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L’opposition politique burkinabè échange avec le Président du Faso sur des questions d’intérêt national
Publié le vendredi 8 juillet 2016  |  Présidence
Situation
© aOuaga.com par A.O
Situation nationale : le président du Faso échange avec l`opposition
Jeudi 7 juillet 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat Roch Kaboré a échangé avec une délégation de l`opposition, conduite par son chef de file, Zéphirin Diabré, sur des sujets d`intérêt national




Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a rencontré une délégation de l’opposition politique burkinabè, conduite par Monsieur Zéphirin DIABRE, le chef de file de l’opposition politique (CFOP) le 07 juillet 2016 à Ouagadougou.

A l’issue de l’entretien, Monsieur DIABRE a indiqué que cette rencontre a eu lieu à l’initiative du chef de l’Etat. Selon le chef de file de l’opposition politique, le président du Faso a souhaité rencontrer l’ensemble des partis politiques de l’opposition pour échanger avec eux sur des questions ayant trait à la vie nationale.

« Il l’a fait suite à l’audience qu’il m’a accordée il y a quelques semaines au cours de laquelle nous avons convenu d’un nouveau format de rencontres et de dialogue entre le chef de l’Etat et l’opposition dans son ensemble, lequel format nous conduira à avoir deux rencontres par an, comme celle que nous avons eue aujourd’hui, sans compter les contacts permanents qui seront toujours là, entre le chef de l’Etat et le chef de file de l’opposition en application des dispositions de la loi et sans aussi compter sur des cas d’urgences qui pourraient amener l’opposition, soit par une délégation, soit dans son ensemble, à rencontrer le chef de l’Etat. Nous avons une appréciation positive de cette manière de faire, puisque notre point de vue dénote d’une certaine disponibilité du chef de l’Etat au dialogue que nous saluons mais elle imprime aussi une nouvelle marque à notre démocratie au-delà de nos différences et de nos divergences d’opinion entre majorité et opposition. Ce qui est en jeu, c’est notre pays à tous, le Burkina Faso. Sur les questions que rencontre ce pays, si un dialogue entre l’opposition et le chef de l’Etat permet de dégager des pistes pour résoudre le quotidien des Burkinabè, c’est un gain pour l’ensemble de la Nation. C’est dire aussi que nous sommes disposés à sacrifier à ce rituel en formulant les vœux que chaque fois que cette rencontre a lieu, elle puisse déboucher sur des avancées concrètes concernant l’amélioration de la vie des Burkinabè et l’évolution de notre pays », a déclaré Zéphirin DIABRE.

Selon le chef de file de l’opposition politique, les thématiques abordées ont porté sur un certain nombre de préoccupations que l’opposition souhaitait porter à la connaissance du chef de l’Etat.

Il s’agit premièrement des problèmes sociaux qui assaillent les Burkinabè : l’éducation, la santé, l’emploi, l’accès aux services sociaux de base.

La deuxième préoccupation concerne la relance de l’économie. A ce sujet, Monsieur DIABRE a indiqué être attentif au nouveau référentiel en cours d’élaboration, le Programme national pour le développement économique et social du Burkina pour voir ce qu’il va apporter de plus ou de mieux par rapport à la SCADD. La question de l’insécurité a été évoquée et dans la même dynamique, la question des Koglwéogo est revenue dans les échanges. Pour l’opposition, il appartient à l’Etat dans sa souveraineté de faire en sorte que l’ensemble des facteurs qui ont donné naissance à ce phénomène soient éradiqués et restaurer l’autorité de l’Etat. La question des violences électorales et post électorales a été aussi abordée et l’opposition a plaidé pour que les auteurs soient poursuivis, arrêtés et châtiés conformément à la loi.

L’autre préoccupation avait trait à la Commission constitutionnelle et l’opposition a fait part au chef de l’état de ses observations pour qu’elles puissent être prises en compte d’ici à la mise effective de cette commission. Les autres préoccupations ont concerné l’indépendance et la célérité de la justice, l’incivisme, la réconciliation nationale, le financement des partis politiques, le rôle et la place de l’opposition politique, les entraves dont ont été victimes certains leaders politiques de l’opposition voulant se rendre à l’étranger.

Concernant ce dernier sujet, « le chef de l’Etat tout en regrettant ce qu’il a qualifié de malentendus et d’erreurs a promis de tout mettre en œuvre pour que ce genre d’entraves ne se reproduise plus».

Selon Zéphirin DIABRE, toutes les préoccupations abordées ont reçu de la part du Président du Faso, une certaine attention.
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