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Burkina: L’ONAFAR prêche pour le renforcement des bonnes relations interreligieuses
Publié le vendredi 15 juillet 2016  |  AIB




Ouagadougou - L’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) qui a pris son envol en décembre 2014, veut renforcer la légendaire cohabitation pacifique qui règne au sein des religions au Burkina Faso, a-t-on appris de source médiatique.

L’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) joue d’abord «un rôle de veille par rapport aux discours religieux portés sur la place publique dans son impact négatif sur la cohésion sociale», a déclaré son président l’Imam Ismaël Tiendrebéogo, dans un entretien publié jeudi par le quotidien privé «Le Pays».

Il délivre également des conseils au ministère de l’Administration territoriale et au Conseil supérieur de la communication et «fait des propositions de textes pour permettre à l’Etat de mieux appréhender les faits religieux pour renforcer la cohésion sociale tout en respectant le droit à la croyance individuelle et collective», a poursuivi l’Imam.

«La confiance que les gens placent en nous, nous pouvons voir facilement dans quelles mesures tel ou tel aspect pourrait avoir un impact négatif sur la cohésion sociale et attirer l’attention de l’Administration sur la question », a déclaré le guide religieux.

L’ONAFAR qui comprend des membres représentants l’Etat et les confessions religieuses, est né en décembre 2014 de la volonté du gouvernement burkinabè de "suivre l’application de la règlementation sur les pratiques culturelles".

«Nous sommes mieux connaisseurs que l’Administration publique des enseignements religieux, (...). En plus, nous sommes des leaders religieux. Donc, notre parole a un certain poids au sein des différents groupes auxquels nous appartenons», a affirmé le très respecté jeune Imam.

Il a ajouté que les actions de sa structure permettront à «l’Etat d’avoir des personnes compétentes, religieusement parlant, et écoutées par leurs coreligionnaireset des personnes qui peuvent être des observateurs parce que l’Administration à ses limites».

M. Tiendrebéogo a en outre soutenu que le travail de sa structure permet d’éviter la «stigmatisation», car, a-t-il expliqué, «ce sont des agents extérieurs à la religion qui prononcent des discours sur l’extrémisme violent».

Ces agents extérieurs, «peuvent ne pas maîtriser la réalité et se laisser facilement embarquer par un contexte international de l’islam bushing, où l’islam a bon dos en tant que coupable et où les musulmans sont des coupables désignés», a-t-il dit.

Le Burkina Faso, pays laïc d’Afrique de l’Ouest, est peuplé de plus de 17 millions d’habitants. Musulmans (majorité) et chrétiens vivent en parfaite symbiose avec les adeptes des religions traditionnelles.

Agence d’Information du Burkina

fo-ndt/taa/ss
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