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« Le Burkina et la Côte d’Ivoire sont d’une même famille », selon Guillaume Soro
Publié le vendredi 28 septembre 2012   |  AIB


2e
© aOuaga.com par Aristide Ouedraogo
2e session ordinaire de l’assemblée nationale
Mercredi 26 septembre 2012. Ouagadougou, assemblée Nationale. Photo : Guillaume Soro,président de l`assemblée nationale de Cote d`Ivoire


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Ouagadougou – Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro a souligné lors de sa visite à Ouagadougou que « le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire sont, comme le frère et sœur d’une même famille ».

Après avoir rappelé les liens historiques que le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire entretiennent depuis l’indépendance à nos jours, Guillaume Soro a trouvé qu’il existe « des histoires plurielles et une histoire singulière » entre les deux pays.

« Une Histoire au singulier, car le Burkina-Faso et la Côte d’Ivoire sont, comme le frère et la sœur d’une même famille, pour la bonne raison que c’est du même peuple qu’il s’agit, que c’est d’une histoire de famille qu’il s’agit. Balayées par les vents contraires des aventures coloniales et tiraillées entre les intérêts contradictoires des différents occupants, nos contrées auraient pu perdre le sud, que dis-je ? Perdre plutôt le nord, mais il n’en fut rien », a dit le chef du parlement ivoirien.

« C’est pourquoi, nos aînés - et je pense ici avec profonde admiration au Président Félix Houphouët-Boigny- dans leur combat pour l’émancipation et pour l’indépendance, ont uni leurs forces et conjugué leurs efforts : le consensus s’est fait sur la nécessité de se rassembler pour réfléchir et pour agir, car c’était à leurs yeux un seul et même peuple qui était concerné », insiste le chef du parlement ivoirien.

Guillaume Soro commente que « ce choix était le bon et que les différents leaders ne seraient jamais parvenus à leurs fins si chacun d’eux avait privilégié son appartenance géographique et culturelle d’origine ; diviser pour régner a toujours été le mode opératoire classique de ceux qui veulent à tout prix maintenir leur suprématie et conserver leurs privilèges ».

Pour lui les divisions artificielles, qu’elles soient administratives ou frontalières, n’ont pas affecté en profondeur leur volonté d’union et de communion.

« Ce qui me frappe en effet, c’est que nos illustres prédécesseurs ont su ne pas s’investir inutilement dans des combats idéologiques ou stratégiques qui ne dépendaient pas d’eux, pour se concentrer sur l’essentiel », dit-il.

Le 6e président de l’assemblée nationale ivoirienne a souhaité que le contient noir retrouve la liberté et que l’homme africain recouvre sa dignité.



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