Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

AG APF : désormais, le Burkina Faso occupe pleinement son siège
Publié le jeudi 21 juillet 2016  |  Sidwaya
Décorations
© aOuaga.com par A.O
Décorations : la nation reconnaissante à plus de 800 de ses fils
Jeudi 10 décembre 2015. Ouagadougou. Palais de Kosyam. Plus de 800 personnes ont été décorées à la veille du 55e anniversaire de la fête nationale de l`indépendance pour services rendus à la nation en présence du président de la transition, président du Faso, Michel Kafando. Photo : Me Bénéwendé Sankara, président de l`UNIR/PS




De retour de la 42e session de l’assemblée parlementaire de la Francophonie, la délégation des députés burkinabè a animé, le mercredi 20 juillet 2016 à Ouagadougou, une conférence de presse pour faire le point de sa participation.

Mis en observation au cours de la Transition, conduite par le président Michel Kafando, le Burkina Faso a retrouvé pleinement sa place au sein de l’Assemblée générale parlementaire de la francophonie (APF) après son retour à une vie constitutionnelle normale. C’est l’information principale donnée à la conférence de presse animée le 20 juillet 2016, par la délégation des parlementaires burkinabè ayant pris part à la 42e session de l’APF, au cours de laquelle la mesure de mise en observation a été levée.
Cette session qui s’est tenue à Antananarivo à Madagascar, a porté sur le thème «Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone». Selon les conférenciers, l’équipe burkinabè, conduite par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Stanislas Sankara, a pris «activement part» aux travaux en commission et en plénière. Ainsi, les membres ont participé à la finalisation d’une douzaine de résolutions portant sur des questions, entre autres, de la situation sécuritaire dans les pays membres de l’organisation internationale de la Francophonie, des institutions des droits de l’homme et la participation des jeunes à la politique. Concernant la plénière, à en croire les animateurs de la conférence, elle a été l’occasion pour le Burkina Faso de s’illustrer à travers sa contribution au débat sur la thématique. Partant de la vision du sommet de l’OIF de Dakar en 2014, les parlementaires burkinabè ont fait remarquer qu’un modèle économique basé sur une croissance inclusive et partagée, créateur d’emplois et distributeur de richesses pour le plus grand nombre ne saurait se traduire dans les faits, et de manière durable, sans une véritable révolution des consciences sur les défis en partage. Pour ce faire, a précisé le député Maïmouna Ouédraogo, la délégation burkinabè a fait la suggestion suivante : «Il faut nécessairement des réformes majeures et courageuses en matière de gouvernance, de résilience, de politique sociale, d’éducation au développement durable, de jeunesse, d’environnement, etc., avec une coopération plus juste, sincère et équitable, basée sur une véritable solidarité entre les Etats du Sud et ceux du Nord». Selon les membres de la délégation, leur recommandation s’est appuyée sur le constat selon lequel la coopération actuelle souffre toujours de la primauté des intérêts individualistes des Etats sur l’intérêt général de tous. Or, ont poursuivi les députés, les répercussions des problèmes tels le terrorisme, et bien d’autres crises ne tiennent point compte des frontières étatiques, devenant de ce fait, des défis auxquels la communauté dans son ensemble fait face. Le réseau des femmes parlementaires de l’APF ainsi que celui du VIH/SIDA de l’APF ont porté leur choix sur le «pays des hommes intègres» pour abriter leur prochaine réunion en septembre, toute chose qui, selon les députés, témoigne de la sympathie capitale dont jouit notre pays.

Beyon Romain NEBIE
Commentaires