Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Commune rurale de Ouessa : 79 tonnes de riz incinérées
Publié le jeudi 7 juillet 2016  |  Sidwaya
La
© L’Express du Faso par DR
La station de pesage de Ouessa dans le Ioba Région du Sud-Ouest a été inaugurée
Vendredi 12 juillet 2013. Ouessa (Ioba Région du Sud-Ouest)




La Direction générale des productions végétales (DGPV) a incinéré 79 tonnes de riz, le samedi 2 juillet 2016 à Ouessa, commune rurale située à environ 135 km de Gaoua. Ce riz a été jugé impropre à la consommation humaine et animale par le poste de contrôle phytosanitaire et de qualité.

Au cours du mois de juin 2016 une société de transit de Ouessa, commune rurale située à environ 135 km de Gaoua a annoncé l’arrivée de plusieurs camions de riz d’une entreprise commerciale en provenance du port de Téma au Ghana. Comme de coutume le poste de contrôle phytosanitaire et de qualité a procédé à une inspection. A l’issue du contrôle une partie du céréale soit 79 tonnes a été déclarée impropre à la consommation humaine et animale.
Selon le Directeur de la protection des végétaux et du conditionnement(DPVC), Moussa Ouattara, le lot concerné contient un taux de riz moisi et de pourriture assez élevé. Ce qui a entraîné une suspicion de micros toxines avec production de substances pouvant produire des maladies chez l’homme comme le cancer. Et au regard de ce fait, les services compétents ont jugé que les caractéristiques observées témoignent une qualité inacceptable du produit. En effet, toute la quantité concernée a été entièrement déchargée dans une fosse, aspergée d’essence et enflammée sous le regard des autorités administratives et certains habitants de Ouessa. Pour ce qui est de la collaboration entre les services travaillant au niveau du poste de contrôle, M. Ouattara a indiqué qu’elle marche en merveille. De ce fait, il a salué les services des douanes pour leurs engagements auprès des siens, ce qui a permis cette action d’interception de riz impropre. Il a aussi loué le travail des agents des postes phytosanitaires dans la poursuite des objectifs qui sont les siens. Mais, il a déploré le fait qu’il y a d’importateurs qui ne veulent pas se soumettre au contrôle. Il a rappelé que les contrôles ont pour but de protéger la santé des consommateurs et de l’environnement. Le secrétaire général de la ligue des consommateurs de la section du Kadiogo, Pascal Zaïda pour sa part a remercié les services des postes de contrôle pour avoir empêché l’entrée de ce riz sur le territoire national. En plus, il a souhaité que les différents services assermentés pour le contrôle de qualité redoublent d’efforts afin que les actions de protection des consommateurs soient efficaces. Il a aussi déclaré que sa structure joue un rôle de sensibilisation et de dénonciation dans le cadre de la défense des droits du consommateur. Car pour lui, son organisation se bat pour que les consommateurs consomment des produits de bonne qualité. Par ailleurs, il a invité les consommateurs à dénoncer les situations en la matière qui peuvent porter atteinte au bien-être de la population. Quant au représentant de l’entreprise importatrice, Mouhaymini Sawadogo, il a reconnu que le riz détruit est impropre à la consommation. «Nous avons constaté qu’à l’ouverture du container qu’une partie du riz était pourrie à cause de l’eau », a-t-il laissé entendre. C’est pourquoi, son entreprise est venue déclarer la situation aux postes de contrôles. Mais, il a nié le fait qu’il voulait camoufler le riz de mauvaise qualité.

Evariste YODA
Commentaires