Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina : les syndicats souhaitent la "satisfaction intégrale" de leurs revendications
Publié le samedi 9 juillet 2016  |  Alerte Info
Secteur
© aOuaga.com par A.O
Secteur de l`économie informelle : la plateforme revendicative passée en revue
Samedi 17 janvier 2015. Ouagadougou. La Confédération syndicale burkinabè (CSB) a organisé un atelier d`évaluation de la plateforme revendicative du secteur de l`économie informelle. Photo : Olivier Guy Ouédraogo, secrétaire général de la CSB




Les Centrales syndicales burkinabè souhaitent la "satisfaction intégrale" de leurs revendications, selon son premier responsable du mois, Olivier Guy Ouédraogo face à la presse vendredi à Ouagadougou.

Parmi les engagements pris en septembre 2015 par le gouvernement, "des points (comme la baisse du prix des hydrocarbures, la suppression des zones rouges, la question des permanences syndicaux) ont été totalement résolus" à ce jour et "beaucoup sont en cours d’exécution, mais il y a d’autres points où il n’y a pratiquement pas de réponse", notamment "l’informatisation du foncier" demandé, a affirmé M. Ouédraogo.

"C’est comme si le gouvernement évite les réponses", s’est-il exprimé.

Pour Bassolma Bazié, un des porte-parole des Centrales syndicales, il faut "garder un niveau de vigilance pour ne pas perdre les acquis des revendications", souhaitant "continuer la lutte jusqu’à la satisfaction intégrale des revendications".

Les syndicats qui déplorent la "stratégie de blocage adoptée par le patronat face à la relecture de la loi 028 portant Code du travail", interpellent le gouvernement sur le respect de ses engagements.

Par ailleurs ils disent apporter leur soutien au syndicat des informaticiens qui ont débuté jeudi un arrêt de travail qui s’étalera sur une semaine pour exiger la correction "des torts et injustices subis par (leur) corps depuis sa création en 1997".

"Nous sommes solidaires et nous nous battrons pour qu’il y ait satisfaction de leur plateforme revendicative, même s’il faut se sacrifier", a indiqué le président du mois des Centrales syndicales Olivier Guy Ouédraogo soulignant que s’"il y a lutte c’est dû au manque de dialogue et du non respect des engagements".


DZO
Commentaires