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Burkina: 189 projets et programmes examinés par le gouvernement
Publié le mardi 28 juin 2016  |  FasoZine
Incendies
© aOuaga.com par Séni Dabo
Incendies de commerces à Ouaga : les éclairages du ministre en charge de la sécurité intérieure
Mardi 1er mars 2016. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a échangé avec des journalistes sur les derniers incendies au marché 14 yaar et le long du mur du ministère en charge de l`environnement




Prévue pour durer 48 heures, la septième assise de l’assemblée générale des projets et programmes de développement a ouvert ses portes ce lundi 27 juin 2016 à Ouagadougou. Les travaux de la présente session sont placés sous le thème «La rationalisation pour plus d’efficacité dans la gestion des projets et programmes de développement». L’objectif de cette assemblée générale est de statuer sur les rapports de performance des projets et programmes et d’évaluer de façon globale leurs contributions au développement économique et social du Burkina Faso.

Le top départ des travaux a été donné ce lundi matin par Simon Compaoré, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, qui représentait pour l’occasion, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba. Tout en invitant les différents acteurs des projets et programmes à opérer des choix stratégiques en tenant compte des priorités de développement, il a indiqué que la thématique choisie devra permettre de revoir le système actuel de gestion des projets.

A cet effet, les participants ont dont été priés de mettre l’accent sur les investissements structurants, de revoir le montage institutionnel des projets et programmes notamment les unités de gestion, de rationnaliser les charges de fonctionnement, de créer davantage de synergie d’actions verticale et horizontale entre les projets et programmes des secteurs et d’assurer une bonne coordination et un meilleur suivi évaluation des projets et programmes.

De manière spécifique, ils examineront les résultats des travaux des assises sectorielles, identifieront les mesures globales et spécifiques à même de rationnaliser les unités des projets et programmes pour un suivi efficace et échangeront sur les difficultés et formuleront des recommandations pour une meilleure gestion desdits projets.

Sur les 189 projets évalués en 2013 et 2014, la note moyenne des ministères et institutions est de 38,22 sur 50. 83 projets (43,92%) sont classés au « vert », 68 projets (35,98%) en « orange » contre 38 projets (20,11%) classés au « rouge ».

« Ces résultats nous enseignent que les défis à relever sont encore nombreux. Sont de ceux-ci, certains dysfonctionnements de nos administrations et des structures de gestion des projets et programmes, les lenteurs dues à certaines procédures de nos partenaires techniques et financiers, la question récurrente de la procédure de passation des marchés et la défaillance des entreprises et prestataires en général. Toutes ces difficultés influencent négativement la performance de nos projets et programmes de développement avec pour corollaire un manque à gagner sur les conditions de vie de nos vaillantes populations », a dit Simon Compaoré, citant le Premier ministre.

Pour M. Compaoré, in fine, l’ensemble des projets et programmes devront désormais être bien menés dans tous les secteurs afin que les populations puissent bénéficier du développement. Les présidents d’institutions, les membres du gouvernement, le contrôleur général d’Etat, les représentants des partenaires techniques et financiers, les gouverneurs de régions, les coordonateurs des projets et programmes sont entre autres les participants.

Notons que les assemblées générales des projets et programmes ont été institués par le gouvernement depuis 1995 avec pour objectif d’échanger sur les performances et les difficultés des projets et programmes, en vue d’améliorer leur exécution et contribuer à la réduction de la pauvreté. La 7e session devrait se tenir en 2015, mais c’est compte tenu du contexte sociopolitique national qu’elle a été reportée en 2016.

Dimitri Kaboré
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