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Des étudiants informés des stratégies de prévention
Publié le mercredi 29 juin 2016  |  Sidwaya
Institut
© aOuaga.com par Séni Dabo
Institut 2iE : la gestion du directeur général décriée
Jeudi 2 juillet 2015. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière. Les délégués du personnel et syndicaux et l`association des parents d`étudiants de l`Institut internatl d`ingénierie de l`eau et de l`environnement (2iE) ont animé une conférence de presse conjointe pour dénoncer la gestion du directeur général Amadou Hama Maïga




Le directeur général de Médecin sans frontière de Luxembourg (MSF-Luxembourg), Paul Delaunois a tenu une conférence médicale humanitaire sur la malnutrition, le jeudi 23 juin 2016 à Ouagadougou.

«Prévenir la malnutrition auprès des jeunes enfants du Sahel : retour d’expériences », tel est le thème de la conférence publique, animée par le directeur général de Médecin sans frontière de Luxembourg (MSF-Luxembourg) Paul Delaunois au profit des étudiants de l’Institut supérieur de sécurité humaine (ISSH) le 23 juin 2016 à Ouagadougou. Cette conférence, au dire du principal orateur, a pour but d’exposer les différentes stratégies de prévention de lutte contre la malnutrition des enfants dans la zone sahélienne. Paul Delaunois a confié que cette région a le taux le plus élevé de cas de malnutris en Afrique, notamment pendant les périodes de soudure comprises entre les mois de juin à octobre. A l'en croire, même si des avancées significatives ont été enregistrées ces cinq dernières années, « l’état actuel de la malnutrition reste préoccupant ». Environ 500 mille enfants souffrent de la malnutrition au Burkina Faso. D'où la nécessité de conjuguer les efforts pour lutter contre la famine, a-t-il dit. De l’avis de Paul Delaunois, les stratégies actuelles utilisées par les acteurs gouvernementaux, les agents onusiens et les ONG sont « inefficaces et inadaptées ». Car, ce sont essentiellement des apports financiers sous forme de coupons. « Les solutions qui fonctionnent le mieux aujourd’hui sont celles qui apportent des compléments nutritionnels et financiers dans les familles », a indiqué le directeur général de MSF-Luxembourg. Toutefois, il a reconnu que le contexte sécuritaire sahélien ne facilite pas le déplacement des humanitaires vers les populations cibles. «La situation sécuritaire empêche la lutte contre la malnutrition et cause des victimes parmi les enfants », a-t-il affirmé. Et de laisser entendre que ses collègues usent de stratagèmes pour approvisionner les populations affectées. Ils utilisent des téléphones portables pour envoyer les coupons. « Ce n’est pas la solution adéquate ni idéale », a signifié Paul Delaunois. Selon lui, cette méthode ne permet pas le travail de proximité auprès des populations. Aussi, les humanitaires n’ont pas de contrôle sur l’utilisation du complément financier.


Abdramane Yezouma TALL
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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