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Burkina: L’installation d’un "groupe terroriste" stoppée avec l’arrestation de deux présumés "djihadistes"
Publié le jeudi 30 juin 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par A.O
Un atelier de validation d`un plan provincial de sécurisation des sites miniers se tient du 23 au 24 juin 2016 à Ouagadougou. Photo : Simon Compaoré, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure




L’installation d’un "groupe terroriste" au Burkina a été stoppée avec l’arrestation de deux présumés "djihadistes" de nationalité burkinabè, qui ont déjà participé à des attaques armées notamment au Nord Mali, a laissé entendre, jeudi, le ministre de la Sécurité intérieure face à la presse à Ouagadougou.

Ces deux Burkinabè membres d’un "groupe terroriste" qui ont été arrêtés en 2015 sous la transition, voulaient, selon le premier responsable de la Sécurité M. Compaoré, mettre en place un autre groupe du même genre sur le territoire burkinabè.

"Ces jeunes, de la trentaine d’année, fortement endoctrinés et radicalisés" avaient pour "objectif d’installer une Katibat, c’est-à-dire un groupe djihadiste", a-t-il affirmé.

Les deux individus "formés au Niger par des Emirs dont un de leurs patrons spirituels, Cheik Ibrahim, un Burkinabè (également), ont été appréhendés avec une forte somme d’argent, une ceinture d’explosifs et des grenades".

Après leur formation au Niger les deux Burkinabè ont "migré à Tombouctou (dans le Nord Mali) pour continuer leur formation et ils ont eu a participé à beaucoup d’actions djihadistes et contre la MINUSMA (Mission onusienne)", selon M. Compaoré.

Le Burkina Faso est depuis la cible d’attaques armées qualifiées de "terroristes", après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a contraint le président Blaise Compaoré, 27 ans au pouvoir, à la démission.

Le 15 janvier Ouagadougou a enregistré sa toute première attaque meurtrière qui a fait officiellement 30 morts et plus de 60 blessés et trois assaillants tués.

Après investigations, "49 personnes" dont des Burkinabè ont été interpellées et "39 relaxées pour insuffisance de preuves", à la suite des attaques armées perpétrées au Burkina.



DZO
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