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Le président de la Commission électorale burkinabè, en fin de mandat, souhaite une "autonomisation financière" de l’organe
Publié le mardi 28 juin 2016  |  Alerte Info
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© Autre presse par DR
Me Barthélemy Kéré, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)




Le président de la Commission électorale indépendante du Burkina (Ceni) Me Barthélemy Kéré, en fin de mandat, a souhaité mardi à Ouagadougou une "autonomisation financière" de l’organe, lors d’un atelier dévaluation des élections présidentielles, législatives et municipales organisées de 2015 à 2016.

"On peut regretter qu’on n’ait pas eu une Ceni suffisamment autonome au plan financier", a dit Me Kéré selon qui "parfois vous avez la possibilité de faire un certain nombre de choses extraordinaires mais vous avez la limite des moyens financiers".

Raison pour laquelle il a salué les Partenaires techniques et financiers (PTF) du Burkina en l’occurrence les ambassades de la France, des Etats-Unis d’Amérique, de l’Union européenne et le Japon entre autres pour leur accompagnement conséquent dans la tenue des scrutins.

Cet atelier qui se tient du 28 au 29 juin "n’est pas une cérémonie de proclamation d’une autosatisfaction de la CENI pour un processus réussi mais d’une instance plus d’écoute afin de relever ce qui apparaît comme insuffisances à combler ou à faire combler", a indiqué le président sortant de la Ceni Barthélemy Kéré qui a été élu août 2011.

Le mandat de la Ceni "tel qu’il a été donné à la commission par les différentes composantes politiques et de la société civile a été exécuté avec satisfaction", s’est réjoui Me Kéré, pour qui cela normal car son équipe a "commencé par faire le tour pour demander à ces composantes de préciser les sens des mandats qui a guidé leur action".

Après la démission forcée de Blaise Compaoré fin octobre 2014, la Ceni a organisé l’élection couplée présidentielle/législatives le 29 novembre 2015 et les municipales le 22 mai dernier unanimement salué par la communauté internationale parce qu’étant crédibles et apaisées.

Ces élections ont permis l’installation des autorités post-transition, signe d’une reprise d’un ordre constitutionnel régulier et normalisé.



BBO
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