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Burkina/putsch manqué: liberté provisoire pour un proche de Compaoré
Publié le mercredi 20 juillet 2016  |  AFP
CDP
© aOuaga.com par Séni Dabo
CDP : le Bureau politique tient sa 53e session
Samedi 31 janvier 2015. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Le Bureau politique national (BPN) du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) tient sa 53e session après l`insurrection populaire de fin octobre 2014. Photo : Léonce Koné, président du directoire du CDP




Ouagadougou - Un ancien ministre burkinabè, proche de
l’ex-président Blaise Compaoré, incarcéré au lendemain du putsch manqué de
septembre au Burkina, a bénéficié mercredi d’une liberté provisoire accordée
par la justice militaire, a-t-on appris de sources judiciaires.
"Monsieur Léonce Koné a bénéficié aujourd’hui même de la liberté provisoire
après une audience de la Chambre de contrôle de l’instruction (équivalent de
la chambre d’accusation dans la justice civile)", a déclaré à l’AFP un haut
magistrat du tribunal militaire de Ouagadougou.
Plusieurs avocats ont confirmé cette information, l’avocat de M. Koné
n’étant pas joignable.
M. Koné était le dernier responsable du parti de Compaoré encore en prison.
Ancien ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’artisanat de Blaise
Compaoré, M. Koné, un banquier réputé a été incarcéré en octobre à la maison
d’arrêt et de correction de l’armée (MACA) pour son implication présumée dans
le coup d’Etat manqué de septembre contre le gouvernement de transition.
Il est notamment poursuivi pour "complicité d’attentat", "complicité
d’atteinte à la sûreté de l’Etat, complicité d’assassinat, de coup et
blessures volontaires".
M. Koné, a dirigé le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le
parti fondé par Blaise Compaoré quelques semaines après sa chute suivi de
l’exil du président du parti Assimi Kouanda. Il avait publiquement refusé de
condamner le putsch.
Le 16 septembre, des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP),
l’ancienne garde prétorienne de M. Compaoré, avaient tenté en vain de
renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute de M.
Compaoré. Le putsch a échoué suite à une mobilisation populaire soutenue par
une partie de l’armée.
Au moins une douzaine de personnes sur 71 incarcérés bénéficient d’une
liberté provisoire dans ce dossier.
Me Hermann Yaméogo, président d’un petit parti pro-Compaoré, et l’ex-chef
de la diplomatie de M. Compaoré, le général Djibrill Bassolé sont quant à eux
toujours en prison pour leur implication présumée dans ce putsch en compagnie
du général Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Compaoré qui avait pris la
tête du putsch.



roh/ck/dab


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