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Burkina :Salifou Diallo qualifie de ‘’dérapages inacceptables’’, les violences post-municipales
Publié le mercredi 13 juillet 2016  |  AIB
Salifou
© Autre presse par DR
Salifou Diallo, président de l`Assemblée nationale du Burkina




Ouagadougou-Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Salifou Diallo a qualifié, lundi, de ‘’dérapages inacceptables’’ les troubles ayant émaillé la mise en place des exécutifs locaux, à l’issue des élections municipales du 22 mai dernier.

‘’Nous l’aurons tous constaté, déploré et regretté, l’élection des maires a occasionné des troubles et des morts d’hommes dans certaines communes de notre pays’’, a rappelé le chef du parlement burkinabè qui s’exprimait, lundi soir à l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

Pour lui, ‘’ces dérapages quel que soit l’angle sous lequel l’on voudrait les appréhender, sont inacceptables dans une démocratie’’.

M. Diallo a appelé au sens de responsabilité de tous les acteurs de la vie politique qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition ‘’pour un retour rapide à un climat social apaisé’’.

Il a lancé un appel pressant au gouvernement à davantage de fermeté ‘’afin de mettre un terme à ces dérives qui menacent notre vivre-ensemble et la cohésion sociale du pays’’.

En outre, le président de l’Assemblée nationale a souhaité que la justice se saisisse de ces dossiers et qu’elle sanctionne les fautifs avec toute la rigueur possible et ‘’d’administrer ainsi la preuve que force doit rester à la loi !’’.

La mise en place des exécutifs locaux, à l’issue des municipales du 22 mai 2016, démarrée le 18 juin dernier, a été émaillée de violences dans certaines communes et arrondissements.

Ces troubles ont occasionné des blessés, des destructions de biens publics et privés et mêmes, des pertes en vies humaines, notamment à Kantchari (Est) et à Karangasso-Vigué (Ouest).

Sur plus de 348 communes burkinabè où il y a eu les élections municipales le 22 mai, quatorze "n'ont pas pu élire leurs maires" jusqu'à présent, du fait de ses violences, a déclaré lundi Simon Compaoré, ministre en charge de l'Administration territoriale lors d'une rencontre avec la presse.


Ak/ndt
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