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Blocus de la RN1 à Boulmiougou : les manifestants dispersés par les forces de l’ordre
Publié le mercredi 29 juin 2016  |  FasoZine
Blocus
© Autre presse par DR
Blocus de la RN1 à Boulmiougou: les manifestants dispersés par les forces de l’ordre




La Route nationale N°1 (RN1) a été barrée ce mardi 28 juin 2016 à la hauteur de Boulmiougou, par des jeunes qui réclament la libération des Koglwéogos de leur quartier, interpellés le week-end dernier par la police. Après plusieurs heures de vaines négociations, les forces de l’ordre ont usé de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

Ces jeunes disent manifester contre l’arrestation par la police d’une quarantaine de Koglwéogos samedi dernier au quartier Zongo à Ouagadougou. La raison de ce blocus: «après les affrontements entre les koglwéogos de Zongo et certains jeunes du quartier Rimkiéta samedi dernier, les forces de l’ordre sont intervenues pour s’interposer et évacuer le camp des koglwéogos de Zongo. Les violences entre les deux camps ont occasionné plusieurs blessés dans le camp des koglwéogos. Alors que ce sont les populations de Rimkiéta qui sont venues attaquer et blesser les koglwéogos de notre quartier. Pourquoi la police embarque les koglwéogos et laisse l’autre partie ? Nous ne revendiquons rien d’autre que la libération de nos parents. Nous ne sommes pas là pour casser mais nous exigeons la libération de nos parents», explique Emmanuel Guissou, un habitant de Zongo rencontré sur place par Fasozine.

M. Guissou soutien d’ailleurs que les koglwéogos sont très utiles pour la population du point de vue sécurité. « Depuis le samedi qu’ils ont été embarqués, des voleurs ont emporté deux motos et cassé les portes d’une habitation dans le quartier », argumente-il. Malgré la présence des forces de l’ordre, ces jeunes étaient décidés à ne pas libérer la route, obligeant ainsi les usagers de la route venant des deux sens à faire demi-tour.

S’en suivront plusieurs heures de «vaines» négociations entre les forces de l’ordre et les manifestants. Avec l’aide de la gendarmerie venue en renfort, la police a dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.

Abel Azonhandé


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