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Start-up africaine de la semaine : un carnet santé mobile pour contrer la mortalité infantile
Publié le jeudi 14 juillet 2016  |  Jeune Afrique




Djantoli - "veille" en Bambara – permet le suivi à distance de la santé des nourrissons et enfants au Mali et au Burkina. Un service conçu pour endiguer la mortalité infantile et la faible couverture médicale à domicile. 6 000 familles s’y sont abonnées dans les deux pays. L'association espère étendre encore la diffusion de son modèle de soins.

Au Mali et au Burkina, l’association veut s’attaquer aux taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, encore parmi les plus élevés au monde. Ainsi, on comptait 83 décès d’enfants de moins de cinq ans pour 1 000 naissances au Mali en 2015 selon l’Organisation mondiale de la Santé, et 60 au Burkina Faso, quand la moyenne mondiale s’établit à 43 décès pour 1 000 naissances.

Les familles peuvent souscrire au service, moyennant le paiement d’une contre-partie financière variant entre 500 et 1 200 F CFA par mois (entre 0,7 et 1,8 euros) leur donnant accès à un carnet de santé électronique sur mobile conçu pour le suivi médical des enfants de zéro à cinq ans, ainsi qu’à une sécurité sociale sommaire et des tarifs préférentiels sur certains soins médicaux.

L’application est, elle, utilisée par plusieurs agents itinérants de santé, recrutés par Djantoli. Ces derniers passent à échéances régulières dans les foyers des familles abonnées, pour suivre l’état de santé de l’enfant et détecter d’éventuelles pathologies.

« Un carnet de santé dématérialisé »

« L’application permet de constituer un carnet de santé dématérialisé pour l’enfant. À chaque visite, on complète son dossier en y indiquant son poids, les symptômes qu’il présente comme la diarrhée, les vomissements ainsi que le suivi vaccinal », explique Anne Roos-Weil, cofondatrice et directrice de Djantoli.

Les agents de terrain y décrivent également les signes visibles de fièvre ou de toux. Autant d’informations ensuite envoyées aux centres de santé partenaires de Djantoli où les dossiers médicaux de chaque enfant sont consultables par des professionnels de santé.

« Quand je reçois ces données, j’envoie un sms pour dire que tel ou tel enfant est à surveiller ou à convoquer immédiatement pour être consulté », explique Philippe Tassimbedo, responsable du Centre de santé et de promotion sociale de Zagtouli, dans la banlieue de Ouagadougou.

Assurance santé
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