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Blanchiment de capitaux
Publié le mercredi 29 juin 2016  |  Sidwaya
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© Autre presse par D.R
Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a lancé, le 30 juin 2015 à Ouagadougou, son rapport 2014 sur l`état de la corruption au Burkina. Photo : Dr Claude Wetta, secrétaire exécutif du REN-LAC




Le Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC) a ouvert, le mardi 28 juin 2016 à Ouagadougou, un atelier de formation à la lutte contre le blanchiment d’argent au profit des journalistes et acteurs de la Société civile.

Pour le Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC), la question de blanchiment de capitaux est plus que d’actualité. Elle est une réalité, en témoignent les révélations récentes de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) sur des soupçons de blanchiment d’argent évalué à 86 milliards de FCFA entre 2009 et 2015 au Burkina Faso. Pour cette organisation de la société civile, « la question du blanchiment des produits du crime est aujourd’hui une problématique majeure dans le contexte burkinabè ». C’est face à cette situation que le réseau entend engager des acteurs capables de faire obstacle au développement des délinquances savamment orchestrées. Ainsi, il organise les 28 et 29 juin 2016 un atelier qui voit la participation d’une trentaine de personnes issues des organisations syndicales, de la société civile et des media. Pendant deux jours, ils vont échanger avec des experts nationaux et étrangers sur la question du blanchiment des capitaux et apprendre des mécanismes pouvant servir à la lutte. « Nous voulons aller plus loin que la dénonciation de la petite corruption », a déclaré le secrétaire exécutif du REN-LAC, Claude Wetta. Il a émis donc la nécessité d’ouvrir l’œil sur les grands projets de l’Etat et les opérations bancaires. Car, dit-il, ce sont des gens qui connaissent les rouages de la finance qui usent de stratégie pour transformer « l’argent sale » et le remettre dans le circuit licite. Le Sénégalais Cheikh Mouhamadou Bamba Niang, expert international en lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est l’un des formateurs à cet atelier. Pour lui, les adeptes du blanchiment des capitaux et les trafiquants de drogue qui menacent les pays profitent des situations d’instabilité pour mener leurs opérations. Son intervention à cette rencontre, conçue en deux modules est axée sur les typologies et les circuits de blanchiment d’argent en Afrique, d’une part, et la détection de situations de blanchiment de capitaux, d’autre part. Au sortir de la formation, les participants devraient se familiariser davantage avec la législation nationale et internationale en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, en débusquer les circuits et être outillés en matière d’enquête. Pour le REN-LAC, il s’agit de faire connaître à chaque acteur son rôle et les engager sur les pistes des faits de corruption et de blanchiment d’argent afin de barrer la route à ces pratiques qui gangrènent l’économie et menacent la sérénité des Etats.


Vincent KIENDREBEOGO
(Collaborateur)
vincent.kvin@yahoo.fr
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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