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Burkina : ce qui a changé dans l’enquête sur le putsch manqué depuis l’arrivée de Roch Kaboré
Publié le vendredi 8 juillet 2016  |  Jeune Afrique
Discours
© Présidence par DR
Discours de SEM le Président du Faso à la tribune des 10è JED lors de l`ouverture officielle




Depuis sa prise de fonction, le président burkinabè a procédé à un certain nombre d'ajustements dans la façon dont l’enquête sur la tentative de coup d’État de septembre 2015 est menée. Décryptage.

Limogeages au tribunal militaire
Courant mai, Roch Marc Christian Kaboré, qui est aussi ministre de la Défense, a procédé à un large remaniement au tribunal militaire de Ouagadougou, chargé de l’enquête sur la tentative de coup d’État de septembre 2015.

Souhaitant en terminer rapidement avec ce dossier qui monopolise l’attention publique depuis des mois, le président a limogé le lieutenant-colonel Norbert Koudougou, commissaire du gouvernement (l’équivalent du procureur), Sébastien Rapademnaba, juge d’instruction civil détaché auprès du tribunal, et le lieutenant Frédéric Ouédraogo, un des juges d’instruction militaires en charge du dossier.

Kaboré leur reprochait autant de ne pas suffisamment travailler que d’avoir pris des décisions qu’il n’a guère appréciées, comme celle de convoquer des hauts gradés de la hiérarchie militaire et policière alors qu’il était en déplacement à l’étranger. « En tant que ministre de la Défense, cela fait partie de ses prérogatives de superviser le tribunal militaire », justifie un de ses collaborateurs. Nommés par les autorités de transition, les trois magistrats remerciés étaient aussi accusés par l’entourage de Kaboré d’être trop proches de l’ancien Premier ministre, Yacouba Isaac Zida.

Annulation du mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro
Suspecté de soutien aux putschistes lors de la tentative de coup d’État contre le régime de transition, en septembre 2015, à Ouagadougou, Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, a vu la justice militaire burkinabè émettre un mandat d’arrêt international à son encontre début janvier 2016.
Le déclenchement de cette procédure, ordonnée par Yacouba Isaac Zida avant que Roch Marc Christian Kaboré ne prenne ses fonctions, a immédiatement provoqué un pataquès diplomatique entre le Burkina et la Côte d’Ivoire. Trois mois après son arrivée au pouvoir, le président burkinabè avait affirmé, début avril, qu’il entendait « privilégier la voie diplomatique » dans cette affaire explosive.
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