Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
NTIC
Article
NTIC

Burkina : Des informaticiens du public entament jeudi, une grève de sept jours
Publié le jeudi 7 juillet 2016  |  AIB
Les
© aOuaga.com par A.O
Les militants du Syndicat des professionnels des technologies de l`information et de la communication (SYNPTIC) ont observé une grève de 48 heures les 9 et 10 juin 2016




Ouagadougou - le syndicat des Professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication(SYNPTIC), regroupant des informaticiensde l’administration publique burkinabè, a annoncé samedi un préavis de grève, allant du 07au 15 juillet 2016, pour protester contre «le mutisme» réservé à leur plateforme revendicative.

«Le SYNPTIC informe l’opinion nationale et internationale que les informaticiens observeront un arrêt de travail du 7 au 15juillet 2016 sur toute l’étendue du territoire national » a indiqué le secrétaire générale de son bureau national, Salfo Ilboudo.

M. Ilboudo qui s’exprimait samedi lors d’un point de presse, a précisé que les travailleurs réclament, entre autres, l’augmentation du taux de l’indemnité spéciale d’informaticien à 200 000 FCFA, la revalorisation du diplôme d’ingénieur de travaux informatiques en catégorie A2 et une grille indiciaire des informaticiens de l’Administration publique et leur rattachement au ministère en charge de l’Economie numérique.

Selon Salfo Ilboudo, le syndicat a toujours opté pour le dialogue alors que «les autorités quant à elles jouent aux muets».

C’est en 2014 que le syndicat a déposé sa plateforme revendicative minimale au ministère du développement de l’Economie numérique et des Postes(MDENP) pour «la correction des injustices» au sein du corps des informaticiens, a-t-il rappelé.

Il aussi indiqué que des sit-in ont été organisés en avril et mai et qu’en juin, une lettre ouverte a été adressée au Président du Faso.

«Si rien n’est fait, le syndicat poursuivra sa grève du 18 au 22 juillet 2016,» a signifié M.Ilboudo.


A l’en croire les Technologies de l’Information et de la Communication(TIC) sont aujourd’hui indispensables et les autorités seront tenues pour responsables des conséquences que cette grève va engendrer.


Agence d’Information du Burkina

als/taa
Commentaires