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Burkina-Faso : le Gl Djibrill Bassolé reste sous le coup de la justice militaire
Publié le lundi 27 juin 2016  |  Afrique sur 7
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© Ministère par DR
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, a représenté le Burkina, le 26 juillet 2014, à la rencontre du président français François Hollande avec les parents des victimes du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie




Le Gl Djibrill Bassolé ne jouira pas face à la justice militaire du Burkina-Faso du souhait d’une quelconque liberté provisoire. Le vendredi dernier, cette justice militaire a décidé de ne bouger d’aucun iota face au recours en annulation des charges contre le Gl Djibrill Bassolé, présumé complice du coup d’Etat de mi-septembre 2015, perpétré par l’ancienne garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré.

La justice militaire du Burkina-Faso n’a pas daigné regarder même le recours introduit par le Conseil de M. Bassolé, estimant qu’il ‘’n’avait pas le droit de faire appel’’, a expliqué Me Dieudonné Bonkoungou, un de ses avocats, précisant n’avoir pas connaissance de toute la décision. Pour rappel, le Gl Djibrill Bassolé et le président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire auraient eu une communication téléphonique compromettante les impliquant directement comme des coauteurs du putsch manqué en Septembre dernier au Burkina-Faso. Etant donné que le juge d’instruction n’a pas retiré ce fait du dossier du Gl prétendu putschiste, le recours introduit par son Conseil n’a pas été reçu. Il a simplement été jugé irrecevable.

Le Gl Djibrill Bassolé est accusé d’avoir soutenu le putsch perpétré par le Gl Gilbert Diendéré en mi-Septembre 2015. Bien de personnalités burkinabé et ivoirienne avaient été citées dans cette sale affaire notamment, le PAN Soro Guillaume, le Gl Bakayoko Soumaïla et le Lt-Col Koné Zacharia pour ce qui est de la Côte d’Ivoire. Toutes ces personnalités ont rejeté en bloc ses accusations le temps que les preuves parlent d’elles-mêmes.

Pour le cas Soro Guillaume, le Burkina Faso a annulé le mandat d’arrêt lancé contre sa personne pour vice de procédure, et s’en est ensuite remis à la justice ivoirienne, lui demandant de le juger dans le cadre d’une procédure par dénonciation.

En attendant les preuves nécessaires, l’épée de Damoclès pèse toujours lourdement sur Messieurs Djibrill Bassolé, Soro Guillaume et leur acolyte Blaise Compaoré.
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