éviter aux clients des ennuis. Wanlé Gérard COULIBALY gerard_coul@yahoo.fr

Un accident mortel révolte les populations de Kodéni

Sidwaya  -  14/12/2013 -  Dans la nuit du mercredi 11 décembre 2013, un minibus a fauché mortellement un individu sur le tronçon Bobo-Banfora, à la hauteur du pont du secteur n°18 (Kodéni) de Bobo-Dioulasso. N’eût été la présence de la Brigade anticriminalité (BAC), le minibus communément appelé « Dina » allait être mis en feu et le conducteur lynché par les populations. Alerté, le maire de l’arrondissement n°6 s’est rendu sur les lieux pour calmer la furie des riverains qui avaient barricadé la route, empêchant les véhicules de rejoindre Bobo ou Banfora. C’est le lendemain jeudi 12 décembre aux environs de 8h, que la voie a été dégagée pour permettre la fluidité du trafic..

Le comité des jeunes patriotes du CDP/Comoé est né

Sidwaya  -  14/12/2013 -  Face à l’incivisme grandissant et en vue de soutenir l’action du secrétaire provincial, Moustapha Ouattara, les jeunes de la section CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) de la Comoé ont mis en place, le dimanche 8 décembre 2013, un comité dit des jeunes patriotes. Présidé par Issouf Ouattara, ce comité de 24 membres entend s’impliquer dans la gestion du parti et surtout, éviter les écueils du passé. On se souvient que la liste du parti majoritaire aux dernières élections municipales a été invalidée à Banfora dans la Comoé, pour non conformité. Chose qui a fragilisé le CDP. Pour les jeunes patriotes donc, l’heure est à la reconquête du terrain perdu, en faisant bloc derrière le secrétaire provincial dont il ne cesse de vanter les mérites.

Les coulisses de la 4ème rencontre tripartite

Sidwaya  -  22/10/2013 -  *Où est passé le genre ? La représentativité féminine n’étant au rendez-vous de la rencontre de Dapaong. En effet, alors que les hôtes togolais offraient à leurs invités du Burkina Faso et du Ghana le repas de bienvenue, le maitre de cérémonie s’est laissé prendre au piège en annonçant, mesdames et messieurs, alors qu’aucune femme n’était dans la salle. En vérité, une seule femme (participante du Ghana) était comptée parmi les délégations burkinabè et ghanéenne. Est-ce pour cela que cette dernière a souhaité que les femmes soient nommées chefs coutumiers au même titre que les hommes ? *Le ministre régional menace de ne pas signer si… Alors qu’il parcourrait le projet de communiqué final, le ministre régional de Upper East a menacé de ne pas signer ce document si une correction n’était pas apportée à son nom, qui a été écorché par les rapporteurs. Il a donc invité ces derniers à l’approcher pour avoir l’orthographe exacte de ses nom et prénoms. *Floby, adulé des mélomanes togolais Lors de leur dernière nuit passée à Dapaogng, alors que le gouverneur chef de la délégation se reposait tranquillement, des participants burkinabè ont pris la ville en main, en « Dapaong by night». Au maquis « le Prestige », un honneur mérité a été rendu aux burkinabè à, travers Floby dont les chansons en vogue ont été joué plus d’une heure d’horloge d’affilée. En réaction, les burkinabè ont « travaillé » sur le maestro, Dj Marco qui s’est vu couvert de bière et de billet de banque. Après avoir dansé à ces rythmes de chez eux, les burkinabé ont démontré qu’ils savent également esquisser des pas de danse moba (ethnie togolaise). Ah ! C’est vraiment l’intégration. Z.B.

Mesures contre la vie chère et banditisme se côtoient à la Une des journaux burkinabè ce jeudi

Agence de Presse Africaine -  12/9/2013 -  Les mesures contre la vie chère prises mercredi en Conseil des ministres, ainsi que des faits divers portant sur le grand banditisme au Burkina Faso, sont les principaux sujets mis en relief à la Une des journaux burkinabè ce jeudi. Ainsi le quotidien gouvernemental Sidwaya consacre un dossier à la lutte contre la drogue avec ce titre qui barre sa Une : « La traque dans les faubourgs de la capitale ». Selon ce journal, la lutte contre la drogue au Burkina Faso mobilise de nombreux services (douane, gendarmerie, associations…) dont l'objectif est d'empêcher l'entrée des stupéfiants sur le territoire national afin d'éviter leur consommation. « Du fait de la porosité des frontières et l'agilité des trafiquants, la drogue a pignon sur rue dans nos villes, particulièrement à Ouagadougou. En arrière-plan dans cette lutte, l'Unité anti-drogue (UAD) de la police nationale, une brigade d'à peine une année d'existence de la direction de la police judiciaire », écrit Sidwaya, précisant qu'elle (la police judiciaire) mène au quotidien la traque aux dealers et consommateurs de ces substances prohibées. Pendant ce temps, le journal Le Quotidien, relate un fait divers digne d'un film d'action. « Braquage spectaculaire à Pagalayiry/Ouagadougou : les habitants tenus en respect pendant une heure, un blessé par balle », titre Le Quotidien qui informe que cette attaque des bandits a eu lieu mardi, aux environs de 19 heures, dans un domicile au centre-sud de la capitale burkinabè. Toujours, à propos de banditisme, Le Pays, quotidien privé, affiche : « Cambriolage aux Grands Moulins du Burkina : La police met le grappin sur 6 présumés délinquants », là où L'Observateur Paalga titre : « Banfora : Cambriolage au Grands Moulins ». Les journaux ont également évoqué le Conseil des ministres tenu mercredi, mettant l'accent sur les mesures prises par le gouvernement pour « soulager » les populations. Ainsi, Le Pays liste à sa Une, ce qu'il a nommé « les mesures sociales annoncées en Conseil des ministres ». Il s'agit, selon lui, des « indemnités de logement et de suggestion relevées pour les agents de l'Etat » et de « L'IUTS (Ndlr : Impôt unique sur le traitement salarial) allégé pour tous les travailleurs ». Tandis que Sidwaya arbore à sa Une : « Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 11 septembre 2013 : Des mesures pour améliorer le quotidien des Burkinabè ». ALK/od/APA

Bilan des inondations du 15 Août 2013 à Matiacoali dans la région Est du Burkina

Autre presse -  20/8/2013 -  Suite à la pluie diluvienne du15 août 2013, 121 mm d’eau tombées entre 07H00 et 8H30, la ville de Matiacoali dans la région de l’Est s’est retrouvée les pieds dans l’eau. Cette situation a causée d’importants dégâts matériels dont écroulement de maisons, destruction de greniers, de bétails et de cultures. Aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée. 266 ménages sont sinistrés selon les services de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale. Les autorités communales, provinciales et régionales se sont immédiatement mobilisées permettant d’apporter les premiers secours aux populations et de reloger provisoirement les sans-abris dans les écoles. Le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale a conduit une délégation gouvernementale sur les lieux où il a témoigné de la solidarité nationale aux victimes. Il était accompagné par les autorités régionales de l’Est et une équipe du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR). La délégation gouvernementale a offert aux populations du matériel et des vivres. Service d’Information du Gouvernement (SIG)

Le président du Faso justifie son engagement

Sidwaya  -  27/5/2013 -  Nous sommes dans un monde où la standardisation va plus vite, où nous sommes pris dans une mouvance culturelle et de civilisation, elle qui parfois n’est pas constituée par notre histoire africaine , mais plutôt de celle d’autres peuples. Dans ce monde, il faut qu’à travers l’affirmation de notre identité, nous puissions nous singulariser tout en exprimant notre appartenance à cette communauté. Or, si nous passons tout le temps à regarder les films qui ne présentent que les pratiques culturelles et les civilisations d’autres peuples, il sera difficile d’aboutir à un partage équitable avec ces peuples. Nous voulons faire en sorte, à la demande d’ailleurs des professionnels du cinéma africain et de la diaspora, que les chefs d’Etat prennent conscience qu’il nous faut investir dans ce secteur, pour mieux faire connaître le continent, et faire en sorte que les Africains en allant vers le monde, puissent apporter quelque chose. Ce continent a été avant tout un continent de civilisation, c’est le berceau de l’humanité. L’Afrique a été déshumanisée à travers toutes les formes d’exploitation, de l’esclavage et de la colonisation ; aujourd’hui, elle doit pouvoir se maintenir en tant que communauté de civilisation et cela, à travers les productions comme le cinéma. Nous avons un deuxième thème qui nous est cher, la lutte contre la désertification. Quand on parle d’économie, on voit avant tout le capital. Certains ont des capitaux en bourse à travers le monde, mais chez nous, des millions d’hommes et de femmes ont pour capital la terre. Donc pour faire fructifier cette terre, il faut la préserver et la valoriser. Laisser l’environnement se dégrader, ignorer que pour amener le pauvre qui vit de sa terre, à sortir de sa situation, il faut l’aider à valoriser ce capital, nous amènera des problèmes. C’est pourquoi, nous voulons que sur cette question, l’UA s’engage dans le combat pour être à l’avant-garde de la lutte mondiale contre la désertification. En dehors des points que nous avons présentés, nous nous associons à tous les combats qui vont être menés, à tous les engagements qui seront pris pour les autres dimensions de notre évolution. A B

Handball : bientôt les états généraux

Le Quotidien -  11/3/2013 -  Du 9 au 10 mars 2012, les représentants du monde du handball se sont réunis à Koudougou pour l’organisation des états généraux du handball et de la saison 2012-2013. C’était en présence du nouveau président, Alain Patrick Paré.

8-mars à Koudougou : les femmes entre réjouissance et réflexion

Le Quotidien -  11/3/2013 -  Les femmes de Koudougou ne sont pas restées en marge de la célébration de la 156e Journée internationale de la femme, le 8 mars dernier. En effet, cette journée a été célébrée à Koudougou sous le co-parrainage de Juliette Bonkoungou et de Boukaré Béréwougou. Lors de cette cérémonie, la marraine a invité les femmes à insérer les hommes dans leur lutte pour l’émancipation. Les femmes de Koudougou ne voulaient pas cette journée uniquement festive puisqu’elles ont participé à une conférence sur le thème « 8-mars et les filles scolarisées » organisée par les clubs UNESCO de la ville.

Sapeurs-pompiers : le 34e anniversaire célébré à Koudougou

Le Quotidien -  11/3/2013 -  Les sapeurs-pompiers ont célébré leur 34e anniversaire, le jeudi 7 mars dernier, à Koudougou. A l’occasion, les forces de défense ont livré un match amical de volleyball contre le Volleyball club de Koudougou sur le plateau de la Direction régionale des sports de Koudougou. Les civils l’ont emporté sur le score de 3 sets à 2. Dans le cadre des festivités de ce 34e anniversaire, il est prévu un cross populaire le jeudi prochain.

Institut supérieur de management de Koudougou : entre bilan et perspectives

Le Quotidien -  11/3/2013 -  Le 2 mars dernier, les étudiants de l’Institut supérieur de management de Koudougou ont présenté leurs vœux de nouvel an au directeur général de l’établissement, Martin Causin. C’était l’occasion de présenter le bilan de l’année académique écoulée où l’établissement a enregistré un succès de 90%. Toutefois, le DG a reconnu que quelques difficultés demeurent. Il s’agit notamment des difficultés pour apurer les cours et pour entrer entièrement en possession des frais de scolarité.

Tenkodogo : Arouna Ouelgo élu maire

Le Quotidien -  11/3/2013 -  Les conseillers de la commune de Tenkodogo n’ont pas tardé à élire leur maire après la validation des élections du 17 février dernier. Djéliba a appris que le maire élu, Arouna Ouelgo, est naturellement issu du parti majoritaire qui avait réuni le plus grand nombre de conseillers. C’était le jeudi 7 mars 2013. Le nouveau maire, selon les informations, est arrivé en tête au cours des primaires devant le maire sortant, Alassane Zakané (issu du CDP, lui aussi), et son premier adjoint. Djéliba a également appris que ce dernier est extrêmement déçu car, à défaut, il n’a pu se faire élire à la tête du conseil régional et ce, malgré l’intervention de Alain Yoda. Quant à son premier adjoint, non seulement il n’a pas pu conserver son poste, mais il n’a aussi pu se faire élire à la tête d’une commission. Selon certaines indiscrétions, ce dernier aurait promis de se suicider s’il ne parvenait pas à se faire élire à la tête d’une commission. Cependant, au moment où Djéliba quittait Tenkodogo, le dimanche 10 mars 2013, il était toujours en vie.

Tenkodogo : des coupures intempestives d’eau et d’électricité

Le Quotidien -  11/3/2013 -  Le séjour de Djéliba à Tenkodogo, du 6 au 9 mars 2013, n’a pas été du tout agréable. La raison ? Des coupures d’eau et d’électricité ont été enregistrées dans cette commune, les 6, 7 et 9 mars 2013 et ce, malgré les promesses des premiers responsables de l’ONEA et de la SONABEL. Ces coupures, qui sont répétitives, ont fini par agacer Djéliba qui a vite fait de regagner Ouagadougou. Malgré le programme de distribution mis en place par l’ONEA, Djéliba a constaté que certains conseillers éprouvent du mal à se procurer ce liquide précieux.

Le président de la JICA en visite au Burkina

Sidwaya  -  6/3/2013 -  Il est revenu à Kantigui que le nouveau président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) sera en visite au Burkina Faso du 10 au 13 mars 2013. En attendant la venue de M. Tanaka Akihiko, rendez-vous est donné aux hommes des médias, le jeudi 7 mars à 10h au bureau de la JICA sis au quartier Gounghin de Ouagadougou (Petit Paris) pour un point de presse. Il a été rapporté à Kantigui que durant son séjour, le président de la JICA rencontrera plusieurs personnalités avant d’effectuer des visites de terrain pour constater de visu les réalisations de son institution au « pays des hommes intègres ». Kantigui souhaite la bienvenue et un bon séjour à M. Tanaka et à sa délégation.

34 bougies pour la Brigade nationale des sapeurs-pompiers

Sidwaya  -  6/3/2013 -  Kantigui a appris que la Brigade nationale des sapeurs- pompiers célèbre ce mois de mars, le 34e anniversaire de sa création. Des activités tels un don de sang dans l’enceinte de la première compagnie, le 12 mars et un cross populaire présidé par le chef d’état-major général des armées, le général de brigade Honoré Nabéré Traoré, le jeudi 14 mars, sont prévues. Kantigui souhaite joyeux anniversaire aux « soldats du feu » qui ont pour devise : « Sauver ou périr » et espère que plusieurs villes du Burkina Faso auront bientôt leurs casernes de pompiers.

La direction régionale de la jeunesse de la Boucle du Mouhoun privée d’électricité

Sidwaya  -  6/3/2013 -  Kantigui a constaté avec amertume la coupure d’électricité à la Direction régionale (DR) de la jeunesse, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Boucle du Mouhoun. En effet, depuis juillet 2012, la nationale d’électricité a privé la direction qui s’occupe des affaires de la jeunesse, fer de lance de tout développement, du jus. Ainsi, pour les opérations de saisie, le responsable de la structure et ses collaborateurs sont contraints de solliciter d’autres services ou d’avoir recours aux secrétariats publics de la ville. Dans un immeuble en location au secteur n°2 de la cité de Bankuy, les factures tout comme le loyer des locaux de cette DR sont gérés difficilement. La société nationale d’électricité du Burkina, lasse d’attendre son dû, a suspendu la connexion électrique. Kantigui souhaite vivement qu’une solution soit trouvée, surtout en ces temps de canicule, afin de permettre à cette direction en charge de la jeunesse de travailler dans un minimum de conditions.

Les députés du groupe ADJ bientôt en concertation

Sidwaya  -  6/3/2013 -  Dans ses pérégrinations, Kantigui a appris que le groupe parlementaire Alternance, démocratie et justice (ADJ), force politique de l’opposition, s’active pour la tenue de ses premières journées parlementaires. Prévues pour se tenir les 11 et 12 mars 2013 à Ouagadougou. Kantigui, note que ces assises auront pour thème : « Elections couplées de décembre 2012 : quels enseignements tirer ? ». A cet effet, les députés du groupe ADJ vont échanger autour d’une communication portant sur la thématique retenue. Et Kantigui ne doute pas qu’ils passeront en revue le déroulement des premières élections législatives et municipales couplées de l’histoire politique du Burkina Faso. Mieux, ils capitaliseront les enseignements de ce scrutin majeur.

Le nouveau maire de Ouagadougou sera élu le 11 mars

Sidwaya  -  6/3/2013 -  Selon les sources de Kantigui, l’élection du maire de la commune de Ouagadougou et des membres du bureau du Conseil municipal se déroulera le lundi 11 mars 2013 au Palais de la jeunesse et de la culture, Jean Pierre Guingané. Qui sera le successeur de Simon Compaoré à la tête de la ville-capitale ? Kantigui a entendu murmurer des noms comme Jean Christophe Ilboudo ou Marin Casimir Ilboudo… du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), mais attend de voir. Kantigui a également appris que la mise en place des conseils des arrondissements 1 à 7 aura lieu successivement ce jour 6 mars sous l’égide du haut-commissaire de la province du Kadiogo. Demain 7 mars, il poursuivra l’installation des conseils des arrondissements 8 à 11. Trois lieux ont été retenus pour ces activités, à savoir, la salle de réunion du haut-commissariat, la Direction régionale de l’environnement du Centre située côté Est de la Bourse du travail, la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO) et la salle de délibération de l’hôtel de ville. Kantigui a ouï dire que des surprises ne sont pas à exclure dans l’élection des maires des arrondissements 4 et 10, qui sont restés dans les mains du CDP, après la reprise du scrutin.

ONATEL : Fini le sit-in des travailleurs

Sidwaya  -  4/3/2013 -  Le sit-in qui avait cours depuis le 19 février à l’ONATEL, a pris fin, le samedi 2 mars 2013. A l’issue d’une rencontre entre le syndicat et la direction générale, désormais tenue par M. Naïmi en remplacement de son compatriote Morchid, un dénouement heureux a été trouvé à la crise. Ainsi, il a été convenu des modalités pratiques relatives à l’application du décret N°2010-810/PRES/PM/MTSS du 31 décembre 2010, fixant la prime d’ancienneté qui était la pomme de discorde entre la direction générale et les agents de l’ONATEL. Un protocole sera signé entre les deux parties pour formaliser cet accord, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. Mais en attendant, le syndicat a invité tous les agents à reprendre aussitôt le travail.

Echos de l’ouest Une campagne « corps-à-corps » pour les élections complémentaires

Sidwaya  -  16/2/2013 -  La campagne pour les élections municipales complémentaires, ouverte depuis le 9 février 2013, doit en principe s’achever ce 15 février. A Bobo-Dioulasso, aucun parti politique n’a encore tenu de meeting, du moins jusqu’à la date du 14 février. Apparemment, rien ne démontre qu’on est en campagne électorale. Même la section du Houet du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), n’a organisé jusqu’à ce jour aucun meeting. Ce parti, dit-on, a opté pour une nouvelle stratégie de mobilisation appelée : « campagne corps-à-corps ». Elle consiste à aller beaucoup plus vers l’électeur et l’électrice, et se veut être une forme « améliorée » de la campagne de proximité. Dans la province du Houet, les votes seront repris dans huit bureaux dont six à Bobo-Dioulasso, un à Péni et un autre à Padéma.

CAN-2013 - Focus/ Le chiffre du jour: 21

AFP -  29/1/2013 -  Cela faisait 21 ans qu`un tenant du titre n`avait pas été éliminé au 1er tour d`une CAN. La Zambie de Hervé Renard, qui a aligné 3 matches nuls dans le tournoi, a donc fait aussi bien (ou mal) que l`Algérie, championne d`Afrique en 1990 et incapable de s`extraire des poules deux ans plus tard. Avec deux petits buts inscrits en 3 rencontres, les Chipolopolos auront payé très cher leur manque d`efficacité chronique, un an après avoir créé une énorme sensation en dominant les 3 grands favoris (Sénégal, Ghana, Côte d`Ivoire) et d`être sacrés champions d`Afrique. kn-ybl/bm

CAN-2013 / Les cancans de la CAN : Précaution

AFP -  28/1/2013 -  Afin de prévenir d'éventuels débordements de la part des supporteurs de la RD Congo pendant le match contre le Mali, des policiers ont été massés juste devant leur tribune dans le stade de Durban et des barrières déployées. Les organisateurs avaient sans doute en mémoire l'envahissement du terrain par deux fans congolais après l'égalisation face au Ghana à Port Elizabeth (2-2).

CAN-2013 / Les cancans de la CAN : Marabout

AFP -  28/1/2013 -  Il y avait foule lundi à la conférence de presse du Burkina Faso, une des sensations du premier tour avec son 4-0 contre l'Ethiopie. D'où vient donc cette confiance soudaine affichée par des Etalons longtemps inoffensifs, qui restaient sur 18 matches sans victoire en CAN (depuis 1998) ? "Peut-être que c'est le marabout !", a lâché leur sélectionneur Paul Put, déclenchant quelques rires.

CAN-2013 / Focus : Le chiffre du jour: 3

AFP -  25/1/2013 -  Le meneur de jeu du Burkina Faso Alain Traoré s'est détaché en tête du classement des buteurs en ajoutant deux buts, vendredi contre l'Ethiopie (4-0), à celui inscrit lundi dans le temps additionnel contre le Nigeria (1-1). Le joueur de Lorient a une fois de plus fait parler sa puissance de frappe, d'une belle demi-volée en lucarne puis d'un tir tendu sans contrôle. Au classement des buteurs, le Burkinabé devance le Nigérian Emenike (2 buts). ybl/pid

CAN-2013 / Les cancans de la CAN : Grosse fatigue

AFP -  24/1/2013 -  Le président de la Confédération africaine de football Issa Hayatou a été surpris mercredi par les caméras en train de somnoler lors du match Afrique du Sud-Angola (2-0). Coutumier de l'exercice, le Camerounais, âgé de 67 ans et qui briguera un 7e mandat à la tête de la CAF en mars, a été soudainement réveillé par son voisin au moment où son image apparaissait sur l'écran géant du stade.

La misère silencieuse des journalistes

Sidwaya  -  28/12/2012 -  Le cordonnier est souvent mal chaussé, dit-on. Autrement dit, l’homme qui informe, forme, éduque et égaie ses concitoyens, semble être le salarié sous-payé dans le privé comme dans le public. Même s’il préfère évoquer la situation que vivent ses semblables en cachant la sienne, il faut avouer que le journaliste burkinabè est un homme qui rase les murs. Il vit dans le silence une crise salariale qui ne semble pas toucher tous les salariés de la même façon. Dans le privé où des médias nouveaux comme les journaux en ligne ont fait leur apparition, aux côtés des radios privées, avoir un salaire de 100 000 mille francs est un luxe. Et le fameux "gombo" de 5000 à 10 000 FCFA qui permettait à certains de joindre les deux bouts est devenu rare. En ce qui concerne les médias publics, les salaires de base restent dérisoires. Les quelques indemnités qui meublent ce salaire se comptent aussi du bout des doigts. Bien que le chef du gouvernement ait décidé d’accorder une indemnité de logement à tous les agents de la fonction publique, il demeure un flou incompréhensible chez les journalistes. En lieu et place d’une indemnité de logement, nombreux sont ceux qui ont du mal à retrouver la fameuse indemnité sur leur bulletin. C’est plutôt une indemnité spécifique qui est servie. Les spécialistes des finances avancent qu’on ne peut pas cumuler indemnité spécifique et indemnité de logement. Mais au fait, les journalistes sont-ils différents des agents de la santé ou de l’éducation nationale qui bénéficient déjà de ces deux types d’indemnités ? Il y a problème. Le journaliste ne doit pas être un mendiant larmoyant qui, dans sa tâche, ne connaît aucune heure fixe de début de service, de pause ou de descente. C’est l’homme qui travaille en continu et qui rentre tous les jours tard, malgré les risques non couverts par les indemnités. C’est l’homme sans vie sociale, sans distraction, sans week-end, etc. S’il est reconnu que les professionnels de la plume, du micro et de la caméra sont utiles à la société burkinabè, il importe que les responsables des médias s’interrogent sur la précarité qu’ils vivent dans le mutisme. Si ailleurs ce sont des stations qui suspendent leurs programmes pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail, au Burkina Faso, les acteurs préfèrent compter sur le dialogue. Mais pour éviter d’étaler la misère des journalistes sur la place publique, il est de bon aloi d’encourager ces hommes et ces femmes à travers un statut particulier qui les mette à l’abri de la tentation. Prévenir vaut toujours mieux que guérir. S.O.K

A court d’argent, il vole une carcasse de mouton

Sidwaya  -  29/11/2012 -  SA est boucher à l’abattoir de Bobo-Dioulasso. Le 22 octobre 2012, il constate la disparition d’une de ses carcasses de mouton à son lieu de travail. Après investigations, c’est un certain ZM, lui aussi boucher, qui est pris avec de la viande de mouton dont il était incapable de justifier l’origine. Il est alors arrêté par la police et devant le Tribunal, il reconnaît avoir volé la carcasse de mouton de SA. « Je viens de m’installer comme boucher. J’ai commis cet acte pour aider mon activité à prospérer », a-t-il dit. Au regard des faits et comme il n’a jamais fait l’objet d’une condamnation, les juges lui ont infligé 6 mois de prison avec sursis. Evariste YODA

Quatre frères devant les juges pour menace de mort

Sidwaya  -  29/11/2012 -  DD, DL , DK et DB , quatre personnes appartenant à une même famille ont comparu devant le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, le vendredi 16 novembre 2012 pour destruction d’un hangar, d’un enclos et des aliments pour bétail. En plus de ces chefs d’accusation, elles sont poursuivies pour menace d’incendie de domicile et menace de mort proférées contre AS qu’ils ont sommé d’abandonner le domicile où il habite. Face aux juges, les quatre prévenus ont rejeté en bloc tous les faits retenus contre eux. Mais le procès n’a pas pu se tenir car l’avocat de la victime ayant demandé le report de l’affaire pour comparution de son client AS, parce que les prévenus disent ne pas reconnaitre les faits. Le Tribunal a renvoyé le dossier au 30 novembre pour la comparution de toutes les parties.

Mutineries de 2011 : le premier procès s’ouvre ce matin

Le Pays -  27/11/2012 -  Depuis la radiation de plus de 500 militaires des effectifs de l’armée pour mutinerie et l’incarcération de certains d’entre eux dans le cadre de l’instruction de la même affaire, bon nombre de Burkinabè se demandaient quand va enfin avoir lieu le jugement des mutins présumés. Aujourd’hui, ces personnes ont la réponse à leur question pour ne pas dire leur impatience. En effet, le tout premier procès de mutins présumés est prévu pour s’ouvrir, en principe, ce 27 novembre 2012, à partir de 8h dans la salle d’audiences de la Justice militaire sise à Ouagadougou. Selon nos sources d’informations, ce premier procès va concerner un groupe de 25 mutins présumés.

Université Polytechnique de Bobo

L`Opinion -  24/11/2012 -  Grâce à un partenariat avec une ONG de la Corée du Sud, l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) vient de se voir doter d’un Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) au profit des étudiants en médecine à l’Institut supérieur des sciences de la santé. Cette nouvelle infrastructure vient renforcer et agrémenter les conditions d’études de nos futurs toubibs.

Le FPI dénonce un mandat d’arrêt « injuste » contre Simone Gbagbo

Autre presse -  23/11/2012 -  En réaction au mandat d’arrêt international lancé par la Cour pénale internationale contre l’épouse de l’ex-président Ivoirien, Simone Gbagbo, le FPI a dénoncé un mandat injuste. Le Secrétaire général du parti de Simone Gbagbo, Richard Kodjo, a déclaré à AFP qu’il s’agit d’un mandat aussi injuste que celui qui permet à la CPI d’emprisonner Laurent Gbagbo.

Campagne électorale : un cortège de l’UNDD pris à partie

Le Pays -  22/11/2012 -  Dans la journée du mercredi 21 novembre 2012, une équipe de campagne du parti de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) a vécu une épreuve. En effet, celle-ci s’était rendue à Manga pour une activité de la campagne des élections couplées du 2 décembre 2012 et pour tout accueil, elle a vu le pare-brise arrière de son véhicule brisé par des militants d’un autre parti politique.

Rosalie BASSOLE, présidente du comité communal de jumelage de Réo

L`Opinion -  16/11/2012 -  Elle a pu obtenir de la ville de Würsellen en Allemagne un soutien financier de 2,9 millions de FCFA pour former des agents de santé communautaire au profit des 9 secteurs et des 12 villages rattachés à la commune de Réo. Cette formation tenue du 5 au 9 novembre 2012 à Réo, a concerné environ une trentaine de femmes, à qui elle a remis des vélos pour les campagnes de sensibilisation dans les différentes localités.

La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB)

L`Opinion -  16/11/2012 -  Dans un communiqué de presse, la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) interpelle le secteur bancaire burkinabè à améliorer davantage ses prestations concernant un certain nombre de produits. Il s’agit notamment des frais prélevés sur les comptes clients, des délais d’encaissement des chèques déplacés, des frais de retrait dans les guichets automatiques, des coûts élevés des taux d’intérêts des crédits, de l’inadéquation entre l’offre de produits bancaire et les besoins de la clientèle. De vraies préoccupations dont la prise en considération par les responsables des banques du Faso ferait chaud au cœur des usagers de leurs institutions !

Coopérative africaine à la barre

Autre presse -  9/11/2012 -  La Coopérative africaine était poursuivie pour abus de confiance portant sur la somme de 439 400 FCFA. Structure d’épargne, la coopérative apparaît comme une banque informelle. Elle collecte des fonds et les octroie à des membres afin que ces derniers puissent mener une activité rentable. Malheureusement, les « deals » ont mal tourné. Beaucoup n’ont jusqu’à présent pas pu honorer leur engagement pour le remboursement. Y compris le sieur Ouédraogo ; ce qui conduit l’affaire devant les juges. Représentant le président du conseil d’administration, Constant a expliqué les moments que traverse la coopérative. « Elle ne refuse de payer la somme à M. Ouédraogo. Elle fait face à une conjoncture économique très délicate », a-t-il dit. Le parquet, sans revenir sur les faits a tout simplement requis une application de la loi. Le tribunal a relaxé la Coopérative africaine pour infraction non-constituée. Les dépens sont mis à la charge du trésor public. Rassemblées par Bassératou KIN DO

Incidents mortels à Pouytenga : Communiqué de presse

Autre presse -  9/11/2012 -  « Un individu est décédé ce matin des suites d’un accident de la circulation aux environs de Pouytenga. Quelques instants auparavant, deux jeunes gens sur une moto non immatriculée avaient refusé d’obtempérer à l’interpellation d’une équipe mobile des douanes dans le village de Zoré sur l’axe Pouytenga-Boulsa. La rumeur selon laquelle la mort accidentelle est survenue à la suite d’une course poursuite engagée par les douaniers s’est immédiatement répandue dans la région entrainant des mouvements d’humeur des populations. Le gouverneur de la région de l’Est a immédiatement donné des instructions pour que la lumière soit faite sur les circonstances du drame. Les premiers éléments de l’enquête indiquent clairement qu’il n’y a jamais eu de course poursuite et que l’accident est arrivé à environ quatre kilomètres après le poste de contrôle que les douaniers n’ont jamais quitté. La brigade de gendarmerie de Pouytenga a procédé aux constatations d’usage et les enquêtes se poursuivent pour faire la lumière sur ce drame. Le gouvernement présente à la famille éplorée ses condoléances les plus attristées. » Le Service d’Information du Gouvernement (SIG)

Récit du témoin Moise Balima

Autre presse -  9/11/2012 -  « Je revenais de Pouytenga ce mercredi 2 octobre. Arrivé au poste de contrôle, les douaniers m’ont interpelé. Je ne me suis pas arrêté parce que j’avais été contrôlé le matin. Les jeunes qui me suivaient ne se sont pas arrêtés non plus. Un des agents s’est lancé à leur poursuite. Quand il les a rattrapés, j’étais à quelques 200m derrière. D’un coup de pied, il les a déstabilisé et celui qui était devant n’a pas pu contrôler la moto, ils sont tombés dans le trou. J’ai vu le douanier donner le coup de pied. Je suis catégorique. Quand je suis arrivé, j’ai vu qu’ils sont dans un état grave. Je suis reparti voir les douaniers et ils ont refusé d’intervenir. Mais je ne savais pas que les douaniers allaient nier les faits après. Même si sur le champ je suis allé trouver que l’auteur du drame était en train de mentir. J’ai eu la chance qu’un des enfants a survécu. Si tous les deux étaient mort, on allait me faire porter la responsabilité de leur mort. C’est ça qui me hantait. Le survivant est sorti de l’hôpital, il va témoigner aussi. La moto des enfants n’était pas immatriculée, mais on s’est rendu compte qu’ils avaient tous les papiers de la moto avec eux. Comme ce sont des enfants, je crois qu’ils ont paniqué en voyant le douanier se lancer à leur poursuite. Je suis prêt à témoigner partout pour apporter la lumière sur tout ce qui s’est passé parce que j’ai été personnellement très choqué par ce que j’ai vu ce jour là et par la réaction du haut commissaire. » MUTATIONS N° 16 du 1er novembre 2012. Bimensuel burkinabé paraissant le 1er et le 15 du mois (contact :mutations.bf@gmail.com)

Le fonctionnaire aux six salaires à la MACO

Bendré -  8/11/2012 -  Dans ses investigations, le ministère de la Fonction Publique a mis la main sur un agent aux multiples métiers qui dispose de six numéros matricules et de six salaires à lui seul. Il touche ses salaires dans différentes localités du pays et dans différentes structures. Selon les propos du ministre Soungalo Ouattara, il serait actuellement à la MACO en train de méditer sur son sort. La question fondamentale est celle de savoir comment un individu a pu se faire une telle situation. Deux hypothèses essentielles circulent : il a bénéficié de complicité ou encore il a profité du fait qu’il travaillait dans une Direction de ressource humaine de l’administration publique pour construire son statut de fonctionnaire inédit. Synthèse Michel NANA

Buffet du Forum des Corps constitués de l’Etat : « L’ouragan Sandy est passé par-là »

Le Pays -  8/11/2012 -  C’est un spectacle des plus désolants qui a été donné à voir le mardi 6 novembre 2012 au buffet offert aux participants du Forum national des Corps constitués de l’Etat. En un temps deux mouvements, les morceaux de poulets avaient disparu des assiettes, avant même que tous les participants n’aient rejoint le lieu du buffet. Le dégât était tel que quelqu’un, dans la foule, n’a pas hésité à s’écrier : « On dirait que l’ouragan Sandy est passé par-là ! » Ce phénomène devient de plus en plus récurrent et le cas du buffet du forum n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Et, à voir de près, ce sont le plus souvent des gens d’une certaine respectabilité qui devraient faire preuve d’un minimum de retenue qui s’adonnent à ces « pillages » qui ne disent pas leur nom. Cela, au risque de se voir parfois salir dans la bousculade. Ce spectacle s’est produit peu de temps après que l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo a parlé d’indiscipline, d’incivisme et de perte des valeurs.

Du matériel pour la MACO

Le Pays -  8/11/2012 -  Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa semaine d’activités, le Programme conjoint de renforcement de la sécurité dans la ville de Ouagadougou (PCRS-O), par le biais de ses premiers responsables, a procédé à une remise de matériels à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Ce matériel d’une valeur de 7 490 000 F CFA, est composé de pioches, de pelles, de blouses, de paires de gants à usage multiple, d’imperméables, etc. Cela permettra aux détenus d’entretenir leur cadre de vie et de vivre dans un milieu sain. Quoi de plus normal que de saluer ce geste qui améliorera un tant soit peu la situation des détenus dans nos prisons.