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Pétition pour le rapatriement de Zida : « S’il le faut, nous tiendrons un sit-in devant l’ambassade du Canada » : (Noufou Congo, président du MJP)
Publié le mardi 28 juin 2016  |  L`Observateur Paalga
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© aOuaga.com par A.O
Le Mouvement des jeunes pour la paix (MJP) a animé une conférence de presse le 29 août 2015 à Ouagadougou pour se prononcer contre l`invalidation de candidatures aux législatives d`octobre prochain. Photo : Noufou Congo,président du MJP




L’expulsion de l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida par les autorités canadiennes, c’est l’objectif visé par le Mouvement des jeunes pour la paix à travers le lancement d’une pétition. Une délégation du MJP s’est donc rendue à l’ambassade du Canada à Ouagadougou pour déposer une copie du document portant 1030 signatures. C’était le lundi 27 juin 2016, et le président du MJP a annoncé qu’au besoin, ils tiendraient un sit-in devant la représentation diplomatique.

Cela fait un moment déjà que les « kiba kitba » (1) font le pied de grue devant l’ambassade du Canada à Ouagadougou en cette matinée du lundi 27 juin 2016. La raison ? Nous voulons tous être témoins de la remise de la pétition lancée par le Mouvement des jeunes pour la paix (MJP) pour le rapatriement de l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida, accusé de malversations commises pendant la Transition et qui avait demandé une autorisation de deux semaines pour se rendre au Canada.

Cette permission est expirée depuis le 19 février dernier, mais le général de division est toujours aux abonnés absents. Plusieurs organisations se sont accordées pour exprimer la nécessité de le faire rentrer afin que la lumière soit faite sur toute la situation et qu’il réponde des accusations de «crimes économiques » portées contre lui.

Parmi elles, le MJP qui serait informé de la loi C-43 votée en juin 2013 au Canada et qui permettrait que tout émigré ayant commis un crime dans son pays soit rapatrié. C’est alors que le mouvement décide d’organiser une pétition qui lui a permis de recueillir des signatures de citoyens burkinabè. C’est muni donc de ce document que le président de la structure, Noufou Congo, arrive en catastrophe devant la représentation diplomatique du Canada où il a donné rendez-vous aux hommes de media.

Lorsqu’il pénètre à l’intérieur du bâtiment en réfection, il en ressort presque aussitôt. Revenant vers ses témoins, il leur apprend que le personnel de l’ambassade est en réunion et qu’il lui est impossible d’exécuter la tâche pour laquelle il est là. À ce moment, on entend alors quelques voix qui se posent des questions : pourquoi n’a-t-il pas pris rendez-vous ?

Combien de temps durera cette rencontre ? Néanmoins, on s’intéresse au nombre de souscriptions, qui est de 1030, selon Noufou Congo, qui dit recevoir toujours des appels venant de l’extérieur. Que se passerait-il si les autorités canadiennes ne se pliaient pas à cette demande ?

A cette question, la réponse est simple : « S’il le faut, nous tiendrons un sit-in devant les bureaux de l’ambassade pour leur demander de ramener notre élément », dixit le président du MJP.

Plus tard dans la journée, nous passons un coup de fil à celui-ci, et il nous apprend qu’il a réussi à transmettre ledit document et qu’il a reçu l’accusé de réception. Quelle suite sera donnée à cette histoire ? Impossible de le dire pour l’instant.



Zalissa Soré (Stagiaire)
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