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© aOuaga.com par A.O
Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama, a visité, le mardi 14 juin 2016, des gares de Ouagadougou pour vérifier l’application des baisses des prix de tickets et l’effectivité des mesures de plombage |
La Banque mondiale et la Suisse viennent d’octroyer au Burkina Faso un financement d’environ 59 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du Projet de transport et de développement des infrastructures urbaines(PTDIU), a appris APA vendredi auprès du Ministère de l’économie et des finances.
Ce projet vise à améliorer la connectivité du transport et appuyer l’optimisation du potentiel économique des zones de production vers les zones de consommation.
Le projet va s’exécuter jusqu’en 2022 et permettra, à terme, d’améliorer la mobilité et l’accès aux infrastructures dans les zones rurales et urbaines ciblées.
Dans un premier temps, il contribuera à améliorer la connectivité entre la zone de production de Bagrépôle(Est) et le reste du pays ainsi qu’avec les pays voisins notamment le Ghana et le Togo, par le bitumage de la route Manga-Zabré(78km) et le financement d’activités d’accès à la connectivité internet des agglomérations situées le long de la route.
« Le projet constitue une des réponses et des compléments aux actions entreprises par le Burkina Faso pour assurer son désenclavement interne et externe et doter les villes d’un minimum d’infrastructures structurantes et économiques », selon le représentant résident de la Banque mondiale, Cheick Kanté.
En outre, le projet va financer des investissements physiques dans les cinq capitales régionales ciblées (Manga, Tenkodogo, Ouahigouya, Koudougou et Dedougou).
Le financement suisse (4,2 milliards de FCFA) permettra de dupliquer la méthode Haute intensité de main d’œuvre(HIMO) dans la construction et l’entretien des infrastructures.
TT/od/APA
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