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Abattage d’ânes au Burkina : en 6 mois, on a fait la peau à 45 000 bourriques
Publié le vendredi 15 juillet 2016  |  L`Observateur Paalga
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© Autre presse par D.R
Des ânes en décomposition dans un abattoir clandestin à Balolé dans la commune rurale de Tanghin-Dassouri à la sortie ouest de Ouagadougou




L’abattage intempestif d’ânes pour leur peau fait polémique ces derniers temps. La question a été évoquée hier lors du traditionnel point de presse du gouvernement par le ministre de la Communication, Rémis Dandjinou. Et, une fois n’est pas coutume, il y avait du sport au menu des échanges avec les hommes de médias à travers le premier responsable du secteur, Taïrou Bangré. Etait également présent au ministère des Affaires étrangères, où s’est tenue la rencontre, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Maurice Dieudonné Bonanet.

Est-on en train d’assister à un "génocide asinien" au Burkina ? En tout cas, les chiffres données par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, font froid dans le dos. En effet, « 45 000 ânes ont été abattus en moins de 6 mois au Burkina sur un cheptel d’environ 1 500 000 », a annoncé Rémis Dandjinou. Selon le ministre, le sujet a été évoqué à plusieurs reprises lors du Conseil des ministres et le premier responsable des Ressources animales serait en train de donner des instructions sur la question. « Il y a une nécessité d’avoir une législation sur cette question, car au Burkina on a toujours abattu des ânes. Même chez moi à Saaba, on en mange. Ce n’est pas ça, le problème ; ça commence à en faire trop. », a déclaré Rémis Dandjinou.

L’autre sujet d’actualité en rapport avec l’abattage des ânes, c’est la séquestration, le 11 juillet 2016, de nos deux confrères Paul Miki Rouamba et Boukari Ouédraogo alors qu’ils enquêtaient sur un abattoir à Balolé, dans la commune de Tanghin-Dassouri. Abattoir qui, aux dernières nouvelles, aurait été saccagé par la population locale. Les deux journalistes avaient été libérés mais sans que leur matériel dont on n’a aucune nouvelle, leur ait été restitué. A propos de cette affaire, ils ont déposé une plainte au commissariat de police de Dassouri. Selon Rémis Dandjinou, la procédure judiciaire suit son cours. Il précise toutefois que le gouvernement tient au strict respect de la loi. « Nul n’a le droit de détenir une tierce personne sans disposer d’une compétence transmise par la loi. Les séquestrés ont le droit de réclamer leur matériel, mais après il y a d’autres aspects qu’il faut intégrer ; par exemple s’il a eu violation de propriété.», a commenté le ministre.

« Zida n’a pas été rétrogradé »
(Rémis Dandjinou)

Dans notre parution du vendredi 8 juillet, sous la rubrique Une lettre pour Laye, nous nous demandions si le général de division Isaac Zida avait été dégradé. La réponse à cette question est « non », à en croire Rémis Dandjinou. « Lorsque le général Zida a été nommé, c’était par décret. Normalement, son grade de général, ça sera également par décret. Le gouvernement n’est pas au courant d’une information sur la question. J’en ai parlé avec le chef de l’Etat qui est ministre de la Défense, et lui non plus n’est pas au courant de ce décret», a expliqué le ministre porte-parole du gouvernement. Sur d‘éventuelles poursuites judiciaires contre l’ex-Premier ministre, Rémis Dandjinou déclare : «S’il y a une procédure judiciaire, c’est au niveau de la Justice. Le gouvernement ne gère pas ces questions. Si jamais quelque chose est fait contre Zida, telle une dégradation ou un changement de statut, ça sera officiel et le gouvernement va communiquer.»

« Nous allons détruire »

(Maurice Bonanet, ministre de l’Habitat)

L’Etat va passer à la vitesse supérieure contre tous ceux qui ne respectent pas la législation en matière de construction et d’aménagement urbain, a annoncé Maurice Dieudonné Bonnanet, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. En effet, il souligne que certains entrepreneurs poursuivent les travaux de construction malgré les interdictions émanant de son ministère. De plus, on assiste à une occupation anarchique du domaine public par des commerçants. « Dans les jours qui viennent, nous allons engager des actions fortes avec l’aide des conseils municipaux pour faire respecter la loi », prévient le ministre. Sur la question des lotissements, il affirme qu’une commission d’enquête parlementaire mène la réflexion en vue de trouver la structure qui peut gérer de façon adéquate l’attribution des parcelles. Et ce, pour mettre fin aux dérives constatées par le passé.

29e Tour du Faso: du 26 octobre au 6 novembre 2016

« Depuis août 2015, le Tour du Faso est institutionnalisé à travers la création d’un Secrétariat permanent chargé de l’organisation de cet évènement majeur sur le continent », s’est félicité Taïrou Bangré, ministre des Sports et des Loisirs. Même si son organisation « coûte cher», le ministre se dit ambitieux pour la prochaine édition qui aura lieu du 26 octobre au 6 novembre 2016. Son département ambitionne d’inviter une quinzaine de pays, dont des pays européens tels la France, la Belgique et les Pays-Bas. Pour les prochains jeux Olympiques à Rio, six athlètes vont représenter le Burkina. Il a assuré que le comité olympique travaillait à les mettre dans de bonnes conditions avant le début de la compétition. C’était une promesse du ministre des Sports lorsqu’il a pris la tête du département : la construction de stades et la pose de terrains synthétiques dans des localités du Burkina et à l’université Ouaga I Professeur Joseph-Ki-Zerbo. Si à l’université, le projet de stade est bloqué pour des raisons administratives, Taïrou Bangré promet que « le 11 décembre, on va jouer sur du synthétique». En plus de Kaya, la ville hôte de la célébration de la fête nationale, les villes de Banfora, de Koudougou, de Dédougou et de Ouahigouya devront bénéficier de terrains synthétiques d’ici la fin de l’année.



Hugues Richard Sama
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